La chasse aux records est à la mode dans le monde de la course au large à la voile. Quand Francis Joyon a quitté le circuit des multicoques de 60 pieds où il se sentait à l’étroit, c’est vers le hors limite qu’il est allé jouer des étraves. Il y retourne désormais avec le soutien prolongé de son partenaire, la société Idec basée à Blois.
A l’époque de sa première tentative, il a réarmé l’ancien Poulain, un trimaran de 27 mètres qu’Olivier de Kersauson, son ancien skipper, avait mené autour du monde en solo puis en équipage. La machine était vieille mais bonne à tout faire sur toutes les mers du monde. Et à sa barre, Francis Joyon a été extraordinaire. D’abord en battant le record autour du monde à la voile et sans escale sur les traces d’Alain Colas et de Kersauson lui-même. En près de 73 jours, ce nouveau temps de référence semblait imbattable. Mais il n’aura duré qu’un avant que la jeune prodige anglaise Ellen MacArthur ne le mange de 32 heures.
Ensuite, Joyon a établi les records sur l’Atlantique Sud puis l’Atlantique Nord. Ce dernier se terminant par un crash dramatique sur les côtes bretonnes. Sans bateau, ses records battus ou menacés, Francis Joyon a depuis trouvé (conservé) un allié de taille en la personne de Patrice Lafargue, le patron d’Idec qui lui a renouvelé sa confiance. Il lui fait construire un nouveau bateau. Ce nouveau trimaran sera mis à l’eau en mai 2007 et devrait s’élancer autour du monde en septembre de la même année (lire ici) afin de reprendre à l’Anglaise MacArthur le record absolu en solitaire.
« Ha, c’est vous le trimaran Idec ! »
Pour Idec et Joyon, l’aventure continue donc avec un projet relancé sur 4 ans. « Aujourd’hui, Francis Joyon a été battu après avoir lui-même battu le plus fabuleux record, le tour du monde en solitaire » explique Patrice Lafargue. « Avec Francis, on a discuté pour ne pas laisser le record aux Anglais ! Comme il a la motivation et le talent, on a préparé un nouveau programme. Je suis très attaché à Francis. Sans lui le groupe ne serait pas dans la voile. Il faut donc lui donner les moyens de son talent ! » Et c’est ainsi que l’aventure est relancée pour un nouveau voilier aux couleurs d’Idec.
Pourtant, il s’agit là d’un partenariat à part. Si le sponsoring voile s’est inspiré de la course historique des voiliers de transport d’un comptoir à un autre (au plus rapide les meilleures denrées), le partenariat entre Idec et Joyon se place d’an l’ère de la communication interne. L’entrepreneur cherche avant tout un lien au sein du groupe et une image privilégiée auprès de ses clients (potentiels). « Des objectifs ? on n’en a aucun ! » affirme Lafargue. « On n’est pas une marque grand public. On ne peut donc pas traduire [ce partenariat] en objectifs. Mon groupe a évolué avec Francis Joyon et on n’a aucun objectif financier ni d’objectif de marketing car on n’a pas de projet de vente de produit. Le premier intérêt va donc vers le personnel. On est un petit groupe et voir notre marque dans les médias, moi, cela m’a touché. En plus, le personnel a le sourire jusqu’aux oreilles ! Francis nous a donc apporté une notoriété et partout l’accueil est favorable avec la phrase qui revient régulièrement : « Ha, c’est vous le trimaran Idec ! ». »
Par contre, il n’est pas question de parler de budget (qui serait de près de 700 000 € pour la campagne 2004). Il est « comme la longueur du bateau » sourit le Pdg lors de la conférence de presse lors de laquelle cette dernière n’a pas été révélée non plus. Reste que les 2 millions d’Euros pour le rachat des 32 mètres du trimaran Geronimo auraient été jugés trop élevés. En comparaison, un trimaran high-tech de 60 pieds coûte plus de 3 millions, un monocoque pour le Vendée Globe plus de 2 et un maxi-catamaran comme Orange II, le détenteur du Trophée Jules Verne (le tour du monde à la voile sans escale mais en équipage), dépasserait les 8 millions d’Euros. Le nouvel Idec, lui, bénéficiera d’une mise en œuvre qui permettra d’économiser 50% sur le coût d’une mise en œuvre high-tech comme on la retrouve dans ces autres séries. Et ce pour une taille de 24 à 30 mètres de long. Reste que la concurrence fourbit elle aussi ses armes pour bénéficier du gâteau médiatique exceptionnel d’un succès autour du monde.
Présentation de la société IDEC, filiale du groupe Acanthe Ingénierie
Le groupe Acanthe s’est constitué à partir de 1996 au gré des créations initiées par Patrice Lafargue son fondateur et actuel Président. Conçu comme un éventail complet de métiers et de services dédiés à la réalisation de projets d’immobilier d’entreprise, il comprend aujourd’hui de nombreuses filiales.
L’équipe IDEC réunit une vaste palette de compétences : architectes, ingénieurs d’affaires ingénieurs d’études et de travaux et offre un savoir-faire global afin d’accompagner chaque projet, de sa conception à sa réalisation. Cette vision globale associée à une capacité d’intervention à tout niveau de projet, constitue à la fois la force et l’originalité d’IDEC, qui apporte un soin tout particulier au respect de l’environnement des usagers de ses futures réalisations.
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