Jusqu’au raz Blanchard à 20 milles de l’arrivée finale, l’issue de cette 45e édition de La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire était incertaine : Jérémie Beyou (Maître Coq) avait les atouts en main, mais de jeunes loups restaient embusqués à quelques encablures prêts à bondir à la moindre incartade du leader… Au fil des quatre étapes sacrant quatre vainqueurs à chaque escale, le déroulé de la course a mis sur la touche plusieurs des grands prétendants à la victoire !
Avec son préparateur Enzo, Yann Eliès installe un nouveau mât et c’est au crépuscule que les 38 solitaires s’élancent pour la plus longue des étapes de cette 45e édition. Joan Ahrweiller (Région Basse Normandie) doit rapidement abandonner après avoir talonné violemment sur la digue de Plymouth quand la flotte s’échappe sous spi vers les îles Scilly. Ce premier bord est fatal pour tous ceux qui ont trop taquiné les côtes de Cornouaille et c’est le duo Gildas Morvan (Cercle Vert) et Yann Eliès qui mène la danse pour un long bord de vent de travers vers l’Irlande.
Mais c’est arrêt buffet dans un calme avant d’atteindre la bouée Stag, puis une petite brise d’Est se lève pour rallier le phare du Fastnet dans le sillage de Yann Eliès… Le leader ne sera plus inquiété jusqu’à l’arrivée, et derrière c’est le petit train pour ce long bord de vent de travers dans un flux instable qui sollicite énormément les solitaires. Seule opportunité de se démarquer, passer par le Sud du DST (séparation de trafic maritime) des Scilly ce que font Alain Gautier (Generali) et Nicolas Jossier sans succès, mais sans perte non plus. Le long bord de près dans 15-20 nœuds d’Est entre l’archipel anglais et Roscoff ne change pas la hiérarchie, si ce n’est que les écarts se creusent entre le premier et ses poursuivants…
Classement de la deuxième étape (de Plymouth à Roscoff : 535 milles)
Les Figaro Beneteau 3 ont tiré leurs derniers bords ce samedi, offrant un ultime ballet en baie de la Forêt, malgré une journée marquée par un vent capricieux. Après seize jours intenses et aux multiples rebondissements, Paprec by Normandy Inshore Program grave son nom sur le prestigieux Trophée du Tour Voile. Dunkerque-Kiloutou et La Réunion (…)
A 16 heures, 21 minutes et 14 secondes, le Groupe Réel a passé la ligne devant Port Haliguen. Alexis Loison et Corentin Horeau sont vainqueurs de la 15e édition du Tour Bretagne Voile !
La SPL Bretagne Plaisance s’engage aux côtés de deux jeunes navigateurs malouins de 22 et 23 ans, Marie-Adélaïde Le Gué et Alexandre Carlo, pour promouvoir la voile de compétition, l’innovation et l’inclusion. En devenant sponsor principal du Figaro Bénéteau 3 N°44, Bretagne Plaisance accompagnera LGC Sailing jusqu’à fin 2027, soit sur plus (…)
C’est officiel, le parcours de la 56e édition de La Solitaire du Figaro Paprec a été dévoilé par OC Sport Pen Duick, organisateur de l’épreuve. Avec 1850 milles de course entre Rouen (Seine Maritime), la Baie de Morlaix (Finistère), Vigo (Espagne) et une arrivée exceptionnelle dans le Cotentin à Saint-Vaast-La-Hougue (Manche), ce nouveau (…)
Charlotte Yven et Hugo Dhallenne remportent ensemble la Transat Paprec 2025, au terme d’un final haletant. Arrivés à Saint-Barthélemy ce vendredi 9 mai à 8h18 (heure française), après 18 jours, 19 heures, 16 minutes et 54 secondes de mer, ils signent une performance de haut vol, 42 minutes devant leurs poursuivants directs. Un sacre qui fait (…)
Ils faisaient partie des grands favoris de cette édition. Deux ans après sa victoire avec Loïs Berrehar, Charlotte Yven a décidé de s’élancer à nouveau avec Hugo Dhallenne, un des skippers les plus performants de la classe. Skipper Macif a impulsé le tempo tout au long de la course avant de faire la différence dans les dernières heures. En (…)
Le Néo Zélandais, vainqueur de la Whitbread, deuxième détenteur du trophée Jules Vernes et double vainqueur de la Coupe de l’America aurait été assassiné ce matin en Amazonie.
La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
Le nouveau Figaro Bénéteau serait-il déjà un succès ? La classe Figaro Bénéteau reconnaît comptabiliser entre 20 et 25 intentions d’achat. Le chantier Bénéteau qui a promis de construire 50 bateaux en un an remplit son carnet de commandes.
Après une saison record dont la principale épreuve était la Transat Jacques Vabre en double, Franck Cammas et Alain Gautier ont terminé au coude à coude. Chacun marque 78 points sur la saison mais c’est le skipper de Groupama qui s’impose grâce à sa victoire dans la transatlantique.
Onze skippers sont classés (Joyon, Duprey et Richards n’ont (…)
Le premier Open 570 exposé à la Porte de Versailles. Déjà dix commandes. Photo : Ch.Guigueno
Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
Laurent Brossat devant le Fun Power exposé au salon nautique de Paris. Photo : Ch.Guigueno
La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
L’Australienne Layne Beachley vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif en se qualifiant pour les quarts de finale du Billabong Pro Maui. Sa compatriote Neridah Falconer s’adjuge de son côté l’épreuve en battant en finale Pauline Menczer.
Australian Layne Beachley today reached an ’Everest’ of a career goal by equaling the previous record set of four consecutive world titles by claiming her fourth at the Billabong Pro Maui, the final women’s World Championship Tour (WCT) of 2001. Neridah Falconer, meanwhile, achieved her own milestone this afternoon by defeating 1993 world (…)
illbruck arrive à Sydney à 2 heures GMT ce matin. Photo : Daniel Forster / illbruck
En franchissant en vainqueur, à 01h 22 (heure française – 11h 22 heure locale) la ligne d’arrivée de la seconde étape Cape Town – Sydney, illbruck signait une magnifique victoire, arrachée aux différentes fortunes de mer qui ont éprouvé l’équipage battant pavillon allemand depuis le début de cette manche de 6 550 milles. Les ennuis de illbruck (…)