Jean-Pierre Dick sur StMichel-Virbac, a franchi ce 25 janvier à 14 heures 47 minutes et 45 seconde la ligne d’arrivée du Vendée Globe en 4e position après 80 jours 1 heure et 45 minutes de course, devenant l’un des cinq solitaires les plus rapides autour de la planète, avec Armel Le Cléac’h, Alex Thomson, François Gabart et Jérémie Beyou. Le Niçois qui a parcouru 27 857 milles à la moyenne de 14,50 nœuds boucle le cinquième de ses six tours du monde classé (Vendée Globe et Barcelona World Race), et est le seul avec Armel Le Cléac’h à avoir terminé trois Vendée Globe.
« C’est mon quatrième Vendée Globe, et ça reste une aventure hors du commun. Arriver aux Sables d’Olonne, remonter le chenal avec le sentiment d’avoir réalisé un tour du monde à ces vitesses, c’est à la fois un grand bonheur et un moment exceptionnel. »
La fin de course
« Je voyais la pétole (petit temps ; ndlr) qui arrivait, et j’étais stressé ces dernières heures. Yann (Élies) et Jean (Le Cam) qui à eux deux ont gagné six Solitaires du Figaro m’ont mis une sacrée pression… mais je n’ai rien lâché ! Franchement je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient si près sur des bateaux qui ne sont pas de dernière génération. Ce sont vraiment de grands marins et c’est un privilège de régater face à ces gars-là depuis plusieurs semaines. J’ai beaucoup appris ! »
La quatrième place
« Ce n’est pas exactement le résultat que je voulais, mais j’ai le sentiment d’avoir fait une belle course, de m’être défoncé. Les bateaux à foils sont beaucoup plus durs qu’avant au niveau humain, et puis j’ai quatre ans de plus. Il y a le bruit assourdissant, les accélérations. Et deux mois et demi, c’est long. »
Le début de course
« Ça été hallucinant. Je ne trouvais pas les manettes et je n’ai vraiment pas eu de chance. Les deux conjuguées plus le ressort qui se tendait avec Armel (Le Cléac’h) et Alex (Thomson), font que mentalement, ça été vraiment dur au début de se retrouver 12e à 1500 milles des premiers. Je me disais « tout ça pour ça ! » Ensuite, j’ai reconstruit et trouvé le bon rythme. »
Madère
« J’ai manqué d’un brin de réussite à Madère quand je me suis fait distancer dans l’anticyclone alors que j’étais dans le paquet de tête. J’ai pris des orages, des grains. Je voyais les autres partir. Ça été dur psychologiquement ! Tu as l’impression que tout le travail de météo et de stratégie que tu as fait en salle ne sert pas à grand-chose. »
Bricolage
« C’est incroyable de boucler cinq tours du monde en course sur six ! Je ne suis pas un grand bricoleur dans la vie courante, mais j’ai appris en mer à me débrouiller, à réparer des choses qui me semblaient impossibles à faire avant. C’est une vraie satisfaction ! Avec l’équipe technique, nous sommes toujours parvenus à nous en sortir. J’ai eu peu de soucis. Je me suis fait peur une fois quand la galette (pièces permettant de rouler la voile ; ndlr) du gennaker s’est cassée. J’ai bien cru que je n’allais pas pouvoir récupérer ma voile et je suis parvenu à la rouler. J’ai eu des problèmes comme tout un chacun sur un Vendée Globe, du genre un bloqueur s’arrachant du pont, mais rien de rédhibitoire. »
Paul Meilhat, le skipper de Biotherm, a transformé sa promesse d’avant-course en une domination précoce, menant The Ocean Race Europe vers la mer du Nord après 24 premières heures de course, propres et maîtrisées.
Incident au départ pour Ambrogio Beccaria et l’équipage d’Allagrande Mapei lors de la première étape de The Ocean Race Europe (TORE). À peine deux minutes après le coup d’envoi de la course, les IMOCA Allagrande Mapei et Holcim-PBR sont entrés en collision. Aucun blessé n’est à déplorer, mais les deux bateaux ont dû regagner immédiatement le (…)
Le skipper normand Fabien Delahaye a remporté avec brio la deuxième étape de Les Sables – Horta – Les Sables. En s’imposant en solitaire au terme d’un parcours complexe entre les Açores et la Vendée, il prend également la tête du classement général de cette 10e édition.
