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Course en solitaire | Figaro-Bénéteau

Solo Maître CoQ 2024 : les 34 concurrents sont entrés dans le vif du sujet

mardi 30 avril 2024Redaction SSS [Source RP]

Peu avant 11h30, profitant d’un flux de secteur sud sud-est soufflant entre 11 et 16 nœuds, ils se sont en effet élancés sur un premier parcours côtier de 32 milles entre le phare des Barges et Port-Bourgenay. Si certains redoutaient que cette régate se résume à une course de vitesse Vitesse #speedsailing , les conditions se sont montrées un peu plus complexes que prévu, ouvrant le jeu Jeu #jeu sur le plan stratégique et redistribuant ainsi régulièrement les cartes. Pour preuve, en tête de flotte, Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) et Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Performance) se sont succédé à la première place avant de laisser Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) s’emparer des commandes et finalement l’emporter d’une courte tête.

« Les conditions, aujourd’hui, étaient quasi parfaites. Il y a eu du jeu Jeu #jeu , de la stratégie, de la vitesse Vitesse #speedsailing … ça a été hyper intéressant et il s’est passé pas mal de trucs », a relaté Loïs Berrehar à son arrivée au ponton à l’issue de la première course de la Solo Maître CoQ disputée ce mardi au large des Sables d’Olonne. « Ça a vraiment été une belle course. C’était parti pour être train-train puis finalement il y a eu du jeu Jeu #jeu du début à la fin. Le vent était plus à gauche que prévu et en plus il bougeait. Clairement, il y avait de quoi attaquer. Ce n’était pas évident de faire des choix mais il y a eu une belle bagarre », a confirmé de son côté Philippe Hartz (Marine Marine Marine nationale Nationale) auteur d’une belle troisième place derrière le Skipper Macif 2022 et Gaston Morvan au terme de cinq heures de course. « Signer un podium de manche, ça fait toujours plaisir, surtout après un mois de chantier. Ça donne l’impression d’être rémunéré pour ses efforts et son travail », a ajouté le Nantais qui, pour mémoire, avec percuté un OFNI (objet flottant non-identifié) lors de la Solo Guy Cotten. Un choc qui avait généré d’importants dégâts sur son bateau, à la fois sur les appendices et sur le mât. « Il y avait une petite frustration. J’avais donc la dalle en partant sur l’eau ce matin et je suis content de terminer la journée par cette troisième place. Ça aurait même pu être encore mieux si je n’avais pas commis une petite erreur de trajectoire à la fin. On sait que la moindre faute, en Figaro, se paie au prix fort », a ajouté le navigateur. Et ce ne sont pas Charlotte Yven ni Gaston Morvan qui affirmeront le contraire. La première, qui s’était installé aux avant-postes dès le départ grâce à un très bon départ et une option judicieuse sur la droite du plan d’eau, a ensuite regretté de ne pas avoir suffisamment contrôlé ses adversaires. Le second a cafouillé lors d’un affalage de spi laissant la fenêtre ouverte à la concurrence.

Un match très serré de bout en bout

« La manœuvre que j’ai loupé a permis à Loïs de passer. J’ai craint qu’elle me coûte davantage de places mais au final je m’octroie la deuxième place et c’est bien. C’était hyper serré et hyper tendu jusqu’au bout. Ça a fait un beau match ! », assure le Finistérien manifestement bien remis en selle après sa collision avec Chloé Le Bars (Endobreizh) lors de la première épreuve comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2024, à Concarneau. « Sur le parcours, une petite bouée était absente. Ça a fait un petit piège dans lequel on a failli tomber. La pression était surtout pour Loïs qui était en tête. C’est toujours un peu sport ces contournements de way-point quand c’est aussi serré. Au bout du compte, je suis content de la manière dont j’ai navigué aujourd’hui. On verra comment ça se passe demain », a ajouté Gaston Morvan qui espère continuer de jouer dans le Top 5 mais aussi bousculer davantage Loïs Berrehar qui, de son côté, continue de faire très forte impression après déjà une première victoire cette saison. « Je n’ai pas pris un départ génial mais quand même acceptable. Au près, j’ai navigué assez centré sur le plan d’eau. Je n’ai, globalement, pas trop mal tricoté. Il y avait carrément moyen de revenir ou de se faire larguer. C’était vraiment une belle course. Rien n’est évidemment encore joué mais c’est toujours ça de pris », a terminé le Skipper Macif 2022 qui, comme les autres, a rendez-vous pour la suite dès demain à partir de 11 heures. Si les conditions les permettent car, pour l’heure, le vent promet d’être assez erratique en baie des Sables d’Olonne, voire carrément aux abonnés absents.



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