Ce vendredi 17 novembre, Pierre Quiroga et Ronan Treussart doublaient le rocher du Diamant, dernière marque de parcours de la Route du Café, à près de 22 nœuds de vitesse, une dernière cavalcade sur cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2023 diablement intense. Les deux hommes du trimaran violet et vert, heureux d’avoir tenu bon et bataillé de bout en bout, ont franchi en troisième position la ligne d’arrivée devant Fort-de-France à 08h 30 minutes et 12 secondes, heure locale (13h 30mn 12 sec, heure de Paris) après 5 500 milles, en réalité, parcourus et 12 jours, 01 heure, 53 minutes et 01 seconde passés en mer.
Pierre Quiroga, skipper de Viabilis Océans : « Quelle joie d’arriver le matin aux Antilles, il y a toujours du vent… Quel bonheur de passer cette ligne d’arrivée après une aventure incroyable avec Ronan. Je retiens que les Ocean Fifty sont des machines extraordinaires avec lesquelles on prend un plaisir fou dans tous les cas de figure. Combien de fois, nous nous sommes émerveillés d’aller aussi vite, parfois entre 25 et 30 nœuds ! Cela offre des sensations et des perspectives de course incroyables. Avec Ronan, nous avons vécu beaucoup de belles choses, une amitié s’est véritablement créée. Ce fut une Transat Jacques Vabre très réussie. C’est vrai que sur ces multicoques, il y a un stress permanent, une sorte d’épée de Damoclès car tu n’as en aucun cas droit à l’erreur. Il faut rester lucide de bout en bout. Ce final dans la baie de Fort-de-France fut sublime, sur une coque. Nous avons savouré le dernier coucher de soleil et le lever de soleil, ce matin. »
Ronan Treussart, co-skipper de Viabilis Océans : « L’arrivée est un moment d’émotion important car dans une course tu es en permanence dans le feu de l’action. Il faut savourer maintenant. Ces bateaux sont formidables mais tu ne peux pas faire n’importe quoi, nous l’avons senti chaque jour. C’est vrai que partir à deux sur une transat, c’est une occasion unique de se connaître pour toujours. Avec Pierre, ça a bien matché, c’était super sympa. C’est évident qu’une transatlantique en multicoque n’a rien à voir avec une transat en monocoque, comme j’ai déjà pu en faire. Ma première, c’était en 2006. J’en ai fait beaucoup en monocoque et cette fois-ci, j’ai vécu encore autre chose. Au portant dans les alizés, si tu veux aller vite, tu prends des risques à chaque instant, il n’y a jamais eu un moment de relâchement… Et quand cela s’arrête, cela fait bizarre : plus de bruit de mer, de vent dans les voiles, c’est le retour à la civilisation. Cela se fait presque trop vite ! »
À plus de 70 ans, Éric Loizeau, qui incarne comme personne les croisements d’expérience entre la course au large et la haute montagne, annonce son retour en mer pour participer à la Route du Rhum 2026. Et pas à bord de n’importe quel voilier puisqu’il a choisi Flo, l’ancien trimaran de Florence Arthaud, comme compagnon de route pour cette (…)
À l’issue d’une course haletante, le Maxi Banque Populaire XI a franchi la ligne d’arrivée ce lundi au petit matin à 6h23. Après 1 jour, 18 heures et 3 minutes de course, l’équipage autour d’Armel Le Cléac’h termine à 45 minutes du vainqueur (SVR-Lazartigue). Un sprint qui contribue à poursuivre la montée en puissance de l’Ultime avant la (…)
Edenred, engagé dans la course au large depuis 2018, entame un nouveau cycle avec la mise à l’eau de son Ocean Fifty ce 18 juillet 2025 au Verdon-sur-Mer. Une journée empreinte d’émotions pour Basile Bourgnon, Emmanuel Le Roch et tous les acteurs mobilisés autour de la réalisation de ce premier trimaran Edenred par les équipes du Neo Sailing (…)
Il n’y a que six bateaux dans le monde qui appartiennent à la même catégorie qu’IDEC SPORT, le maxi trimaran de 100 pieds qui détient actuellement le record du monde du tour du monde à la voile le plus rapide, l’emblématique Trophée Jules Verne.
L’Act 2 des Ocean Fifty Series s’achève à Concarneau sur de belles actions réalisées dans le cadre du premier grand prix ambitieux en termes d’inclusion, de mixité et de durabilité et sur une nouvelle victoire d’Erwan Le Roux (Koesio) après celle de l’Act 1 à Saint-Malo. Il s’en est fallu de peu. Sébastien Rogues (Inter Invest) occupait la (…)
Du 29 avril au 10 mai 2026, les ULTIM se donneront rendez-vous à Antibes. À bord de ces multicoques volants, les équipages disputeront une course vers l’inconnu au fil d’un sprint haletant et épique, qui les mènera jusqu’aux rivages de la Grèce, avant de revenir dans la cité antique. Un défi humain et technologique sur les traces de l’Odyssée (…)
Assa Abloy timed her finish to perfection to win line honours in the 57th CYCA Sydney to Hobart Yacht Race when she slipped across the finish line in full view of a huge crowd on a busy Saturday morning at just before 10 am local time.
Le maxi-catamaran Orange a été mis à l’eau lundi veille de Noël et achève en ce moment sa phase de préparation technique au chantier de La Ciotat. Il naviguera pour la première fois demain dans les eaux méditerranéennes afin de réaliser ses premiers essais en mer.
La nouvelle gamme Meridian comprend 4 récepteurs GPS à 12 canaux parallèles mémorisant jusqu’à 500 waypoints et 20 routes réversibles de 30 segments maximum.
Nick Moloney, navigateur australien de 32 ans, vient d’être nommé co-skipper du monocoque Kingfisher. Il prend donc la suite d’Ellen MacArthur à la barre du voilier de 18 mètres que la jeune Anglaise vient de mener à la deuxième place du Vendée Globe.
Petit temps au départ de Sydney. Photo : Oskar Kihlborg Team SEB Electronic Image.
C’est à 3h, heure française, ce matin, (soit 13h heure locale), que les huit bateaux engagés dans la Volvo Ocean Race 2001-2002 se sont élancés pour une troisième étape de 2 050 milles, divisée en deux temps.
VO60 s gather at the start of the Sydney- Hobart race which is part of the third leg in the Volvo Ocean Race from Sydney to Auckland. Photo : Oskar Kihlborg Team SEB Electronic Image.
Today, in the early morning coolness, Darling Harbour, Sydney, was a hive of activity as the crews starting leg three of the Volvo Ocean Race made their final preparations and bade their last farewells.
A presque 24 ans, Ellen MacArthur vient d’inscrire son nom au palmarès prestigieux de la Transat Anglaise. En remportant la course mythique dans la catégorie des monocoques, elle succède à de grands noms de l’histoire de la course au large comme Éric Tabarly et Yves Parlier, ou ses compatriotes Francis Chichester et Geoffrey Williams. Pourtant (…)
Des marins comme Francis Joyon, il n’y en a plus beaucoup. La nouvelle donne de la course au large spectacle favorise l’éclosion de jeunes talents médiatiques, tous aussi à l’aise face à un micro que sur un voilier de course au large ou autour de trois bouées. En remportant la Transat anglaise, au nez et à la barbe des machines les plus (…)