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Depuis sa mise à l’eau le 22 décembre dernier, le maxi-catamaran ORANGE II, qui s’attaquera prochainement au Trophée Jules Verne, a effectué ses premières navigations d’essais et de tests de résistance. Le bateau a effectué un retour en chantier durant une semaine début janvier pour quelques modifications techniques et il poursuit aujourd’hui sa campagne de réglages et d’optimisation.
Bruno Peyron : « Nous sommes sortis récemment dans des conditions de vent et de mer plus fortes afin de valider définitivement les choix de voiles que nous avons fait et les derniers réglages. Ces derniers portent essentiellement sur des points de détail de plan de pont, de pied de mât et d’accastillage. Le premier bilan technique est positif car tout se passe bien côté structure, accastillage et voiles. Il nous reste encore un petit travail à faire sur quelques détails de plan de pont et d’optimisation des systèmes de barre et d’écoulement d’appendice, notamment sur les safrans ».
" Le bateau navigue bien et vite... Il est je pense plus rapide au près et son passage dans la vague est très satisfaisant par rapport à son prédécesseur Orange 1. C’est j’espère le résultat de tout le travail que l’on a fait avec l’équipe de Gilles Ollier sur les formes de carène et la puissance. Le bateau est à priori bien pensé, ses dimensions sont en fait un peu supérieures partout, ce qui rend le bateau dans doute plus difficile. C’est normal, c’est un grand bateau... J’ai toujours dit qu’un bateau n’était plus à taille humaine au delà de 50 pieds. Donc là, on est loin du compte. La difficulté pour un équipage de petits bipèdes comme nous, c’est la méthode, car avec un bateau aussi grand, lourd et puissant, il n’y a pas le droit à l’erreur... il faut faire gaffe ! Mais je ne suis pas inquiet, on gagne beaucoup de temps dans la progression des manoeuvres grâce au fait qu’une partie importante de l’équipage a déjà navigué sur Orange 1. Mettre au point un bateau de ce genre en un peu plus de six semaines, ce n’est jamais gagné d’avance, donc le seul moyen d’y arriver, c’est de travailler avec des gens qui se connaissent bien et qui apportent chacun une expertise complémentaire ".
14 PLACES A BORD...
Le processus de sélection de l’équipage mis en place par Bruno Peyron est fidèle aux règles et valeurs qui priment aux yeux du skipper : qualité humaine, qualité technique et complémentarité. " Si on respecte cela, on doit former un groupe homogène qui fonctionnera bien. Il ne faut pas inverser les priorités. Le groupe qui était à mes côtés en 2002 est bien sur prioritaire aujourd’hui. Je trouve cela bien d’un point de vue humain.
L’histoire était belle donc chacun mérite à nouveau sa place à bord. Cela dit, certains ne pourront pas être des nôtres pour des raisons de calendrier et je respecte leur choix. Il faudra donc les remplacer... Il y a de toute façon plus de noms sur la liste que de places à bord ".
Bruno Peyron a annoncé également que le bateau devrait rejoindre en fin de semaine prochaine la base qu’occupait le Défi Français à Lorient lors de sa préparation pour la Coupe de l’America.
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Soixante-huit voiliers, soit 250 navigateurs, ont répondu présent à l’appel du CNBPP : la Coupe de Noël / trophée X-Voiles a engendré un sérieux engouement chez les marins d’hiver.
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Un deuxième défi français pour la coupe de l’America ! Est-ce vraiment possible alors que le team actuel, Le Défi peine à trouver un budget pour rejoindre Auckland ? C’est en tout cas ce que pensent les Kandler père et fils. Appuyés sur leur société K-Yachting, ils lancent K-Challenge. Un cas à part dans l’histoire de la Coupe en France.
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14th December 2001, 29 26 09’ N 26 03 49’ W : At 23.00 GMT Alex Bennett, 25-year-old solo yachtsman, abandoned his Open 50 racing yacht ‘One Dream One Mission’ to the elements.
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