C’est hier soir, à 22h30, que Bernard Stamm en a fini avec son tour du monde en solitaire. 88 jours 10 heures 27 minutes et 10 secondes après son départ, il a retrouvé sa famille, son équipe, ses partenaires et l’enthousiasme du public vendéen. Malgré l’heure tardive, les Sablais n’ont pas manqué le rendez-vous attendu de si longue date par le skipper de Cheminées Poujoulat et sont venus saluer comme il se doit la première remontée du chenal de ce marin qui a définitivement marqué l’histoire du Vendée Globe de sa ténacité, de son engagement et de son honnêteté.
Après quelques heures de sommeil à terre, dans un vrai lit, le Suisse s’est prêté au jeu de la traditionnelle conférence de presse. Un moment tout à la fois drôle et émouvant, à son image. Un reflet de l’incroyable parcours qu’il a déroulé depuis le 10 novembre dernier. Morceaux choisis...
Continuer hors course : une évidence ?
" Pour moi c’était logique de rentrer aux Sables d’Olonne. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Laisser le bateau, prendre un avion et demander à quelqu’un de le ramener ? Impossible ! Et puis il y avait le projet Rivages et le fameux Mini Lab initié par la Fondation Sandoz et mené avec Océanopolis et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Lui il a continué à faire des analyses d’eau, sur tout le parcours. Rien ne nous empêchait de mener ce projet là à bien. Il y a juste eu deux arrêts : un problème de soft et quand je n’avais plus de courant, il n’y en avait plus pour le Mini Lab non plus.
Le début des problèmes :
" Quand je suis repassé en tête dans l’Indien, c’est le jour où les problèmes se sont vraiment dégradés. Les premiers je l’ai ai eu dès le deuxième jour de course, quand l’hydrogénérateur s’est arraché de son support. Par contre là, j’avais des solutions de rechange parce j’avais encore du fuel. Je pouvais courir à peu près mais je repoussais le problème. Je savais qu’à un moment donné ça allait venir. J’ai essayé plein de trucs : restrater, solidifier le support... mais ça n’a pas marché.
Ton état physique ?
" J’ai perdu 7 kilos. Je n’avais pas beaucoup de gras et là il n’y en a plus ! Comme je n’avais pas assez de gras, j’ai pris un peu de muscle là où ça ne servait pas pour en mettre où il y avait besoin. Mon souci de colonne de winch a puisé dans les réserves. Ce problème a rendu le bateau très dur. On a fait un entraînement physique avant, mais ce n’était pas adapté à la course que j’ai faite. C’était adapté à une course sans souci. C’est tout le problème de la préparation
Satisfaction d’avoir ramené le bateau ou frustration de n’avoir pu défendre de réelles chances ?
" Il y a un peu des deux. Mais il n’y a pas de fatalité dans ce qui arrive. On paie un peu les premiers retards qu’on a eu dans ce projet. Le fait d’avoir tapé un container dans la Transat Jacques Vabre a fait très très mal à notre programme. Il manque deux transats. Ces bateaux là sont compliqués. Comme ce sont des prototypes, ce sont des choses qu’on met en place et qui sont à tester sur la durée. Il n’y a que les transats pour le faire et ça nous a fait défaut. Le temps d’aller chercher le bateau et de le reconstruire, ça a créé un décalage dans notre préparation par rapport aux autres qui était très pénalisant. Ca aurait pu marcher mais il y a des choses à côté desquelles on est passé. La particularité aussi c’est que c’est un plan Juan Kouyoumdjian et qu’il n’avait pas de petit frère. On n’a pas pu se servir de l’expérience des autres pour avancer plus vite. On a fait des erreurs de conception comme le roof par exemple, que l’on a du modifier avant le Vendée Globe. Il y a un paramètre que j’ai zappé c’est la protection. Tout ce temps là tu le paie et le chantier que tu n’as pas fait à terre, tu le fais en course...
Paul Meilhat, le skipper de Biotherm, a transformé sa promesse d’avant-course en une domination précoce, menant The Ocean Race Europe vers la mer du Nord après 24 premières heures de course, propres et maîtrisées.
