En stand by aux Sables d’Olonne depuis le 26 Octobre dernier, c’est à 13H04 aujourd’hui, dans une atmosphère bon enfant et décontractée, qu’ADRIEN est reparti à l’assaut du Global Challenge (tour du monde à l’envers).
À son bord, VDH bien sûr et deux préparateurs qui seront débarqués au large de la pointe Saint Mathieu demain matin avant le franchissement de la ligne de départ. Les supporters étaient nombreux ce matin encore, sous un soleil resplendissant, à manifester leur enthousiasme ainsi que leur soutien au skipper Amiénois.
Quand on interroge le principal intéressé par l’aventure, sur la sérénité déconcertante qu’il affiche quelques minutes à peine avant d’entamer son tour de force pour la quatrième fois, celui-ci répond tranquillement en souriant : « Cette fois je connais bien la route… du moins jusqu’en Australie, donc pas d’anxiété. »
Doté d’une confiance absolue en son bateau en aluminium, Jean Luc Van den Heede précise que sécurité et solidité ont été les maîtres mots lors de la préparation d’Adrien. Évoquant ses précédents déboires avec humour, il déclare « avec la coque, la quille et le mât renforcés et consolidés, on imagine difficilement quel autre désastre pourrait m’arriver cette année, cette fois devrait être la bonne. » La prudence sera donc de mise lors du périple, quitte à réduire la vitesse pour limiter l’effet des vagues sur le bateau.
Profitant d’une fenêtre météo favorable avec un vent de sud-est de 15 à 20 nœuds qui tournera ensuite tranquillement au nord, VDH avoue bénéficier de conditions idéales pour commencer et estime franchir la ligne de départ à Ouessant demain à la mi-journée, passage qui permettra au navigateur de transmettre une première position.
Le Global Challenge consiste à battre le record du tour du Monde à la Voile, en solitaire et sans escale, d’Est en Ouest. C’est un tour du monde "à l’envers" , c’est à dire contre les vents dominants sur la majorité du parcours. À ce jour, seuls trois marins peuvent se targuer d’avoir atteint cet objectif himalayen que l’on surnomme communément "l’Everest par la face Nord". Mais au-delà de l’exploit et de la performance, VDH entend bien aussi procurer du rêve, conscient qu’il emmène dans son aventure « des milliers de personnes ». Pour l’heure sa principale préoccupation est de franchir de la ligne de départ demain, ensuite, comme il le dit lui-même : « c’est Eole qui décidera… »
Information RivaCom
• LE PARCOURS VU PAR JEAN-LUC VAN DEN HEEDE
Le départ
– « C’est le préambule de l’aventure, la première page d’un livre que j’attends d’ouvrir avec impatience après des mois de préparation. Un moment fort bien entendu. »
La descente de l’Atlantique
– « Le bonheur ! Généralement dans de bonnes situations météos. Seul hic, le Pot au noir, zone tampon entre les alizés nord-est et sud-est, avec des vents qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Une fine négociation en perspective… »
Le passage du Cap Horn
– « On entre dans le vif du sujet, c’est le premier round. Le Cap Horn est un goulot d’étranglement pour les vagues du globe, elles sont souvent hautes et rapprochées. Les conditions de navigation deviennent réellement sportives. »
Le Pacifique Sud
– « Les 40es rugissants, les 50es hurlants… La température y est extrêmement basse, la mer terriblement agitée. Deux possibilités : raccourcir la route en s’approchant du pôle sud et courir plus de risques au niveau des icebergs, ou descendre moins sud et rencontrer des vents plus forts, toujours dans le nez… à voir… »
Le Cap Leeuwin
– « C’est un passage mythique qui marque la porte de l’Océan Indien et la mi-temps de mon périple. »
L’Océan Indien
– « C’est l’Océan le plus dur que je connaisse. J’y ai rencontré les coups de vent les plus terribles. L’absence de continent laisse la place à des trains de vagues impressionnants et à des vents rapides et glacés. »
Le Cap de Bonne Espérance
– « Il risque d’y avoir un ralentissement, il faudra passer au bon moment. Sinon, ce cap porte bien son nom, c’est, en principe, la fin des grosses difficultés. »
La remontée de l’Atlantique
– « Les retrouvailles avec le beau temps dans l’Atlantique Sud, un vrai plaisir ! Puis, la partie Nord qui paraît toujours trop longue jusqu’à l’arrivée. »
L’arrivée
– « La fin de l’histoire. On ferme le livre. Heureusement, il en reste plein d’autres à lire ou à écrire. »
Investis depuis 2009 dans le domaine de la course au large, depuis 2010 au côté de Lionel Lemonchois et depuis 2012 avec le maxi trimaran de 80 pieds, Prince de Bretagne choisit aujourd’hui de réorienter sa communication. En effet, après neuf années de sponsoring voile, levier de communication puissant qui a permis à la marque de développer sa (…)
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