Les spectateurs ont assisté à un passage de ligne sportif dans le chenal de Concarneau ce samedi midi. Au terme de 45 heures de course, Corentin Horeau (Bretagne Crédit Mutuel Performance) remporte la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten 2015, devant Gildas Mahé (Qualiconfort The Best Watches) et Yann Eliès (Groupe Queguiner Leucémie Espoir). Un joli podium qui scelle une édition complète et variée pour les Figaro Bénéteau 2, à 3 semaines du départ de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire.
Les conditions étaient toniques et variées pour cette 39e édition de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten et au terme des deux jours de course, les organismes des marins sont fatigués. Peu de sommeil, peu de répit, peu de temps pour manger : l’entrainement idéal avant leur échéance majeure de la saison.
« Corentin Horeau – 1er – Bretagne Crédit Mutuel Performance : « C’est sûr que le début de saison n’a pas forcément été à la hauteur de mes objectifs donc cette victoire fait du bien, juste avant la Solitaire du Figaro. Ça s’est bien passé du début à la fin, on est bien parti avec Gildas la première nuit vu que ça partait un peu par devant. Il y a juste Yann qui est revenu de nulle part hier soir. J’avais vraiment peur de me faire avaler mais j’ai réussi à tenir. Dans ma tête je me disais : « ce n’est pas possible, on a le même bateau il ne reviendra pas ! Je suis très content d’avoir réussi à tenir la vitesse, et je suis content d’avoir été l’initiateur des manœuvres et j’étais serein ! Je suis maintenant en confiance, et mentalement ça fait plaisir ! » »
Gildas Mahé – 2e – Qualiconfort The Best Watches : « Sur cette course, il fallait bien partir dès le début car il n’y en a qu’un qui a réussi à remonter un peu la flotte, c’est Yann. Il fallait être bien au raz de Sein et aux Pierres Vertes, car après il n’y avait plus grand-chose à jouer sur les longs bords tout droit. Le bord le plus difficile était clairement entre les Birvideaux et l’île d’Yeu : on a failli faire un gentleman agreement à la VHF, suite à une proposition de Yann : « A la VHF, il a dit : « dans 5 secondes on affale tous le spi, on passe sous génois comme ça on pourra enfin manger avant l’ile d’Yeu. » Comme on dit dans le jargon, on était sur les portières, c’est-à-dire sur la tranche, les chandeliers dans l’eau, à passer son temps à border-choquer sur les winches pendant 50 milles ! Sur ce bord-là, on n’a pas dormi du tout ! En tous cas c’était une belle rentrée scolaire pour moi et c’est positif à l’approche de la Solitaire du Figaro. »
Yann Eliès – 3e – Groupe Queguiner Leucémie Espoir : « C’était une bonne régate ! Je suis parti à la cool en me disant qu’il y aurait plein d’opportunité pour revenir, mais j’ai dû partir trop tranquillement car j’ai vu tout le monde me passer devant sur les premiers bords. A un moment ça a commencé à m’énerver. J’ai essayé des trucs un peu dans tous les sens mais ça ne passait pas jusqu’à ce que je me rende compte que l’anode était coincée dans l’hélice et qu’elle accrochait toutes les algues. Ça m’a beaucoup ralenti sans que je comprenne pourquoi. J’ai finalement réussi à la perdre comme par enchantement et c’est bien reparti. J’ai réussi à bien remonter la flotte jusqu’à l’île d’Yeu. Après ça, c’était impossible de revenir sur le premier car c’était du tout droit. Je n’ai pas réussi à faire la différence en vitesse sur ce dernier bord. C’est étrange mais plus on s’approche de la tête de la flotte, moins ils font d’erreur et c’est plus difficile ! D’autant qu’ils ne m’ont pas écouté lorsque j’ai proposé par VHF hier d’affaler tous le spi pour lancer le génois à la place et avoir un peu de temps pour se reposer ! (rires) »
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A 16 heures, 21 minutes et 14 secondes, le Groupe Réel a passé la ligne devant Port Haliguen. Alexis Loison et Corentin Horeau sont vainqueurs de la 15e édition du Tour Bretagne Voile !
La SPL Bretagne Plaisance s’engage aux côtés de deux jeunes navigateurs malouins de 22 et 23 ans, Marie-Adélaïde Le Gué et Alexandre Carlo, pour promouvoir la voile de compétition, l’innovation et l’inclusion. En devenant sponsor principal du Figaro Bénéteau 3 N°44, Bretagne Plaisance accompagnera LGC Sailing jusqu’à fin 2027, soit sur plus (…)
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Le Néo Zélandais, vainqueur de la Whitbread, deuxième détenteur du trophée Jules Vernes et double vainqueur de la Coupe de l’America aurait été assassiné ce matin en Amazonie.
La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
Le nouveau Figaro Bénéteau serait-il déjà un succès ? La classe Figaro Bénéteau reconnaît comptabiliser entre 20 et 25 intentions d’achat. Le chantier Bénéteau qui a promis de construire 50 bateaux en un an remplit son carnet de commandes.
Après une saison record dont la principale épreuve était la Transat Jacques Vabre en double, Franck Cammas et Alain Gautier ont terminé au coude à coude. Chacun marque 78 points sur la saison mais c’est le skipper de Groupama qui s’impose grâce à sa victoire dans la transatlantique.
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Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
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La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
L’Australienne Layne Beachley vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif en se qualifiant pour les quarts de finale du Billabong Pro Maui. Sa compatriote Neridah Falconer s’adjuge de son côté l’épreuve en battant en finale Pauline Menczer.
Australian Layne Beachley today reached an ’Everest’ of a career goal by equaling the previous record set of four consecutive world titles by claiming her fourth at the Billabong Pro Maui, the final women’s World Championship Tour (WCT) of 2001. Neridah Falconer, meanwhile, achieved her own milestone this afternoon by defeating 1993 world (…)
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