Ils seront 19 binômes à prendre le départ de la Transat Paprec le 20 avril prochain de Concarneau. Parmi eux, le duo d’HelloWork composé de Davy Beaudart et Julie Simon, deux skippers qui, en parallèle de leurs activités professionnelles, ont le désir de régater à haut-niveau, à armes égales, sur cette transatlantique en direction de St Barthélemy aux Antilles. Leur objectif est clair : se donner à fond sur les 3 890 milles nautiques du parcours et accrocher le podium de cette épreuve reine du circuit Figaro Beneteau.
Le skipper Davy Beaudart est un habitué des pontons des plus grandes épreuves de course au large, que ce soit en Imoca, Ultim, Class40, Mini 6.50 ou Figaro Beneteau. Avec une dizaine de Transatlantiques à son actif, le skipper de Lorient est également connu en tant que gérant du chantier naval Nauty’Mor à Hennebont.
C’est en 2022 que Davy découvre le circuit Figaro, après une première participation à La Solitaire du Figaro Paprec en 2022, en remportant la première étape et terminant 3e bizuth au classement général de l’épreuve.
« J’ai eu un goût d’inachevé lors de mon passage sur le circuit en 2022. J’aime beaucoup l’intensité nécessaire pour performer sur ces bateaux monotypes au sein d’une flotte très homogène. Cette Transat Paprec sera une vraie régate sur un terrain de jeu incroyable qu’est l’océan Atlantique. Ça se jouera dans des micro-détails et il faudra être à 100% sur l’intégralité de la course. La gestion du matériel fera la différence et, c’est un de mes atouts du fait de ma vie professionnelle, je maitrise assez bien l’optimisation et la gestion des bateaux de course. Nous avons les armes pour performer pour notre première participation. »
Sa co-skipper, Julie Simon, est quant à elle consultante en finance d’entreprise. Attirée par la compétition et la régate, la navigatrice originaire de La Baule décide en 2020 d’aménager son temps de travail pour se lancer sur le circuit Mini 6.50, puis sur le circuit Figaro en 2023, et enfin en Class40 en 2024.
« Lorsque Davy m’a contacté pour participer à la Transat, je n’ai pas longuement réfléchi ! J’avais pour ambition d’y participer il y a deux ans mais mon CV nautique n’était pas encore assez fourni. J’ai désormais effectué plusieurs transatlantiques en course et ai aussi une connaissance du Figaro. Il est certain que la mixité imposée sur certaines épreuves ouvre aux navigatrices des opportunités supplémentaires de naviguer à haut-niveau et de progresser. Nous sommes très complémentaires et allons tout faire pour briller sur cette Transat Paprec. »
Les Figaro Beneteau 3 ont tiré leurs derniers bords ce samedi, offrant un ultime ballet en baie de la Forêt, malgré une journée marquée par un vent capricieux. Après seize jours intenses et aux multiples rebondissements, Paprec by Normandy Inshore Program grave son nom sur le prestigieux Trophée du Tour Voile. Dunkerque-Kiloutou et La Réunion (…)
A 16 heures, 21 minutes et 14 secondes, le Groupe Réel a passé la ligne devant Port Haliguen. Alexis Loison et Corentin Horeau sont vainqueurs de la 15e édition du Tour Bretagne Voile !
La SPL Bretagne Plaisance s’engage aux côtés de deux jeunes navigateurs malouins de 22 et 23 ans, Marie-Adélaïde Le Gué et Alexandre Carlo, pour promouvoir la voile de compétition, l’innovation et l’inclusion. En devenant sponsor principal du Figaro Bénéteau 3 N°44, Bretagne Plaisance accompagnera LGC Sailing jusqu’à fin 2027, soit sur plus (…)
C’est officiel, le parcours de la 56e édition de La Solitaire du Figaro Paprec a été dévoilé par OC Sport Pen Duick, organisateur de l’épreuve. Avec 1850 milles de course entre Rouen (Seine Maritime), la Baie de Morlaix (Finistère), Vigo (Espagne) et une arrivée exceptionnelle dans le Cotentin à Saint-Vaast-La-Hougue (Manche), ce nouveau (…)
Charlotte Yven et Hugo Dhallenne remportent ensemble la Transat Paprec 2025, au terme d’un final haletant. Arrivés à Saint-Barthélemy ce vendredi 9 mai à 8h18 (heure française), après 18 jours, 19 heures, 16 minutes et 54 secondes de mer, ils signent une performance de haut vol, 42 minutes devant leurs poursuivants directs. Un sacre qui fait (…)
Ils faisaient partie des grands favoris de cette édition. Deux ans après sa victoire avec Loïs Berrehar, Charlotte Yven a décidé de s’élancer à nouveau avec Hugo Dhallenne, un des skippers les plus performants de la classe. Skipper Macif a impulsé le tempo tout au long de la course avant de faire la différence dans les dernières heures. En (…)
Peter Blake est devenu Sir Peter Blake le 19 novembre 1995 à la suite de sa victoire 5 à 0 face à l’Américain Dennis Conner en finale de la Coupe de l’America.
Après l’Australien John Bertrand, Peter Blake devenait par la même occasion le deuxième non-Américain a remporter le célèbre trophée. Pourtant, si le nom de Peter Blake est lié à celui (…)
Le Néo Zélandais, vainqueur de la Whitbread, deuxième détenteur du trophée Jules Vernes et double vainqueur de la Coupe de l’America aurait été assassiné ce matin en Amazonie.
La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
Le nouveau Figaro Bénéteau serait-il déjà un succès ? La classe Figaro Bénéteau reconnaît comptabiliser entre 20 et 25 intentions d’achat. Le chantier Bénéteau qui a promis de construire 50 bateaux en un an remplit son carnet de commandes.
Après une saison record dont la principale épreuve était la Transat Jacques Vabre en double, Franck Cammas et Alain Gautier ont terminé au coude à coude. Chacun marque 78 points sur la saison mais c’est le skipper de Groupama qui s’impose grâce à sa victoire dans la transatlantique.
Onze skippers sont classés (Joyon, Duprey et Richards n’ont (…)
Le premier Open 570 exposé à la Porte de Versailles. Déjà dix commandes. Photo : Ch.Guigueno
Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
Laurent Brossat devant le Fun Power exposé au salon nautique de Paris. Photo : Ch.Guigueno
La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
L’Australienne Layne Beachley vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif en se qualifiant pour les quarts de finale du Billabong Pro Maui. Sa compatriote Neridah Falconer s’adjuge de son côté l’épreuve en battant en finale Pauline Menczer.
Australian Layne Beachley today reached an ’Everest’ of a career goal by equaling the previous record set of four consecutive world titles by claiming her fourth at the Billabong Pro Maui, the final women’s World Championship Tour (WCT) of 2001. Neridah Falconer, meanwhile, achieved her own milestone this afternoon by defeating 1993 world (…)