A bord du M34 Bretagne – Crédit Mutuel Elite, Nicolas Troussel et son équipage se sont emparés de la 3e place de l’édition 2013 du Championnat de France Elite de Course au Large en Equipage. Suite à l’annulation de la dernière épreuve méditerranéenne, le Championnat s’est joué uniquement sur deux étapes : la Normandy Sailing Week, début juin au Havre, et le Tour de France à la Voile, en juillet.
Nicolas, es-tu satisfait de cette 3e place au Championnat de France Elite de Course au Large en Equipage ?
"Oui, une place sur le podium est toujours bonne à prendre, d’autant que nous avons mis du temps à décoller dans la saison et à obtenir des résultats à la hauteur de nos espérances. Ce qui est dommage, c’est d’avoir loupé la deuxième place de vraiment pas grand chose : Courrier Dunkerque nous a devancés d’un point sur la Normandy Sailing Week et de 14 points dans le Tour de France à la Voile. C’est d’ailleurs la troisième fois de suite que nous terminons 3e du rendez-vous majeur du circuit M34. J’ai senti une progression de l’équipage, dommage que cela ne se soit pas concrétisé dans le classement... En revanche, la place de leader était imprenable : encore prenable à la Normandy Sailing Week, l’équipage de Groupama 34 a été intouchable sur le Tour."
Une troisième étape était prévue en septembre, la Med Race. Mais elle a été annulée faute de participants. Tu le déplores ?
"Bien sûr. Nous aurions bien aimé valider nos performances et même progresser lors de la Med Race. Je ressens un goût d’inachevé. Le fait que le Championnat de France ait été amputé d’une épreuve démontre qu’il y a un souci dans la classe M34, qui n’a pas réuni plus de douze bateaux au Tour de France à la Voile cette année. Si la quantité n’était pas là, donc, il y avait en revanche de la grande qualité. Je sens que le niveau sur l’eau est monté d’un cran depuis ma première saison en 2011. Sur les bateaux qui jouaient le podium, on trouvait à tous les postes de très bons marins venus d’horizons divers."
Ton équipage a-t-il pleinement répondu à tes attentes ?
"Oui. J’ai choisi de courir avec un équipage resserré de douze personnes cette année. Une bonne option pour la cohésion, les automatismes, l’implication et la motivation des équipiers. Il fallait simplement gérer la fatigue, surtout sur le Tour qui est une épreuve longue et intense. Mais cela s’est bien passé, je suis très content de mon équipage."
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