Le skipper Aquitain Lalou Roucayrol et son équipage ont remporté ce mercredi 20 juillet la Transat Québec – St Malo dans la catégorie des Multi 50. Parti le 10 juillet dernier à 19h (HF), le Multi 50 Arkema a mis 9 jours, 9 heures, 0 minute et 58 secondes pour parcourir les 3 254 milles nautiques à la vitesse moyenne de 14,46 nœuds. Lalou Roucayrol, Karine Fauconnier, César Dohy et Etienne Carra réalisent une superbe performance en offrant au Multi 50 Arkema sa première victoire sur une transatlantique.
Réactions des marins à leur arrivée à St Malo :
Etienne Carra : « C’était une super transat, même si la fatigue se fait clairement sentir ! Notamment sur la dernière journée car avec les zones de pétole, nous avons beaucoup manœuvré. L’ambiance était bonne à bord, avec aucun pépin technique sauf une drisse de grand-voile qui a cassé juste après le départ, mais que j’ai réussi à réparer. Le mode de fonctionnement des quarts à bord était parfait, avec 2 heures à la barre, 2 heures aux réglages et 2 heures de sommeil pour César, Lalou et moi, tandis que Karine qui était en charge de la navigation était hors-quart. Cela nous permettait de s’assurer plusieurs heures de sommeil par jour. »
César Dohy : « C’est génial de remporter cette Transat ! Elle n’était pas si compliquée, avec des conditions météo assez simples à gérer, hormis les passages de vent faible. Mais nous avons pris beaucoup de plaisir ! Le bateau a été optimisé depuis la Transat Jacques Vabre l’année dernière et cela se ressent. En ce qui me concerne (ndlr : César Dohy est maître voilier chez Incidence Sails), il y a un vrai changement au niveau des voiles, en navigation bien sûr mais aussi au niveau du matossage. Le travail est validé, le bateau va bien et nous avons même réussi à pallier au déficit que l’on connaissait dans le petit temps. C’est parfait ! »
Karine Fauconnier : « J’étais partie pour la gagner ! Et de signer 2 victoires en 2 participations sur la Transat Québec – St Malo est vraiment incroyable ! D’autant que pendant toute cette transat, je me suis rappelée celle de 2004 que j’ai gagné avec Sergio Tacchini, car il s’est produit beaucoup de choses similaires. En 2004, nous avions été en tête sur quasi toute la traversée, sauf pendant quelques heures aux îles de la Madeleine où Michel Desjoyeaux était passé devant nous. Il s’est passé exactement la même chose, au même endroit ! Nous menions aussi avec un peu d’avance jusqu’à être potentiellement rattrapé par les concurrents sur la fin avec des grosses zones de pétole à gérer sur l’arrivée. C’était vraiment identique en de nombreux points ! Je savais donc gérer ces situations pour les avoir déjà vécues. Je suis contente du travail fourni, la trajectoire est jolie avec des options simples mais efficaces. Je les ai vraiment fatigués à bord avec la vitesse, le cap etc… mais le résultat est là à l’arrivée ! Mon plus beau moment sur cette Transat sera la descente du St Laurent qui est un passage très technique, très difficile en termes de navigation. J’étais en mode ‘figariste’ et ai dû dormir 10 minutes par jour… Mais ce sont des endroits tellement magiques, avec une multitude de paysages différents ! C’est sublime et j’ai pris beaucoup de plaisir. Je reviendrais avec plaisir ! »
Lalou Roucayrol : « Quelle satisfaction de remporter enfin une Transat sur ce bateau, avec un océan Atlantique avalé en 4 jours ! On n’a rien lâché et Karine était là pour nous rappeler à l’ordre ! (rires) Le bateau va vite, bien et nous avons eu de belles sessions de glisse. En revanche, nous avons vraiment eu des grosses zones de molle à gérer, avec toutes les manœuvres de voiles d’avant que ça implique. Nous avons bien navigué, malgré notre manque de préparation à 4 : nous sommes arrivés à Québec 4 jours seulement avant le départ de la course. L’équipage a vraiment été au top, et la vraie victoire est d’avoir réussi à fonctionner en tant qu’équipage pour gagner cette course. Si je devais donner un adjectif par équipier, ce serait ‘boute-en-train’ pour César, ‘disponible’ pour Etienne et ‘compétente’ pour Karine ! En tous cas, cela fait plaisir d’offrir cette première victoire en Transat à Arkema. Nous prenons la mesure du bateau au fur et à mesure des navigations et le travail commence à payer ! »
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Photos et commentaires : Elie Canivenc
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Photos et commentaires : Elie Canivenc
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