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L’équipe néo-zélandaise n’a laissé aucune chance à son adversaire italien en finale de la Louis Vuitton Cup. Avec cinq victoires à zéro, les hommes de Dean Barker sortent grands vainqueurs de la série éliminatoire des challengers, seul et unique ticket d’entrée pour l’America’s Cup Match, où ils affronteront le Defender Alinghi à partir du 23 juin prochain. C’est la première fois dans l’histoire de l’épreuve qu’un des deux finalistes l’emporte sur un tel score.
Emirates Team New Zealand gagne le premier match… de 8 secondes
Les deux derniers challengers de la Louis Vuitton Cup ont offert du grand spectacle pour leur entrée en matière dans cette finale. Les deltas aux passages de marque parlent d’eux-mêmes : 12, 9, 11 et finalement 8 secondes sur la ligne d’arrivée.
1er juin : 8’ pour le premier match
Première victoire pour les Kiwis mais l’écart est infime
Valencia, le 1er juin 2007 -Grâce au travail remarquable de leur équipe météo et à un contrôle systématique, Dean Barker et ses hommes signent une première victoire psychologiquement importante pour leur camp. Mais devant la défense remarquable des Italiens aujourd’hui, l’équipe d’Emirates Team New Zealand a peut-être du souci à se faire. Le niveau exceptionnel de mat ch racing dévoilé aujourd’hui promet une série très disputée entre les deux finalistes.
MATCH 1 - Emirates Team New Zealand bat Luna Rossa Challenge. DELTA 0:08
Après un retard d’un peu plus de 20 minutes en raison d’une brise thermique oscillante, les deux équipes ont pu disputer la première manche des finales dans un vent compris entre 10 et 12 nouds. Malgré la pression qui pèse sur les concurrents à ce niveau de la compétition, le pré-départ est étonnamment paisible. L’équipe italienne entre tribord et semble vouloir la gauche du plan d’eau, mais se tient à distance du bateau néo-zélandais. Au final, les deux Class America s’élancent à égalité sur la ligne de départ. Après un long speed test sur bâbord, Dean Barker et ses hommes décident de virer, sans doute pour éviter de se faire embarquer au-delà de la layline tribord et pour bénéficier de la priorité sur leur adversaire. Ils ont su attendre le bon mome nt pour attaquer et leur patience est vite récompensée. Ils gagnent aussitôt une longueur d’avance grâce à une légère bascule à droite. A la première marque, ils affichent un delta de 12 secondes, le plus important de tout ce match !
Fidèles à leur stratégie de contrôle, les Kiwis couvrent les moindres mouvements de Luna Rossa et malgré plusieurs tentatives au portant, James Spithill et Torben Grael ne parviennent pas à percer le bouclier néo-zélandais. Ils doivent se contenter d’un écart réduit à 9 secondes à la deuxième marque. Le vent continue alors sa lente dérive vers la droite et pousse le comité de course à déplacer la bouée au vent de 10 degrés, profitant par la même occasion aux Kiwis, repartis sur la droite dans le deuxième près. Mais les Italiens sont coriaces. Ils défient leur adversaire dans un duel de plus de 20 virements de bord et maintiennent un écart plus qu’honorable. A la dernière marque, ITA 94 n’est que 11 secondes derrière NZL 92.
Le match est si serré que la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques. Emirates Team New Zealand a ainsi failli faire les frais d’un empannage un peu tardif aux deux-tiers du dernier portant. Luna Rossa, légèrement décalé sur la gauche, revient à tout juste 30 mètres du bateau noir et coupe la ligne d’arrivée huit petites secondes derrière NZL 92. Les Kiwis l’emportent, mais ils ont eu chaud.
Le Protocol prévisionnel publié par le Defender Emirates Team New Zealand le 23 mai dernier, fruit de discussions impliquant toutes les équipes, marque différentes avancées que nous soutenons.
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Photos et commentaires : Elie Canivenc
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Photos et commentaires : Elie Canivenc
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