Akena Vérandas

Christophe Chabot : "100 % de nos objectifs"

"la voile et le Vendée Globe représentent un rêve pour beaucoup de gens"

samedi 1er novembre 2008Redaction SSS [Source RP]

Engagé sur l’édition 2004 – 2005 du Vendée Globe à la dernière minute, AKENA Vérandas revient aujourd’hui avec un projet plus structuré et plus ambitieux. L’entreprise vendéenne a en effet choisi d’accompagner son développement par un projet voile inscrit dans la durée. Christophe Chabot, Président de la société, explique la genèse de ce sponsoring ainsi que les raisons qui l’ont poussé à poursuivre l’aventure. Quand passion et raison ne font qu’un : rencontre avec le patron d’une entreprise qui ne connait pas la crise.


 Comment un sponsor comme AKENA Vérandas décide d’entrer dans la voile ?

Ca s’est fait un peu accidentellement. Nous avons eu une grosse opportunité il y a quatre ans. Quinze jours avant le départ, nous avons eu le coup de foudre pour un projet. Ça a représenté l’accomplissement d’un rêve car tout chef d’entreprise ou salarié rêve de voir son nom sur un bateau du Vendée Globe. Nous n’y avions pas vraiment réfléchi avant. A vrai dire, on ne croyait pas que c’était possible pour une petite entreprise comme nous d’être présent à un tel niveau. Ça a été un franc succès, c’était donc la réalisation d’un rêve accompagnant un business-plan qui fonctionne. Dès la fin de la dernière édition, nous avions le souhait de repartir sous deux conditions. Il fallait que l’entreprise poursuive son développement et que le projet soit plus structuré et plus ambitieux.

 Avez-vous pensé à d’autres sports ?

Pas vraiment. Je connais bien le football mais la voile et le Vendée Globe en particulier représentent un rêve pour beaucoup de gens. C’est un monde inaccessible que l’on rend accessible et les autres sports ne génèrent pas le même rêve.

 Y a-t-il un moyen objectif de mesurer les retombées de ce sponsoring ?

Ce n’est pas facile de connaître le retour sur investissement. Il faut une part de courage pour s’investir dans la voile car la plupart des dirigeants sont des gens pragmatiques et c’est impossible d’évaluer précisément les retombées. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. On mesure bien les retombées en interne mais ce qu’on ne maîtrise pas, c’est la notoriété. Sur l’édition précédente, le Vendée Globe a surdimensionné l’image de l’entreprise. Les gens nous voyaient plus gros que nous étions et ça nous a dopés.

 Et sur les ventes ?

On ne le sait pas. On imagine que oui, c’est-à-dire qu’entre deux produits identiques au tarif identique, le client, inconsciemment, préférera celui qu’il connait grâce au sponsoring. Nous offrons à nos clients des blousons et l’on voit qu’ils les portent avec une certaine fierté. Ils voyagent par correspondance et ce projet devient leur projet. Afin d’évaluer tout ça, nous ferons un bilan avec les commerciaux en mettant en place quelques indicateurs.

 En quoi le sponsoring d’AKENA Vérandas est-il différent de celui d’autres entreprises du BTP ?

Nous n’avons pas les mêmes problèmes que d’autres. Il faudrait vérifier sur le ponton mais je pense que nous sommes les seuls à nous adresser à des particuliers et chaque client ne fait qu’un seul achat dans sa vie, parfois deux mais c’est marginal. Nous avons à ce jour 100 000 clients et devons en trouver 500 ou 600 nouveaux chaque mois, nous recherchons donc une vraie notoriété.

 Vous avez racheté l’un de vos concurrents, Clover, l’année dernière, comment les salariés vivent-ils ce sponsoring ?

Au moment du rachat, nous n’avons pas voulu changer le nom de la société afin de ne pas créer de traumatisme mais les salariés s’identifient très bien au projet voile. Ils sont contents et fiers de faire partie d’AKENA Vérandas et une grande partie d’entre eux viendra pour le départ.

 Comment évaluez-vous la réussite de votre projet aujourd’hui ?

Nous avons rempli 100 % de nos objectifs. Nous avons un projet plus ambitieux qu’il y a quatre ans tout en profitant de l’événement au plus tôt avec un skipper et une équipe en conformité avec l’image de l’entreprise. Avec Arnaud, nous avons pris le temps de nous connaitre avant de nous engager et nous n’avons jamais été déçus. Il a la tête sur les épaules et n’a jamais fait de promesses impossibles à tenir.

 Le projet d’Arnaud ne joue pas le titre mais est-ce que la performance est pour autant secondaire ?

La performance n’est pas secondaire mais le classement n’est pas la priorité absolue. L’objectif que nous nous sommes fixés avec Arnaud est de nous rapprocher le plus possible de la meilleure performance du bateau qui est de 93 jours. Nous avons le skipper qui convient pour partir sur un projet plus ambitieux dans quatre ans. A terme, la victoire fait partie de nos ambitions même si l’on sait combien c’est aléatoire. Il faut bien sûr que le groupe poursuive son développement afin que le projet reste indolore financièrement.

 On parle beaucoup de la crise, est-ce qu’AKENA Vérandas est épargné ?

Nous ne sommes pas touchés. Nous travaillons avec le particulier et nos clients préfèrent investir dans un produit qui leur apportera du plaisir plutôt que de mettre leur argent sur un compte en banque. A ce jour, nous n’avons rencontré aucun problème et nous avons déjà rempli nos carnets de commandes pour 2009.

Info presse Agence Effets Mer / www.akenaverandas.com/voile/

Portfolio



A la une