Au terme d’une bataille acharnée et grâce à une option sud audacieuse, le skipper du Class40 LEGALLAIS s’offre la victoire sur ce retour des Açores après 5 jours 20 heures 39 minutes et 26 secondes de compétition. Troisième de la course aller en double, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher remportent le classement général* de cette épreuve (…)
La Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne revient en 2026 avec un parcours innovant et inédit : au départ des Sables d’Olonne, les skippers devront franchir le cercle polaire arctique – soit 66° Nord – pour la toute première fois, mais à la longitude de leur choix, avant de revenir dans le célèbre port vendéen. Une révolution dans le monde de la (…)
Le team MACIF Santé Prévoyance a franchi en tête la ligne d’arrivée de la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire Nord, ce samedi 5 juillet à 15h10. Après 6 jours, 01 heure et 10 minutes d’une boucle exigeante autour des îles Britanniques, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et (…)
Associé à Éric Drouglazet, Sébastien Josse, vingt-cinq ans, fera partie, le 16 avril prochain, des favoris de la transat en double Lorient - Saint Barthélémy. Jeune professionnel de la course au large, il rêve aussi de monocoque open et de Vendée Globe.
Le premier novembre 2000, un nom est venu s’afficher à la une de tous les journaux : Ievoli Sun. Un nom parmi de nombreux autres, anciens ou récents, a jouté à la longue listes des épaves qui se disolvent doucement à quelques encablures des côtes de France.
Le 26 septembre prochain, le neveu d’Éric Tabarly va participer à sa première transatlantique en solitaire, la Mini Transat. Dans le sillage des grands.
Morvan et Caudrelier-Bénac vainqueurs de la première étape à Porto Santo et du Trophée BPE. Photo : Ch.Guigueno
Le 14 avril prochain, une quarantaine de Figaro Bénéteau s’élanceront en double de Lorient pour tenter de succéder à Karine Fauconnier et Lionel Lemonchois au prestigieux palmarès de la Transat AG2R.
Le K-Challenge est une fusée à trois étages. Lancée lors du salon nautique de Paris, un peu plus d’un an avant les matches de la Coupe de l’America 2003, l’engin spatial va lâcher son premier étage en 2002 par une série d’entraînements orchestrée par l’Américaine Dawn Riley.
The fleet racing in the Volvo Ocean Race will, for the first time, take part in the 630-nautical mile CYCA Sydney to Hobart yacht race as part of the 2,050 nautical-mile leg three to Auckland, New Zealand.
The start will be on Boxing Day, December 26th, in Sydney, Australia and the fleet will start off its own start line, 200 metres in front (…)
Stamm, Bestaven et Parlier : le trio vainqueur ? Photos : Ch.Guigueno
Depuis un mois, vous pouvez élire le SeaSailSurfer de l’année 2001. Après plus de cent votes, deux hommes régatent en tête du classement. Le recordman de l’atlantique et le vainqueur de la Transat 650 sont toujours difficiles à départager.
Le Xbox Pipeline Masters est un des plus prestigieux événements du championnat mondial de surf. A la grande surprise générale, c’est Bruce Irons, 21 ans, qui s’est imposé. En finale à quatre, il a pris le dessus sur le Floridien Kelly Slater, cinq fois vainqueur du Pipeline Master ; son compatriote C.J. Hobgood, tout juste sacré champion du (…)
Sébastien Josse rêve de tour du monde en équipage et même en solitaire. Photo : Ch.Guigueno
Le catamaran Orange, ex-Innovation Explorer que Bruno Peyron compte mener contre le Trophée Jules Verne en début d’année 2002 est toujours en chantier à La Ciotat. S’il doit être remis à l’eau prochainement, son skipper a déjà réuni une équipe de “préparateurs” dont les Figaristes Gilles Chiorri et Sébastien Josse.
Soixante-huit voiliers, soit 250 navigateurs, ont répondu présent à l’appel du CNBPP : la Coupe de Noël / trophée X-Voiles a engendré un sérieux engouement chez les marins d’hiver.