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L’équipe néo-zélandaise n’a laissé aucune chance à son adversaire italien en finale de la Louis Vuitton Cup. Avec cinq victoires à zéro, les hommes de Dean Barker sortent grands vainqueurs de la série éliminatoire des challengers, seul et unique ticket d’entrée pour l’America’s Cup Match, où ils affronteront le Defender Alinghi à partir du 23 juin prochain. C’est la première fois dans l’histoire de l’épreuve qu’un des deux finalistes l’emporte sur un tel score.
Emirates Team New Zealand à un point du bonheur • 52 secondes d’écart
Emirates Team New Zealand a enfoncé le clou aujourd’hui en remportant largement son 4e match. 4-0, c’est le scénario rêvé pour le challenger de l’hémisphère sud tandis que Luna Rossa est menacé d’élimination directe. Dès demain, chaque face à face sera pour le syndicat de Patrizio Bertelli une question de vie ou de mort.
5 juin : Les kiwis à un point de l’America’s Cup
Comme l’avant veille, Luna Rossa part en tête puis Emirates TNZL prend les commandes pour ne plus les lacher…
MATCH 4 - Emirates Team New Zealand bat Luna Rossa Challenge. DELTA 00:52
Valencia, le 5 juin 2007 - Après un retard de 20 minutes en attendant l’installation du vent, irrégulier en direction et plus faible que prévu (7 à 9 nouds de nord-est), les deux Class America s’élancent à égalité, sur des bords opposés : Luna Rossa à droite au comité, Emirates Team New Zealand à gauche en bout de ligne. Une minute après le coup de canon, l’écart latéral entre les bateaux dépasse le kilomètre. Mais les Kiwis, qui n’aiment généralement pas perdre de vue leur concurrent, finissent par virer pour revenir au contact. Et pour la première fois depuis le début de ces finales, l’étrave de Luna Rossa croise devant celle d’Emirates Team New Zealand. Les Italiens ont en effet profité d’une généreuse bascule du vent à droite qui leur offre 100 mètres d’avance !
Selon la sacro sainte règle statistique qui veut que le bateau leader au premier croisement remporte le match, les spectateurs croient alors au possible retour au score des Italiens. A bord d’ITA 94, Spithill et ses comparses y croient aussi. Mais leurs espoirs seront de courte durée. Dans les minutes qui suivent, ils réalisent que leur adversaire avait deux coups d’avance sur l’échiquier. Au deuxième croisement, ETNZ est déjà revenu au contact à la faveur d’un autre caprice d’Eole. Le vent a cette fois basculé de 10 degrés sur la gauche. Luna Rossa commet l’erreur de virer trop tôt et se retrouve sous le vent de son rival : NZL 92 est bientôt en mesure d’écraser ITA 94 en cap et en vitesse. Très rapidement, Barker reprend les commandes d e la course : il ne lui reste plus qu’à pousser le bateau gris au dessus de la layline tribord pour enrouler la première bouée avec une marge de 19 secondes.
Sous spi, le scénario des trois matchs précédents se répète : dans le rôle du chasseur impuissant, Luna Rossa est de nouveau dans l’attente d’un signe des cieux. Mais l’équipe de Francesco de Angelis ne trouve aucune solution valable pour renverser la tendance. Dans les bords suivants, alors que les Italiens tentent des options opposées à leur rival, l’écart va se creuser inexorablement et se transformer en fossé.
Ce soir, le challenger de l’hémisphère sud s’est hissé à un point du bonheur tandis que les Italiens ont grillé tous leurs jokers. Mercredi, la messe pourrait être dite. Ce serait alors la toute première fois qu’une finale de la Louis Vuitton Cup se joue en 5-0.
Le Protocol prévisionnel publié par le Defender Emirates Team New Zealand le 23 mai dernier, fruit de discussions impliquant toutes les équipes, marque différentes avancées que nous soutenons.
Lorsqu’en avril dernier, Alinghi Red Bull Racing a décidé de ne pas participer à la 38e America’s Cup, c’était en raison de sérieuses préoccupations concernant l’administration et la gouvernance de l’America’s Cup par le tenant du titre, Team New Zealand.
