Solitiare Afflelou Le Figaro
La Solitaire 2004 commence vendredi par le prologue en baie de Ouistream
Prologue, parade... demandez le programme !
jeudi 22 juillet 2004 –
C’est vendredi 23 juillet, que le spectacle de la Solitaire Afflelou le Figaro commencera pour de bon au large des côtes normandes. A 14 heures tapantes, l’heure sera venue pour les 52 skippers sur les rangs de faire leur entrée sur scène. Ils joueront en avant-première l’incontournable régate d’ouverture de la reine des épreuves en solitaire. Le rideau sera alors bel et bien levé sur cette 35e édition. Mais ce ne sera pas tout puisque dans la foulée du Prologue Afflelou, une petite spécialité caennaise, qui ne manque pas de sel, a promis de faire durer le show sur l’eau. Le premier parcours terminé, la flotte paradera en effet - toutes voiles dehors - dans le canal de l’Orne pour le plus grand plaisir des spectateurs. Coup d’envoi de ce grand défilé de Figaro Bénéteau : à 18 heures précises pour un retour en fanfare dans le bassin Saint-Pierre en début de soirée.

On ne change pas les bonnes habitudes et les inoxydables us et coutumes. Qu’on se le dise, une Solitaire Afflelou le Figaro ne débute jamais sans un truculent prologue, hissé comme premier événement de cette grande messe nautique en quatre étapes toujours des plus disputées. Au menu donc du parcours d’ouverture de cette 35e édition longue de 1373 milles : une jolie régate en baie de Caen de 13 milles, qui emmènera la flotte régater à étraves tirées - monotypie oblige - entre la pointe de Cabourg et l’estuaire de l’Orne. A moins de 24 heures de ce lever de rideau, c’est quasi-promis, la météo sera de la partie. Selon les dernières prévisions, un vent de secteur nord dominant de 8 à 12 nœuds donnera le tempo. Pour ne rien gâcher, de franches éclaircies offriront, quant à elles, des couleurs à la flotte des 52 Figaro Bénéteau toutes voiles dehors vêtus. On l’a compris, il ne manquera rien pour ce premier petit parcours, qui permettra aux solitaires de se mesurer et se jauger avant le coup d’envoi de la première étape et des choses forcément plus sérieuses, mardi 27 juillet au large de Caen.
A la veille de ce Prologue Afflelou, si on devine déjà que les plus bretons des marins (Gildas Morvan-Cercle Vert en tête) auront du mal à jeter par-dessus bord leur coriace superstition, qui veut que celui qui se prend à gagner le prologue perd en même temps toute chance de décrocher la victoire finale, on mesure aussi que les nouveaux venus ne devront pas se laisser impressionner à l’heure de faire leur première prestation dans la cour des grands. Et ils sont nombreux cette année - 17 et c’est un record ! - à se jeter dans le grand bain de l’épreuve phare chez les figaristes réputée pour forger les meilleurs tempéraments du large. Alors sûr que toute cette jolie clique de bizuths aura le tract à l’heure de rentrer dans le vif de la partie et de tirer les premiers bords au contact des plus fines barres du circuit Figaro. Le coup de canon, donné à 14 heures précises par Alain Afflelou, permettra de prendre toute la mesure des enjeux et de se concentrer pour de bon sur la suite du programme et les quatre étapes au menu jusqu’à Quiberon, via Portsmouth, Saint-Gilles-Croix- de-Vie et Gijon.
« On le constate chaque année sur la Solitaire, ceux qui se battent pour la victoire au classement général ont quatre, cinq... voire dix Solitaire du Figaro à leur actif », explique Armel Tripon (Gedimat). Ce jeune skipper nantais ne cache pas son impatience d’en découdre forcément teintée d’un brin d’appréhension à mesure que le grand départ de cette 35e édition se rapproche des 52 étraves rassemblées depuis le début de la semaine dans le bassin Saint-Pierre. « Mais ce n’est pas une raison pour partir défaitiste... moi je suis là pour gagner des courses. Alors, je vais me battre et viser le podium du classement des bizuths, même si je sais qu’on est beaucoup à avoir la même idée », poursuit-il. Aucun doute, Armel et tous les autres qui s’apprêtent à essuyer l’écume de leur toute première Solitaire auront à cœur de ne pas trébucher à l’heure de faire leur entrée sur scène et de bien figurer sur cette régate spectacle, qui donnera toute la mesure du riche plateau réuni pour cette 35e édition.
