Francis Joyon est de retour en Atlantique Nord. Son trimaran IDEC a franchi à 13h23, heure française, l’équateur pour la deuxième fois au cours de son périple autour du monde. Incroyable, Joyon et son bateau réalisent la deuxième meilleure performance de l’histoire de la voile entre Ouessant, son point de départ, et ce retour à l’équateur.
Mais pourquoi comparer la performance de Francis Joyon à celle d’Ellen MacArthur ? Le Français volant et la Dame anglaise ne sont plus sur la même planète. Avec plus de 12 jours d’avance à l’équateur (48 jours 2 heures 18 minutes contre 60 jours 13 heures 35 minutes), Idec laisse loin dans son sillage le trimaran d’Ellen. En fait, il faut comparer le parcours de Francis Joyon aux précédents tours du monde… en équipage. Effectivement, IDEC est de retour à l’équateur avec la deuxième meilleure performance de tous les temps comme le confirme ce tableau comparatif.
Années
Bateaux
Ouessant - 2e équateur
2005
Orange 2
40 jours 19 heures et 05 minutes
2007
IDEC
48 jours 2 heures 18 minutes
2004
Cheyenne
50 jours 3 h 2’
2002
Orange I
53 j 4 h 49’
2003
Geronimo
53 jours 9 h 37’ 39"
2004
Geronimo
54 jours 2 h 52’
On voit donc que Joyon fait mieux que les équipages de de Kersauson sur Geronimo, de Peyron sur Orange 1 et de Fossett sur Cheyenne. IDEC passe ainsi avec deux jours d’avance sur le géant Cheyenne et quasi exactement six jours d’avance sur Geronimo lors de son tour du monde 2004 (l’année du duel hors Trophée Jules Verne pour les Américains).
Si l’on se restitue par rapport au tour du monde final, voici les 3 meilleures performances en équipage :
Records autour du monde
1
Orange II
Peyron
2005
50 jours 16 heures 20 minutes 04 secondes
2
Cheyenne
Fossett
2004
58 jours 09 heures 32 minutes
3
Geronimo
de Kersauson
2004
63 jours 13 heures 59 minutes
Avec huit jours de retard sur Orange 2 qui avait mis quand même près de dix jours pour remonter l’Atlantique Nord, Joyon et IDEC sont sur un tableau de marche de 58 à 60 jours ! C’est donc dans les temps de Cheyenne en 2004 et sans doute mieux que Geronimo la même année.
Peu après le passage de l’équateur, Joyon, serein, pouvait savourer ses 18000 milles déjà accomplis. « Cela sent le retour à la maison ! L’Atlantique Nord correspond à un territoire qui m’est familier, que l’on connaît bien pour l’avoir traversé déjà à 25 reprises. Et c’est vrai que le sentiment de l’arrivée se fait plus présent. » Mais pas un mot sur le chrono possible. 58 jours ? Moins ? C’est pas Joyon qui lâchera un nombre avant d’avoir franchi la ligne d’arrivée entre Ouessant et le cap Lizard. Pourtant depuis que Thomas Coville a abandonné, le tourdumondiste a bien envie de mettre la barre au plus haut. On l’imagine bien.
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