Volvo Ocean Race
Ian Walker : "on ne peut pas continuer comme ça"
Seul, le skipper d’Abu Dhabi critique l’état des VOR70 après l’étape casse-bateaux du Cap Horn
vendredi 13 avril 2012 – Information Volvo Ocean Race
La cinquième étape de la 11e édition de la Volvo Ocean Race, entre la Nouvelle-Zélande et le Brésil, a connu le plus important nombre d’avaries au sein de la flotte à ce jour. Après un parcours de 6700 milles, un seul bateau - PUMA Ocean Racing - est arrivé indemne.
Chris Nicholson, skipper de CAMPER avec Emirates Team New Zealand, est en train de remonter en course le long des côtes de l’Argentine pour prendre les 15 points de la quatrième place.
Nicholson décrit les bateaux de la dernière génération (sur cette édition, ils le sont tous à l’exception de Team Sanya) comme aussi difficiles à construire qu’à naviguer, mais précise que ce défi fait partie intégrante de la Volvo Ocean Race dans l’esprit de ses fans. Selon lui, ce fait est parfaitement intégré par les marins professionnels qui mènent ces bateaux.
« Vous ne pouvez pas produire des voiliers plus rapides, qui offrent une action aussi passionnante au large et dans les épreuves In-Port. Vous ne pouvez pas offrir la vitesse et des sensations fortes sans qu’il y ait un peu de casse.
« J’imagine qu’il y a des opinions très différentes ici et là ; mais tous ceux qui naviguent à bord de ces Volvo Open 70 savent très exactement de quoi ils sont capables, » ajoute Nicholson.
« Nous pourrions faire cette course sur des bateaux avec des coques en acier en avançant à 12 nœuds maxi et ne rien casser. Ce serait la meilleure façon de faire fuir le public.
« J’aime la formule que nous avons actuellement. Elle apporte un vrai challenge et c’est une des raisons pour laquelle cette course attire les meilleurs marins du monde. Ce sont des bateaux plutôt cools mais difficiles - et c’est ainsi que ça doit être à ce niveau de sport. »
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