Solidaire du Chocolat

Tanguy de Lamotte : "Jean [Galfione] est venu très vite dans mes choix pour la Solidaire du Chocolat"

vendredi 13 janvier 2012Redaction SSS [Source RP]

Au départ de Nantes St-Nazaire, Tanguy de Lamotte défendra son titre sur la Solidaire du Chocolat qu’il avait remporté en 2009. Pour cette première grande épreuve de la saison sur le circuit Class 40, il a choisi d’embarquer Jean Galfione à bord d’Initiatives-Alex Olivier. Le 11 mars prochain, les deux hommes mettront le cap sur le Mexique pour rallier Progreso avec l’idée de briller une nouvelle fois.


Pourquoi avoir choisi Jean Galfione ?

Tanguy de Lamotte : « Nous avons déjà navigué ensemble et on se connaît bien. Jean est venu très vite dans mes choix pour la Solidaire du Chocolat. Il est super motivé, il apprend vite et humainement il est top. Je sais que pendant ces trois semaines de mer, nous allons bien nous entendre et puis nous sommes très complémentaires. Je recherche toujours le mélange des genres et j’aime bien m’entourer de personnes au background différent du mien. Avec son expérience d’athlète de haut niveau et sa carrière de perchiste, il a une manière intéressante d’analyser les choses. Et puis, ce sera sa première transatlantique, je suis ravi de l’accompagner et de partager cette aventure avec lui. »

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Jean Galfione : « J’ai rencontré Tanguy en 2009 au Salon Nautique après sa victoire sur la Solidaire du Chocolat. On s’est revu à Glisse en Cœur avec Mécénat Chirurgie Cardiaque car nous étions dans la même équipe et nous avons sympathisé. Il m’a beaucoup aidé et conseillé sur la construction de mon bateau. Nous avons navigué ensemble en participant au Grand Prix de Douarnenez et à la Normandie Chanel Race. Alors quand il m’a proposé de participer à Solidaire du Chocolat, j’ai tout de suite accepté. »

Comment va se passer votre préparation ?

Tanguy : « Initiatives – Alex Olivier est encore en chantier suite à la perte de la quille sur la Transat Jacques Vabre. Une nouvelle quille va arriver dans moins d’un mois et la mise à l’eau est prévue fin février. Ensuite, nous allons naviguer le plus possible avant de convoyer le bateau jusqu’à Nantes. Même si cela semble court, je ne suis pas inquiet car nous avons déjà beaucoup navigué ensemble avec Jean mais aussi séparément, donc nous seront prêts. »

Y-a-t-il des points communs entre l’univers de la perche et la voile ?

Jean : « Il n’y a pas de parallèles à faire entre la voile et la perche hormis peut-être la concentration. On est sur des plages de concentration assez longues quand on prend un quart. Le sérieux du projet on le retrouve dans tous les domaines quand on fait du haut niveau. Je sais comment on doit s’organiser et l’investissement qu’il faut pour que ça marche, ce sont des choses que j’ai apprises grâce au sport. C’est le vrai point commun, je vois les liens directs qu’il y a avec l’athlétisme de haut de niveau. Après les gestes, l’aspect physique c’est différent, ce n’est pas le même effort, ce ne sont pas les mêmes douleurs, c’est quasiment l’opposé. Je trouve que dans la voile il y a une part d’humilité énorme face à la mer qui nous rend plus humain. »

 Info presse Windreport’

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