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Thomas Coville a franchi la ligne d’arrivée du record du tour du monde en solitaire et en multicoque aujourd’hui, devant le phare du Petit Minou à Brest, samedi 17 janvier 2009 à 11 heures, 41 minutes et 57 secondes heure française. Le marin et son Maxi Trimaran Sodeb’O bouclent ce tour du globe en 59 jours, 20 heures, 47 minutes et 43 secondes. Il est le troisième marin après Francis Joyon et Ellen MacArthur à réussir ce tour du monde sans escale. L’un et l’autre ainsi qu’Olivier de Kersauson saluent le skipper de Sodeb’O et sa performance.
Seul à bord d’un bateau exigeant long de 32 mètres, repoussant sans cesse les limites d’une fatigue extrême, Thomas Coville signe ce matin le 4e temps absolu autour du globe, derrière les équipages de Bruno Peyron (2005) et Steve Fossett (2004) et le solitaire Francis Joyon (2008). S’il ne parvient pas à surpasser en rapidité Francis Joyon, lors de ce tour du monde, Thomas Coville a battu le 7 décembre 2008 son propre record de distance parcourue en 24h : 628,5 milles (1164 km) avalés à 26,2 nœuds (48,5 km/h) !
Francis avait parcouru l’an dernier 26 400 milles à la vitesse moyenne de 19,11 nœuds. La route de Thomas Coville est certes plus longue (28 125 milles) mais plus rapide (19,60 nœuds)
A l’entrée du goulet de Brest, les creux de trois mètres de la mer d’Iroise ont laissé place à une belle houle. Sous grand’voile à un ris et Solent, au portant et avec un vent de sud-ouest de 15-20 nœuds, le Maxi Trimaran revient à son point de départ qu’il avait quitté le 18 novembre 2008. Thomas a franchi la ligne debout à l’étrave de la coque centrale et les mains dans les poches.
– Francis Joyon : "Bravo Thomas, si la victoire n’a pas été au rendez-vous, il s’en est fallu de peu, et surtout, tu as su vaincre toutes les difficultés et tous les risques qui font le charme d’un tour du monde en multicoque et en solitaire. C’est en soi un vrai succès : bienvenue au club des fous de multi autour de la planète sans escale : seulement 3 membres pour le moment avec Ellen ! J’ai suivi ton trajet, sans jamais douter que tu pouvais rattraper ton retard, car le détour que tu as dû faire à la descente de l’Atlantique serait compensé par les vents contraires que j’avais rencontrés à la remontée de celle-ci. C’est passionnant de voir que sur un trajet aussi long, les moments météo favorables se compensent et arrivent à s’équilibrer !
Amitiés. Francis Joyon »
– Ellen MacArthur : « Seules trois personnes au monde ont connu la brutalité et le stress d’un tour du monde sans escale à bord d’un multicoque. L’un d’eux, un certain Monsieur Thomas Coville, vient juste d’arriver à Brest. Pour la plupart de ceux qui fêteront son arrivée, l’exploit inspirera admiration et respect, et parmi ces admirateurs je serai sans doute la plus fervente. J’ai connu cette épreuve, je l’ai vécue... mais Thomas l’a fait tellement plus vite que moi, sur un bateau plus exigeant, et se battant contre un chrono bien plus difficile à atteindre ! Thomas, les mots ne peuvent décrire ce que tu viens de vivre, mais toi tu sais... et tu sais que je sais. J’ai le plus grand respect qui soit pour ce que tu viens de réaliser. Tu es un héros. »
– Olivier de Kersauson aussi a tenu à saluer la performance de son ancien équipier sur un Trophée Jules Verne victorieux en 1997 : « Ce qui compte c’est la valeur des combats, les victoires, c’est la cerise sur le gâteau. Après c’est le destin, il y a des choses contre lesquelles on ne peut pas lutter. On ne peut pas lutter contre un système météorologique hostile. Les multicoques sont des bateaux stressants à piloter à grande vitesse. Il n’y a pas de repêchage. Si sur une erreur, on se met sur le toit, c’est vraiment fini. Vu le temps qu’il a fait sur le parcours avec la météo qu’il a eue, il a vraiment donné ! C’est la noblesse de ce sport. A l’impossible, nul n’est tenu ! Autant, je suis pour l’engagement et je trouve que partir en multicoque autour du monde c’est un truc formidable, risqué, casse-gueule, dangereux, intelligent, agressif. A partir du moment où on a tout donné, il n’y a pas de tristesse à avoir. Ce que Thomas a fait sur l’Atlantique est le résultat d’une vraie connaissance et d’une vraie maîtrise. Lui et le bateau ont vraiment le niveau du record ; ils ont eu des météos vraiment défavorables. Ce n’est pas humiliant. Bien sûr, il faut recommencer. Mais c’est comme ça que ça s’affine. Ça n’empêche pas de saluer avec intérêt sa belle navigation, surtout en conditions hostiles. »
Record de l’océan Indien (Bonne Espérance - Tasmanie) – IDEC en déc. 2007 : 9 jours, 12 heures, 6 minutes, 5 182 milles à 22,7 nœuds
– SODEB’O - 16/12/08 : 11 jours, 11 heures, 31 minutes, 5 575 milles à 20,2 nœuds
– Ecart : 1 jour, 23 heures, 25 minutes
Record du Pacifique (Tasmanie - Cap Horn) – IDEC en déc. 2007 : 10 jours, 14 heures, 26 minutes, 5 245 milles à 20,6 nds
– SODEB’O - 28/12/08 : 12 jours, 4 heures et 46 minutes, 6 051milles à 20,7 nds
– Ecart : 1 jour, 14 heures, 20 minutes
Record équateur-équateur – IDEC en janv. 08 : 41 jours, 9 heures, 14 minutes, 19 265 milles à 19,4 nœuds
– SODEB’O : 43 jours, 5 heures, 11 minutes, 20 671 milles à 19,9 noeuds
Ecart : 1 jour, 19 heures, 57 minutes
Record du tour du monde en solitaire en sans escale (Brest-Brest) – IDEC en janv. 08 : 57 jours, 13 heures, 34 minutes, 6 secondes, 26 400 milles à 19,11 nœuds
– SODEB’O le 17/01/09 : 59 jours, 20 heures, 47 minutes, 43 secondes, 28 125 milles à 19,60 noeuds
– Ecart : 2 jours, 7 heures, 13 minutes, 37 secondes
Pendant ce tour du monde, Thomas Coville a amélioré le 7 décembre son propre record des 24 heures avec 628,5 milles parcourus à la vitesse moyenne de 26,19 nœuds (contre 619,3 en 2007)
Investis depuis 2009 dans le domaine de la course au large, depuis 2010 au côté de Lionel Lemonchois et depuis 2012 avec le maxi trimaran de 80 pieds, Prince de Bretagne choisit aujourd’hui de réorienter sa communication. En effet, après neuf années de sponsoring voile, levier de communication puissant qui a permis à la marque de développer sa (…)
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