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Une belle brise de 18 nouds et des vagues d’1,50 m ont cueilli cet après-midi les derniers demi-finalistes de la Louis Vuitton Cup. C’était un match couperet pour les Espagnols. Et cette fois, ils n’ont pas résisté à l’estocade Kiwi. Dans des conditions de navigation plus proches de celles de la baie d’Hauraki en hiver que de Valencia en été, Dean Barker et ses acolytes s’imposent aisément devant le challenger local et s’envolent en finale de la Louis Vuitton Cup.
Emirates Team New Zealand rejoint Luna Rossa Challenge en finale
Au passage, cet ultime match a offert des images inédites des bateaux ferraillant dans la baie de Valencia : cockpits transformés en baignoire à chaque coup de gite, régleurs sous le vent barbotant dans leur baquet, équipiers espagnols armés de seaux pour écoper les paquets de mer.. A l’avant, les soutes se sont transformées en cavernes ruisselantes, tandis qu’un équipier néo-zélandais se blessait au doigt.
L’aptitude des équipages à bien manouvrer dans la brise mais aussi la fiabilité du matériel auraient pu influencer le dénouement de ce match. Mais il n’en fut rien. La supériorité de Barker au départ, l’aisance du Class America néo-zélandais dans ces conditions, associés à une bonne tactique de Terry Hutchinson, Ray Davies et Kevin Hall, ont été le juge de paix.
Match 7 -Emirates Team New Zealand bat le Desafío Español 2007 Delta 1:18
C’est un leitmotiv dans ces demi-finales : les victoires se jouent dans le pré-départ grâce à la capacité des barreurs à neutraliser très tôt leur adversaire. Aujourd’hui, c’est Dean Barker qui a contrôlé cette phase du jeu. A une minute du coup de canon, le barreur de NZL 92 réussit à pousser ESP 97 hors du cadre, puis se place tranquillement devant son étrave pour couper la ligne avec plus de deux longueurs de marge. A l’aise dans les conditions ventées rencontrées cet hiver lors de leurs entraînements à Auckland, les Néo-zélandais se contentent de faire fructifier leur avance et de couvrir le moindre mouvement de leur rival, au moins dans le premier louvoyage. Les deux longueurs de bonu s se transforment vite en centaines de mètres et les 38 secondes à la bouée au vent vont passer à 1:38 sur la ligne d’arrivée. La victoire d’Emirates Team New Zealand est sans appel. Les hommes de Grant Dalton ont rempli une partie de leur contrat. Dès le 1er juin, ils seront opposés aux excellents Italiens de Luna Rossa dans la finale de la Louis Vuitton Cup.
Au moment de franchir la ligne d’arrivée, les équipiers du Desafío vont se féliciter malgré la déception. Karol Jablonski, Luis Doreste, John Cutler et consorts réalisent une performance jamais égalée par un syndicat espagnol en quatre tentatives : atteindre les demi-finales de la Louis Vuitton Cup. Ils quittent la compétition la tête haute après avoir infligé deux défaites au favori kiwi. Leur excellente prestation crée un précédent dans l’histoire de la Coupe et tout porte à croire qu’ils seront de retour dès la 33e édition.
Le Protocol prévisionnel publié par le Defender Emirates Team New Zealand le 23 mai dernier, fruit de discussions impliquant toutes les équipes, marque différentes avancées que nous soutenons.
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Comment dit-on « there is no second » en italien ? La sélection du Challenger qui affrontera les Néo-Zélandais dans quelques jour pour la 37e édition du plus vieux trophée sportif du monde est terminée. Et ce sont les surprenants Anglais qui se sont imposés au terme d’une Louis Vuitton Cup pour laquelle il n’y a qu’un vainqueur. Les Italiens (…)
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Cette nuit, c’est passé par l’Ouest. A 4h00, Belgacom est en tête de la course avec 3,6 milles sur Groupama et Bonduelle pointe… 8e. Chez les monocoques, Sill Plein Fruit leader encore hier matin s’est recalé vers l’Ouest, a donc empanné et perd du terrain en route directe. Ecover, bien calé à l’Ouest, en profite et se glisse devant. Il pointe (…)
The Transat Jacques Vabre Race HQ in Paris has just received the news that Sergio Tacchini (Fauconnier/Proffit) is retiring to home base at Port La Foret in France. They managed to detail more of their incident this morning and here is a transcript of that explanation from their shore team.
Les concurrents mis à rude épreuve, par les conditions météo et pour certains, par la casse sur leur bateau, et déjà des escales programmées et un abandon… Dans les trois classes, les leaders poussent leurs machines aux limites de ce qu’ils jugent raisonnable... et ça tient !
Jean Luc Van Den Heede s’éloigne inexorablement des côtes brésiliennes et des températures clémentes. Depuis hier c’est en polaire et ciré que l’Amiénois navigue à l’approche des fameux quarantièmes rugissants.
With the arriving of Christian Saury took end this edition of the Transat 650. They were 60 single-handed skippers to start from La Rochelle on September 22nd : 27 in the serie division and 33 in the prototype one.
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As the 14 giant three-hulled speed machines were towed out of the Paul Vatine Basin in Le Havre mid-morning to begin their 5,300 mile transatlantic drag race, the sky cleared, the breeze filled in from the North at 12 – 15 knots, and the sun lit up the bay off St. Adresse – all the finest ingredients for a truly spectacular start !