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Vendée Globe

Kito de Pavant entre une campagne de sourires et une fin de contrat de sponsoring

vendredi 16 novembre 2012Christophe Guigueno

La vie après un Vendée Globe écourté avant son terme n’est pas facile pour des skippers qui s’y préparent depuis 4 ans ou plus. Dans le cas de Kito de Pavant, cet échec est dur à porter. Lui, qui avait déjà abandonné il y a quatre ans, se retrouve avec un voilier blessé au Portugal et un partenaire, le Groupe Bel, dont le contrat doit s’arrêter après le tour du monde…

Kito de Pavant (FRA, Groupe Bel) au PC course du Vendée Globe  : "La déception ne s’estompe pas, l’hiver va être long pour Marc, Sam, Louis et moi. Ça va être des moments difficiles.

A Cascais, nous avons démâté le bateau, protégé et mis à l’abri tout le matériel. Il reste le bateau à réparer. On y retourne la semaine prochaine avec des architectes et des experts pour estimer les dégâts.

Tous vos messages font chaud au cœur. Merci à tous !"

Sur le net, le skipper méditerranéen bénéficie en effet d’un élan de solidarité amicale avec une campagne de soutien dénommée "l’opération Des Sourires Pour Kito" lancée via Facebook en lien avec le site officiel du skipper nommé www.sharingsmilestour.com (en référence à la vache sensée rire autour du monde).

A terre, la vie du skipper est plus compliquée puisqu’il doit gérer un bateau bien abîmé, désormais mis en sécurité au Portugal. Dans une interview au journal Midi Libre, Kito explique ainsi qu’il a rencontré les assureurs du chalutier qui a percuté Groupe Bel, son monocoque, ainsi que de son sponsor. Mais surtout, avec un contrat de sponsoring Sponsoring #Sponsoring qui prend fin début 2013, voilà un skipper qui voit sa belle aventure Aventure se terminer de la plus mauvaise façon.

Kito de Pavant à Jean-Loup Robertier pour le Midi Libre du 15 novembre : "on va trouver quelque chose pour que ça continue... Ce Vendée, c’est pour les remercier que je voulais le finir. Pour moi, mais aussi pour Groupe Bel, pour mon équipe, pour tous ceux qui ont bossé sur ce projet. On ne peut pas imaginer la somme de travail autour de ce bateau. Et quand je vois le nombre incalculable de messages de soutien que j’ai reçus, ça me fait chaud au cœur. Mais ça renforce aussi ma frustration."

Gérer les assurances, les réparations, les relations avec le partenaires et continuer à communiquer en venant participer aux vacations avec les autres compétiteurs encore en course… Kito de Pavant a vraiment besoin de soutien.



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