Vingt-neuf solitaires ont pris le départ de la troisième édition de Cap Istanbul ce midi à Nice. Après un bon départ lancé à 12 heures dans la baie des Anges, Gildas Mahé a été le premier à passer la bouée de dégagement puis celle mouillée devant la digue du port de plaisance qui marquait la fin du parcours de lancement. Ils ont ensuite mis cap au sud pour rejoindre Cagliari en Sardaigne.
Il n’aura fallu que 44 minutes pour lancer cette troisième édition de Cap Istanbul, disputée en solitaire cette année alors que les deux précédentes éditions avaient été disputées en double. La baie des Anges était un peu agitée peu avant le départ et les Figaro-Bénéteau ont planté des pieux dans le clapot levé par le vent de sud-est de 10 à 12 nœuds. Peu après le top départ, le vent est légèrement tombé, mais le parcours de départ a été vite été bouclé par les concurrents. Derrière Gildas Mahé, le skipper de Comptoir Immobilier, on retrouvait Robert Nagy à la barre de Théolia et Christophe Bouvet sur Sirma.
Après ce petit parcours de départ, les marins ont dû vite faire un choix de route pour filer au Sud vers la Sardaigne. Il s’agissait de prendre rapidement un peu d’ouest pour aller chercher le Mistral ou bien de garder un peu d’Est pour aller longer les côtes corses. « Le Mistral est vraiment dans l’axe de Marseille et nous, à Nice, nous sommes plus à l’Est. On ne devrait pas avoir trop de vent fort donc, ça risque même d’être un peu mou aujourd’hui avant de trouver en soirée du nord à nord-est de 10 à 15 nœuds. Il faudra probablement attendre lundi pour avancer vite dans une vingtaine de nœuds de nord-ouest » expliquait Armel Tripon (Gédimat) avant le départ.
« Le jeu de ce début d’étape va être de réussir à s’extirper de ce trou d’air... peut-être en allant chercher les 30 nœuds de Nord-Ouest qui seront à l’ouest de notre route... Peut-être vaudra-t-il mieux jouer avec les petits airs sur la route directe. Bref, ça s’annonce compliqué », expliquait la veille Gérald Véniard, le skipper de Macif. L’information est complétée par l’analyse de Fred Duthil, skipper de Distinxion Automobile : « Il y a une dépression située sur le Nord de la Corse. Et elle est pile sur notre route ! Je le sens bien dans l’ouest… Il faut sans doute aller chercher le Mistral mais, une fois dedans… De toute façon on va vite voir au début comment ça part et où ça part. » Et effectivement, dès le parcours de départ terminé, la flotte s’est divisée. Un groupe partant au large alors qu’un autre filait vers l’aéroport, à l’ouest…
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