Incident au départ pour Ambrogio Beccaria et l’équipage d’Allagrande Mapei lors de la première étape de The Ocean Race Europe (TORE). À peine deux minutes après le coup d’envoi de la course, les IMOCA Allagrande Mapei et Holcim-PBR sont entrés en collision. Aucun blessé n’est à déplorer, mais les deux bateaux ont dû regagner immédiatement le (…)
Le skipper normand Fabien Delahaye a remporté avec brio la deuxième étape de Les Sables – Horta – Les Sables. En s’imposant en solitaire au terme d’un parcours complexe entre les Açores et la Vendée, il prend également la tête du classement général de cette 10e édition.
Au terme d’une bataille acharnée et grâce à une option sud audacieuse, le skipper du Class40 LEGALLAIS s’offre la victoire sur ce retour des Açores après 5 jours 20 heures 39 minutes et 26 secondes de compétition. Troisième de la course aller en double, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher remportent le classement général* de cette épreuve (…)
La Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne revient en 2026 avec un parcours innovant et inédit : au départ des Sables d’Olonne, les skippers devront franchir le cercle polaire arctique – soit 66° Nord – pour la toute première fois, mais à la longitude de leur choix, avant de revenir dans le célèbre port vendéen. Une révolution dans le monde de la (…)
Le team MACIF Santé Prévoyance a franchi en tête la ligne d’arrivée de la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire Nord, ce samedi 5 juillet à 15h10. Après 6 jours, 01 heure et 10 minutes d’une boucle exigeante autour des îles Britanniques, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et (…)
Two weeks after a breakage of the masthead prematurely interrupted Orange’s adventure in the Jules Verne Trophy, Bruno Peyron, his crew and the technicians from the Multiplast yard have pulled off the improbable gamble of reconstructing and assembling some 4 metres of mast in record time.
"A little over 9 days to reach the equator isn’t an achievement that will go down in the record books", said Olivier de Kersauson in his radio bulletin today.
A bord de Geronimo ce mercredi. Photo : Cap Gemini Ernest & Young - Schneider Electric http://www.grandsrecords.com
« Un peu plus de 9 jours pour franchir l’équateur, ce n’est pas un score qui restera dans les annales » constatait Olivier de Kersauson à la vacation du jour. « Avec un bateau comme Geronimo, sans fanfaronner, on peut prétendre passer dans l’hémisphère sud en 6 jours. On a vécu un Pot au Noir horrible.
Bruno Peyron l’a confirmé lors d’une conférence de presse tenue ce midi à Paris, Orange devrait être prêt pour repartir autour du monde dès la fin de la semaine. L’équipe de l’organisateur de The Race profitera d’une fenêtre météo favorable samedi midi pour partir aux trousses de Geronimo.
Mike Horn est parti aujourd’hui 26 février 2002 du Cap Arktichevsky, au nord de la Sibérie, pour la première partie de son expédition ARKTOS, qui le mènera à travers l’Arctique jusqu’au Pôle Nord. Sa marche jusqu’au Pôle devrait durer environ deux mois.
Ce premier tour de chauffe sur le plan d’eau des Jeux 2004 s’achève sur de belles performances tricolores. Le Finn, la Mistral ou l’Europe remportent leur lot de médailles. Les premiers enseignements sont très instructifs.
With 200 miles still to go to the equator (at 13:00 GMT today), sailing conditions are hardly in Geronimo’s favour. The ten or so knots of wind available mean that the Cap Gemini Ernst & Young - Schneider Electric team trimaran is making very slow headway towards the Southern Hemisphere.
A 200 milles de l’équateur (à 13 h TU), les conditions de navigation ne s’arrangent guère pour Geronimo. Le vent d’une dizaine de nœuds rencontré par le trimaran du team Cap Gemini Ernst & Young - Schneider Electric cet après-midi ne lui permet de progresser qu’à faible allure vers l’hémisphère sud. « Même les prévisions météos sont dans (…)
Girls are no more on Club Med’ sails. They are at the helm ! Photo : Ch.Guigueno
Sailing legend Tracy Edwards is to take on the world again. The pioneer of all female sailing projects has acquired the record breaking 110 foot maxi-catamaran Club Med, renamed it Maiden II, re-formed her crew of expert women sailors, and is about to embark on a challenging three year programme which includes participation in both the Jules (…)
Voici donc (encore) un nouveau venu dans la classe des minis de série. Le Zéro est issu des plans de l’architecte naval Rochelais Marc Lombard, auteur entre autres du prototype 650 de Lionel Lemonchois, des Open 60 de Roland Jourdain et Catherine Chabaud et du nouveau Figaro Bénéteau.