Le plus vieux trophée sportif du monde ne déroge pas à sa maxime établie il y a plus de 170 ans, « il n’y a pas de second ». Et donc, qu’un seul vainqueur. Ce vainqueur étant, pour la 3e fois consécutive - la 5e au total - le Royal New Zealand Yacht Squadron. Le club et son équipe, Emirates Team New Zealand, sont les grands gagnants de cette (…)
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Photo : Illbruck on the way to the finish with the Sydney Opera House in the background. Photo : Daniel Forster illbruck
illbruck’s victory on the second leg of the Volvo Ocean Race was anything but straight forward. It is the story of disaster and a determined comeback in great style. With less than 24 hours at sea, the yacht flooded her bow section so bad that the bow was under water. In a dramatic team effort the crew managed to keep the yacht afloat and got (…)
Liz Baylis of San Rafael, Calif. won the Rolex Osprey Cup today, topping off four days of match racing here on Tampa Bay. Sailing with Baylis at this ISAF Grade 1 regatta were an all-California team of Aimee Hess (Oakland), Karina Shelton (Watsonville) and Stacie Straw (Marina del Rey). After a lack of wind yesterday afternoon forced the (…)
Troisième partie en image de la construction du Furtif 60. La construction de la coque se termine. Il est déjà temps de penser à l’après coque : Quille, safrans, dérives et surtout le gréement avec un mât et des voiles. Une coque ne suffit pas.
Photos et commentaires : Elie Canivenc
NewsCorp au passage de l’île d’Eclipse. Photo : Rick Tomlinson Electronic Image / Volvo Ocean Race
A 23h hier soir, les 2 concurrents leaders de cette deuxième étape de la Volvo Ocean Race, illbruck en tête, SEB dans son sillage, suivis de près par News Corp, Assa Abloy, Amer Sports One et Djuice, s’engageaient dans le Détroit de Bass qui sépare l’Australie de l’île de la Tasmanie.
Le port de Saint Malo en novembre 1998. Photo : Ch.Guigueno
Le Salon Nautique 2001 a été lancé dans une grande salle en mezzanine du premier hall. Loïck Peyron, Thomas Coville, Michel Desjoyeaux ou Karine Fauconnier rejoignent, entre autres skippers, une salle bondée. Il est 11h30 vendredi. C’est la présentation officielle de la Route du Rhum 2002. Avec un an d’avance, ses organisateurs sont prêts, tout (…)
Mistral 650 built in the South of France. Photo : J.Dubois
Mistral 650, TiZef, a Magnen design are the new designs that tries to follow the SuperCalin. They will try to break the supremacy of the Pogo. Jerome Dubois of the AMC Marine yard, is underway in the construction of his first Serie Class Mini. In the same time Ollivier Bordeau of the Latitude 4824 yard, known as the builder of Rolland designs, (…)
Deuxième partie en image de la construction du Furtif 60. Les “1100 kg de résine, 1500 m2 de fibre et 6 m3 d’Airex” sont utilisés petit à petit pour construire les bordés latéraux de la coque de 18 mètres de long à bouchain.
Photos et commentaires : Elie Canivenc
Elie Canivenc, étudiant en architecture navale à Southampton, ancien participant de la Mini-Transat 1999, construit un 60 pieds Open dans le but de participer au prochain Vendée Globe. A Pacques 2001, le mannequin est assemblé. “Nous visualisons l’engin… et l’ouvrage qu’il représente !” commente Elie qui pose devant son futur voilier. Le (…)
Le Mistral 650 en chantier dans le Var. Photos : J.Dubois
Jérôme Dubois du chantier naval AMC Marine poursuit à Roquebrune sur Argens dans le Var la construction de son mini de série. Pendant ce temps à Brest, Ollivier Bordeau du chantier Latitude 48° 24’ lance aussi un “bateau conforme à la jauge série”. Avec le Super Câlin et le plan Magnen qui serait en chantier en Normandie, la chasse au Pogo est (…)