Tous derrière « Mémel » ! Armel Le Cléac’h (Créaline), partisan précoce d’une route au large, endosse le rôle de chef de file. Tout va bien à bord des Figaro Bénéteau qui ont trouvé, cette nuit, de l’air à mettre dans les voiles. Au large d’Hoëdic, les solitaires s’approchent des Poulains et de Belle Ile, qu’ils doivent doubler dans la matinée. Déjà le jeu des vents légers a creusé de sensibles écarts.
Nuit calme et studieuse. Sous un ciel sans étoiles, les 36 skippers, après le retour à Port Olonna d’Amaiur Alfaro (Le Journal du Pays Basque), ont bien avancé. La pétole tant redoutée, ils ne l’ont pas vu… pas pris. Bien mieux encore, le vent de secteur ouest-nord ouest a soufflé entre 6 et 15 nœuds. Eole a assuré le minimum syndical permettant aux solitaires de jouer leur partition et progresser à des vitesses de 4-5 nœuds, voire 6 nœuds. Pas si mal !
Les Sables d’Olonne laissés dans les tableaux-arrières, chacun a choisi son camp. Avant Yeu tant redoutée depuis que l’île a joué les arbitres pour établir une hiérarchie surprise à l’issue de la seconde étape, les monotypes se sont éparpillés d’ouest en est sur près de 20 milles… Et puis voilà que le vent tombe dans la soirée pour revenir plus à l’ouest. « Ceux qui sont à terre se retrouvent alors au près serré et ceux du large au débridé vers la marque de parcours à laisser à tribord. C’est l’heure des jubilations et des ongles rongés, l’heure d’une victoire provisoire car les battus auront bientôt une seconde chance… » commente le bord de l’Abeille en fin de flotte. Une entourloupe qui joue néanmoins un mauvais tour aux deux solides ténors Eric Drouglazet (David Olivier) et Gildas Morvan (Cercle Vert), trop positionnés à l’est. Contraints à un contre-bord, ils pointent déjà ce matin à 7 et 13 milles du premier !
Le plus audacieux dans la conquête de l’ouest, Armel Le Cléac’h, désireux d’effacer la lourde ardoise et la note salée de la précédente étape, a vu juste. « Il a fait une route plus directe et a touché des vents plus frais », analyse tout simplement Denis Horeau du bateau Direction de Course. C’était bien vu et les adeptes de la voie médiane comme les partisans de la route au ras des côtes se sont ensuite recalés derrière le nouveau chef de file. Dans ses talons suivent ce matin les deux premiers au classement général provisoire : Kito de Pavant (Malice) et Philippe Vicariot (Thales). Ils ne se lâcheront pas de sitôt !
Les solitaires progressent désormais en file indienne. Ils s’apprêtent à passer le passage de la Teignouse à coups de petits bords à tirer. Viendra alors l’heure d’attraper le « Trans-Gascogne » pour descendre vers Gijon. Il y aura ceux en avance et ceux qui seront déjà bien en retard…
Echos du large
– Amaiur Alfaro (Le Journal du Pays Basque) : Rentré prématurément au port, le Basque Amaiur a chanté. Chant d’abandon, hélas, reçu par toute la flotte attristée. En écho, ses copains de course lui ont souhaité bon courage. Pour les réparations de son moteur et de son pilote et son convoyage jusqu’à Gijon. Ecarté de la troisième étape, Amaiur entend bien reprendre le fil de la course pour le dernier parcours qui emmènera la flotte à Cherbourg.
– Romain Attanasio (Port Trébeurden) : « Tous les bateaux sont ensemble, la Teignouse va être le dernier passage après, il nous reste que du large. Mon rythme depuis le début de cette étape : beaucoup de barre et toutes les heures, un peu de pilote pour se dégourdir les jambes… vérifier qu’il n’y a pas d’algues, faire un peu de nav’. Il faut mettre du charbon pour ne pas rater le bus »
– Philippe Vicariot (Thales) : « Ca va mieux qu’à l’île d’Yeu, il n’y a pas trop de monde devant, on fait avancer le bateau, le plus vite possible, je suis à bloc… Je ne fais pas trop de barre, je suis aux écoutes qui ne restent pas longtemps aux taquets. Je suis avec Kito, au contact, nous avons plus de vents que prévu, c’est plutôt bien. Dans cette zone, il faut être vigilant car il y a beaucoup de bateaux de pêche, je me méfie. »
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