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La septième journée de cette 36e édition de la Coupe de l’America a sacré Emirates Team New Zealand. L’équipe détentrice du plus vieux trophée sportif du monde a conservé son bien face aux Italiens de Luna Rossa Prada Pirelli. La Cup reste en Nouvelle Zélande.
J6 : NZL 6 : 3 ITA : Emirates Team New Zealand à un point de la victoire
Une seule régate disputée sur le plan d’eau d’Hauraki. Mais quel match ! Il y a enfin eu du jeu avec des changements de leaders, des virements de bords au vent, sous le vent, des jibes à plus de 40 nœuds… Tout pour calmer les rabat-joie nostalgiques de la voile du XXe siècle. Et à ce jeu, ce sont les Kiwis qui se sont montrés les plus forts.
Le vent néo-zélandais est encore venu prêter main forte à son équipe nationale pour cette 9e et unique régate disputée aujourd’hui. Pourtant, il semble que les Italiens s’étaient préparés à affronter au mieux un monofoiler néo-zélandais souvent plus rapide dans plus de 11 noeuds de vent. Avec une meilleure communication à bord et le choix ferme de garder prendre les devants dès le départ, contrôler l’adversaire et le placer dans la fumée tout en le poussant du mauvais côté du plan d’eau, les Italiens avaient réalisé la course parfaite. Jusqu’à ce que... à la fin du dernier près, ils oublient cette tactique si efficace, même contre un adversaire plus rapide. Comme l’explique ensuite Francesco Bruni, ils ont pensé garder de la pression sur le côté gauche du plan d’eau... Et on laissé Peter Burling et ses hommes filer à droite vers la lay-line et tout en prenant une droite providentielle. Le vent était au rendez-vous pour les propulser en tête vers la dernière bouée au vent. Le dernier bord de vent arrière est une formalité pour le bateau volant kiwi qui glisse à près de 45 nœuds vers la victoire. Et un 6e point.
Il ne reste donc plus qu’un point à remporter pour les détenteurs de la Coupe de l’America alors que les Italiens doivent s’imposer quatre fois consécutivement. Si tout peut se passer en sport mécanique et en voile en particulier, on ne voit pas ce genre de remontada tout le temps. Et il faudrait que le vent néo-zélandais décide de leur prêter main forte en ne dépassant pas les 11 nœuds qui favorisent tant le Defender.
Le Protocol prévisionnel publié par le Defender Emirates Team New Zealand le 23 mai dernier, fruit de discussions impliquant toutes les équipes, marque différentes avancées que nous soutenons.
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Comment dit-on « there is no second » en italien ? La sélection du Challenger qui affrontera les Néo-Zélandais dans quelques jour pour la 37e édition du plus vieux trophée sportif du monde est terminée. Et ce sont les surprenants Anglais qui se sont imposés au terme d’une Louis Vuitton Cup pour laquelle il n’y a qu’un vainqueur. Les Italiens (…)
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Cette nuit, c’est passé par l’Ouest. A 4h00, Belgacom est en tête de la course avec 3,6 milles sur Groupama et Bonduelle pointe… 8e. Chez les monocoques, Sill Plein Fruit leader encore hier matin s’est recalé vers l’Ouest, a donc empanné et perd du terrain en route directe. Ecover, bien calé à l’Ouest, en profite et se glisse devant. Il pointe (…)
The Transat Jacques Vabre Race HQ in Paris has just received the news that Sergio Tacchini (Fauconnier/Proffit) is retiring to home base at Port La Foret in France. They managed to detail more of their incident this morning and here is a transcript of that explanation from their shore team.
Les concurrents mis à rude épreuve, par les conditions météo et pour certains, par la casse sur leur bateau, et déjà des escales programmées et un abandon… Dans les trois classes, les leaders poussent leurs machines aux limites de ce qu’ils jugent raisonnable... et ça tient !
Jean Luc Van Den Heede s’éloigne inexorablement des côtes brésiliennes et des températures clémentes. Depuis hier c’est en polaire et ciré que l’Amiénois navigue à l’approche des fameux quarantièmes rugissants.
With the arriving of Christian Saury took end this edition of the Transat 650. They were 60 single-handed skippers to start from La Rochelle on September 22nd : 27 in the serie division and 33 in the prototype one.
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La bataille des superlatifs pour qualifier le départ des quatorze multicoques de cette cinquième Transat Jacques Vabre est à l’image de leur engagement sur l’eau. Incroyable « l’agressivité » avec laquelle les protagonistes sont entrés dans le vif du sujet. Départ au raz de la bouée mouillée au bateau comité à la seconde près - à 12h50 (…)