Une fois le verdict du prologue Afflelou tombé ( vers 16 heures), le rideau restera alors hissé haut sur la flotte des 52 Figaro Bénéteau appelés à défiler entre Ranville, Bénouville, Blainville-sur-Orne, Hérouville Saint-Clair, Mondeville et ce jusqu’au bassin Saint-Pierre. Lâchers de ballons, animations à tout va et à tout vent ponctureront cette belle parade, qui - si Eole le permet - pourrait se faire... sous spi ! On l’a compris, à ne rater sous aucun prétexte !
En bref : Ouf !
Ca s’est joué à peu de choses et si quelques skippers avaient quelques sérieuses raisons de se faire du souci et de craindre de ne pas prendre le départ de La Solitaire Afflelou Le Figaro 2004 faute de partenaires, ils ne resteront pas à quai. Et c’est tant mieux ! C’est le cas d’abord d’Eric Drouglazet (vainqueur en 2001 et bientôt la douzaine de participations au compteur) pas mécontent d’annoncer que son Figaro Béneteau portera le double nom de « Crédit Maritime-Brokerline ». Thierry Chabagny aussi partira. Celui, qui n’a pas manqué de remuer ciel et terre ces derniers jours pour vivre sa belle aventure en mer, a touché le cœur des commerçants caennais qui se sont réunis pour rassembler un budget. Résultat : le jeune finistérien mettra bien les voiles pour sa 4e Solitaire. Il portera des couleurs normandes et son monotype disputera cette 35e édition sous le nom de « Le Caennais/Blochon Martin ». Enfin Antoine Koch, qui regrette toujours de manquer de partenaires a annoncé officiellement le nom de course de son Figaro Bénéteau. Il s’appellera « Nobody », mais s’alignera bien - dès demain pour le Prologue Afflelou - aux côtés des 51 autres monotypes. Le compte est bon, ils seront bien 52 skippers - venus tous horizons - à disputer la 35e édition de La Solitaire Afflelou Le Figaro !
Laure Faÿ
– Sam Davies (Skandia) : "Pour moi cette course est une question de constance. J’ai bien commencé la saison et j’aimerais beaucoup terminer dans le Top 10 du Championnat de France Solitaire donc il faut que je fasse une course cohérente. J’ai passé ces derniers jours à effectuer les contrôles de jauge obligatoires avant la course, tout en essayant de me reposer au maximum. J’ai hâte de naviguer à nouveau. Le premier prologue demain sera un parcours dans la baie de Ouistreham, non loin de Caen. Cela me permettra de reprendre le rythme du bateau et de lui apporter les modifications de dernière minute avant le départ mardi. Mais sur le fond, nous sommes déjà prêts à partir maintenant !"
Info Offshore Challenges
– Halvard Mabire (Biodiversité) : « Je suis très heureux de participer à ma septième Solitaire du Figaro. J‚aborde cette compétition avec beaucoup d‚humilité puisque je me suis pratiquement pas confronté à la concurrence en avant saison. J‚espère pouvoir représenter brillamment les couleurs de la fondation Nicolas Hulot. Cette course ne correspond pas complètement à mes qualités puisque je suis surtout un marin du large. J‚appréhende les parcours au contact ».
Info T.Blondel
– Benoît Petit (Défi Santé Voile) : « il va falloir faire attention aux phases de récupération et au physique ».
Info Kaori
– Charles Caudrelier (Bostik Finley) : « Je suis très motivé pour cette Solitaire Afflelou Le Figaro. Le début de saison m’a mis en confiance et j’ai également trouvé la vitesse avec le bateau. L’an dernier, le bateau n’était pas assez performant au portant et cela m‚avait bien handicapé. C’est sûr, j’ai une revanche à prendre. Avec la Générali Solo et quelques étapes sur le Tour de France à la Voile, je suis déjà bien prêt, notamment au niveau du sommeil. Le parcours est intéressant mais ce sera une édition piégeuse car nous allons aller dans des zones de forts courants. »
Info Effets Mer
– Bertrand de Broc (Aigle) : « Je suis très heureux de pouvoir partir sur la Solitaire du Figaro qui me portait à cœur. Après deux expériences en double, j’ai hâte de me lancer sur une course en solitaire sur Figaro 2. Je suis surtout content que Aigle m’apporte une bonne partie de mon budget et j’apprécie également de représenter et porter les couleurs de cette grande marque qui est reconnue. Malgré la participation précieuse de Aigle, il me manque encore aujourd’hui un co-partenaire pour environ 15 000 € afin boucler mon budget, que j’espère trouver d’ici le départ. »
Info Liliane Fretté Communication