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Adrien Hardy : "Je suis content de reprendre les entrainements en double avec Thomas [Ruyant]"
Friday 8 February 2019 –
Comme nombre de ses concurrents Figaristes, Adrien Hardy a repris son programme sportif et ses entrainements sur l’eau depuis la semaine dernière. Le marin nantais se prépare avec sa rigueur et son sérieux habituel, sauf qu’en ce début d’année 2019 il n’a pas encore de partenaire officiel pour lui permettre de se lancer dans l’aventure et viser une performance sportive… A l’évidence, la présence d’Adrien au départ de la Solitaire serait bienvenue et précieuse, quand on connaît le talent de ce marin multitâches et sa réputation sur le circuit Figaro. A 6 mois du départ de Nantes, sa ville natale, Adrien est confiant et nul doute que cet authentique marin saura provoquer la réussite afin de réussir à s‘aligner dans les meilleures conditions pour la 50e édition de la Solitaire Urgo le Figaro.
Comme un clin d’œil à sa remarquable victoire de l’AG2R en avril dernier, Adrien a choisi de reprendre ses entrainements sur l’eau à Lorient avec son co-équipier d’alors, Thomas Ruyant. A 34 ans, Adrien précise :
« Je suis content de reprendre les entrainements en double avec Thomas ! La dernière fois que j’ai navigué en Figaro c’était lors de cette traversée victorieuse de l’Atlantique… La course précédente, c’était ma 2e place sur la Solitaire : que ce soit en double ou en solitaire, lors d’une course de 3 semaines ou avec des étapes côtières de 4 jours, je suis sur une bonne dynamique sportive. J’aimerais poursuivre cette très bonne série en 2019, il n’y pas de raison que ça s’arrête ! J’espère de tout cœur être au départ de la Solitaire à Nantes en juin. »
Depuis la reprise des entrainements, le marin nantais découvre le nouveau bateau de la classe Figaro :
« Je suis très heureux de repartir en mer et de découvrir le Figaro III : j’ai bien évidemment beaucoup de réflexes du Figaro II, mais c’est un nouveau bateau qu’il faut apprivoiser. Je vis cette phase d’apprentissage avec grand intérêt : il faut développer son esprit de curiosité, de la rigueur dans les réglages, mettre en éveil nos sens marins et acquérir des données (vitesse, réglage, choix de voile) pour avoir un usage optimal du bateau. Avec le Figaro III, nous avons un bateau plus moderne avec un choix de voile plus important qui offrira des trajectoires plus variées, ce qui nous rapproche du fonctionnement en mini 6.50, en Class40, et en IMOCA. »
Un cycle vertueux de résultats et de victoires en Figaro
A l’automne 2018, Adrien est parti en mer à plusieurs reprises pour des opérations de sauvetage. En 2019, il veut varier les challenges et mettra le cap à l’automne prochain vers le Brésil pour disputer, en duo, la Transat Jacques Vabre. D’ici là, il y a donc ce défi de participer à sa 11e Solitaire du Figaro qui réunira un plateau hors-norme de grands noms de la voile qui reviennent sur le circuit : Loïck Peyron, Michel Desjoyeaux Armel Le Cléac’h, Jérémie Beyou, Yann Eliès, Charles Caudrelier…
« La présence de skippers de très haut niveau me motive d’autant plus. Je suis un compétiteur dans l’âme, je mets tout en œuvre pour être au départ de la Solitaire afin d’être performant et prêt le jour J. Beaucoup d’éléments me mettent dans de bonnes dispositions pour cette Solitaire. Je vois le départ de Nantes comme un signe favorable car je connais bien les lieux : c’est là où j’ai commencé la voile à l’âge de 7 ans, je suis toujours licencié au club du SNO Nantes, et j’ai déjà pris un départ de là-bas en 2012 avec la Solidaire du Chocolat. Il y aura ensuite une étape à Kinsale où j’ai gagné ma première victoire en 2010. L’arrivée aura lieu à Dieppe qui m’a réussi à 2 reprises avec une autre victoire d’étape il y a 4 ans et ma 2e place au classement général il y a 2 ans. »
A l’été 2018 et après 11 ans d’aventure commune s’est achevé le partenariat avec AGIR RECOUVREMENT :
« Après onze belles années avec AGIR, je souhaite continuer la course au large avec une entreprise qui me soutiendrait et avec qui j’aimerais partager mes valeurs. J’avais développé une relation très forte avec la direction d’AGIR et l’ensemble des salariés, j’ai toujours porté haut les couleurs de l’entreprise, avec fierté et responsabilité. Il est essentiel d’être à la hauteur de cette confiance, de tenir ses engagements. Une autre dimension importante pour moi est de partager ma passion et raconter mes expériences avec authenticité. »
En douze ans de course au large, et de nombreuses courses disputées sur des supports différents, Adrien n’a jamais abandonné une seule compétition malgré parfois de sérieuses avaries. A six mois du départ de la Solitaire, sa connaissance très fine du circuit Figaro qu’il a capitalisé au cours de ses 12 années d’expérience, son sens marin reconnu par tous et sa polyvalence font de lui un skipper qu’il faudra surveiller de près pour cette 50e édition de la Solitaire-Urgo-le Figaro.
Rédaction Quentin Hardy
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