L’ancien Figariste Sébastien Josse ne repartira pas pour Pointe à Pitre. Quatre vingt dix minutes après le coup de canon de départ des monocoques, samedi 9 novembre dernier, le mât de VMI s’était affaissé. Sébastien venait alors de passer la pointe de Fréhel...
Remorquage du mat jusqu’au bassin Vauban diamnche matin
En tombant, le mât aile en carbone de l’ancien Sodébo ne s’est pourtant pas cassé. Mais Sébastien et son équipe technique ont dû le larguer rapidement pour éviter d’abîmer la coque du monocoque.
Ce n’est que le lendemain matin, avant le départ des multicoques, que le tube et la grand-voile ont été récupérés. L’ensemble a été remorqué jusqu’à un des quais de St Malo pour le poser sur un terre plein et évaluer les dégâts et les possibilités de repartir.
Mais "le mât n’est pas réparable en trois jours" confie ce matin Sébastien Josse par téléphone. "On en reste là et on range tout ! Réparer coûterait beaucoup d’argent pour aucun objectif alors on va ramener le bateau aux Sables."
Sébastien Josse inspecte son mât mais il ne sera pas possible de le réparer en 3 jours
Sébastien Josse qui doit participer au prochain Vendée Globe avec son monocoque pense maintenant au nouveau chantier qui l’attend. VMI va retourner aux Sables d’Olonne pour être modifié.
A l’origine, ce plan Finot, conçu pour Raphaël Dinelli en 1998 avant de participer au dernier Vendée Globe avec Thomas Coville, dispose d’une quille fixe et d’un mât aile auto-porteur [1]
Peu performant au près, il devrait subir de nouvelle modification pour améliorer ses performances à cette allure. Mais Sébastien reste encore secret sur un éventuel complet bouleversement structurel qu’imposerait le changement de la quille fixe pour une quille mobile et des dérives.
Après ces modifications, VMI et Sébastien Josse reprendront la mer pour la saison 2003 des monocoques IMOCA dont la principale épreuves sera la Transat Jacques Vabre en fin d’année.
Les commentaires de Sébastien Josse
Sur l’état du mât : " il a subi plusieurs impacts entre le capelage et la tétière (1/3 supérieur du mât, ndr). Tout un flanc est délaminé sur près de 5 mètres. C’est du aux coups qu’il a subi en tombant à l’eau. A la base il est également très abîmé. Dès lors toute réparation devenait impossible ".
Les points négatifs de ce démâtage ? " Il y a bien sûr la déception de ne pas faire la course car tout allait bien. J’étais parti avec le moral et le parcours initial m’avait vraiment donné confiance. On ne peut pas tirer de conclusions hâtives sur 20 milles de course mais j’ai trouvé que VMI n’était pas aussi mauvais dans les allures de près que ne le disait la rumeur de ponton. 5e à la bouée du cap Fréhel, j’évite maintenant de trop regarder la course actuelle des monocoques car je ne pourrais résister au fait de m’y projeter… En outre je comptais sur cette course pour mieux déterminer les modifications à venir et prendre en main le bateau ".
Des points positifs ? " Mon équipe technique a été formidable, j’ai à mes côtés un sponsor qui s’est vraiment révélé solidaire et puis je vais essayer de doter VMI d’un mât plus performant ".
La suite : " On va chercher un mât de fortune type Figaro pour ramener le bateau aux Sables d’Olonne. Là on prendra notre temps pour réfléchir au nouveau mât. Nous allons lancer des appels d’offre aux fournisseurs. Mais je suis déjà dedans : je n’en ai pas dormi de la nuit ! Et puis l’an prochain il faudra que je compense cette course manquée alors croyez moi je vais faire des milles en course ou aux entraînements ".
Daniel Bréfort, PDG de VMI
Comment réagissez-vous à cet abandon ? " Le démâtage m’a déçu pour plusieurs raisons : 1/ parce que l’équipe technique avait fait un super beau boulot de préparation. Ils ne sont ainsi pas récompensés de leur travail et de leur motivation. 2/ Pour Sébastien qui était capable de faire une performance. 3/ pour le personnel de l’entreprise qui s’intéressait de plus en plus au bateau et qui y croyait également fortement. C’est vrai que depuis samedi soir, devant la mobilisation de tous, j’ai vraiment cru que Sébastien pourrait repartir. C’était une belle histoire, un beau challenge mais vu l’état du mât cela n’aurait pas été raisonnable. Cette course va priver Sébastien d’enseignements précieux pour les modifications à venir. Mais il faut également relativiser : l’important c’est que Sébastien soit sain et sauf. ".
Voyez-vous des points positifs ? " Oui et important à mes yeux. On parle souvent de la solidarité des gens de mer. Là j’ai vu ce que cela signifiait. Dès samedi l’aide est venu de partout, des équipes des autres bateaux, d’inconnus… J’ai remarqué combien Sébastien était apprécié dans le milieu. A St Malo plein de gens que je ne connaissais pas sont venus me dire leur sympathie. C’est un des grands avantages de ce sport. Cette solidarité se double d’un grand professionnalisme comme l’ont démontré Yves le Blévec, Eric Santène, Mathias Lallemand, Denis Juhel et l’équipe de Mer Agitée ainsi qu’Olivier le plongeur de Sodébo. Maintenant il faut se tourner sur les courses de l’an prochain et je suis sur que cette fois tout ira mieux ! "
Interviews Effets Mer
[1] dans sa première version, Sodébo possédait un mât-aile basculant interdit par les règles du Vendée Globe.
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