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[FISH & SHIPS #2024] : Le wingfoil, nouvelle série nautique olympique en 2028 !
lundi 1er avril 2024 –
CETTE ANNÉE, FISH & SHIPS vous délivre un scoop sur les prochaines séries olympiques nautiques. Alors que la France accélère vers l’organisation des Jeux de Paris, les regards se tournent déjà vers ceux de Los Angeles en 2028. En ce qui concerne les disciplines nautiques, le wingfoil, nouveau sport de glisse qui truste déjà tous les plans d’eau, est en passe de se voir attribuer deux des 10 séries des prochain J.O..
UNE ENTRÉE FRACASSANTE DU JEUNE WINGFOIL EN SÉRIE OLYMPIQUE
Le CIO avait déjà forcé World Sailing, la fédération internationale de voile, à se renouveler en grand. Finies les vieilles classes de bateaux à papa du XXe siècle et le renouvellement occasionnel des séries. Avec la sortie des anciens du Finn et autres Soling ou Star des classes dirigeantes des fédérations nationales et internationale de voile, le XXIe siècle a vu les séries olympiques de voile se laisser pousser des foils et être plus conformes aux pratiques modernes du nautisme.
Avec l’arrivée du kitefoil et du passage de la planche à voile au funboard à foil, les sports de glisse à voile avaient remporté une première manche sur l’ère des gros dériveurs ou quillards archimédiens. Mais le CIO en veut encore plus, inspiré par le succès auprès du jeune public des disciplines alternatives des Jeux d’hiver.
C’est ainsi qu’il s’avère que deux classes de dériveurs de régate devraient céder leurs places de discipline olympique dès 2028 pour que le wingfoil femmes et hommes fasse son entrée à Los Angeles, dans un peu plus de 4 ans. Et si le sacre olympique est assuré pour le wingfoil, les deux séries condamnées ne sont pas encore définies. C’est à World Sailing de trancher à l’issue des Jeux 2024 qui se dérouleront à Marseille. Les classes ILCA (Laser) femmes et hommes sont sur la sellette. Mais aussi les skiffs 49er et 29er dont la suppression permettrait de faire des économies puisque ce sont des voiliers menés en double.
D’après les informations obtenues par FISH & SHIPS, pour faire son choix, World Sailing devra se fier aux retombées média et, en particulier, aux audiences des live vidéo et tracking de ces 4 classes. Celles qui n’auront pas le soutien du public pendant les épreuves de Marseille seront alors évincées au profit de deux catégories genrées pour le wingfoil.
Omniprésent sur les côtes de France et fort d’un succès exponentiel dans le monde, ce nouveau sport de glisse spectaculaire devra mettre au point son programme de compétition. Celle-ci pourrait, selon nos informations, être multi-discipline avec des épreuves de racing sur des parcours en forme de « banane écrasée », soit de longs allers-retours au travers, ainsi que des slaloms avec des parcours en forme de W et aussi, en fonction des plans d’eau, des manches de surf-freestyle. De quoi proposer du spectaculaire aux télévisions qui achèteront les droits de retransmission des prochains Jeux.
SI VOUS AVEZ PASSÉ LE WEEKEND À VOUS GELER LES OEUFS EN BAIE DE QUIBERON
CLASS 40 : Le relais autorisé entre NIJI et The Transat
La Class40 s’est rendu compte que se diviser en deux courses le même mois était une idée bien incongrue. La catégorie des monocoques de 12 mètres de long a donc décidé d’organiser un relai entre sa transat en triple et sa transat en solo. Après le départ de Belle-Île, les équipages qui ont décidé de participer à la première course devront faire le tour de Marie-Galante avant de revenir vers les Açores échanger un équipier ou une équipière avec le solitaire d’un bateau engagé sur The Transat. Le classement final se fera au cumul des temps des deux bateaux à l’arrivée à New York.
CLASS OCEAN FIFTY : Pas de relais vers Saint Malo
La classe internationale des Ocean Fifty (ça fait plus chic que Multi 50) a aussi attrapé la maladie de la vision double de la Class40. Mais, dans son cas, la classe des trimarans de 15 mètres a fait pleine scission et a préféré organiser sa propre course transatlantique vers St Malo. Les 50 pieds, ne participeront pas à la légendaire transat ouest-est au départ de Québec, préférant partir dans son coin depuis Saint Pierre et Miquelon. Mais pour arriver au même endroit et aussi en été. La cité corsaire tient son rang.
AMERICA’S CUP : Ou en est le team Français
Vous avez des nouvelles du team Orient Express pour la prochaine Coupe de l’America ? FISH & SHIPS… rien ! Le bateau devrait être en finalisation de construction à Vannes. Le team choisit de ne rien montrer. Il y aurait des choses à cacher sur ce bateau conçu par les Néo-Zélandais ? Ha si, la rédaction a reçu un communiqué : l’équipage a reçu des vélos (de petite taille au vu des photos) pour s’entraîner. Et c’est tout ? Un avis de recherche est lancé.
COURSE AU LARGE : Après les affaires, quel clash en 2024 ?
L’année 2023 et le début de l’année 2024 ont été secoués par des affaires mettant en cause de skippers de course au large. La Fédération Française de voile est intervenue. Dans le cas Escoffier, pour se faire ridiculiser pour son manque de professionnalisme menant à une annulation de ses décisions. Dans l’affaire Crémer 2.0, l’honneur est sauf de toute part. Reste une décision étonnante du jury international sur la forme. Peut-on, pour ce genre de décision, nommer des skippers professionnels par leurs prénoms dans un compte rendu officiel ? Le Vendée Globe n’est pas une inter-ligue en Optimist. Et pendant ce temps, le corbeau vole toujours…
LA PENSÉE DE L’ANNÉE
Il faudrait être bien naïf pour croire que la nature humaine serait soudainement raisonnée sur l’océan.
– Stan Thuret, cinéaste - navigateur.
[1er AVRIL]
Tout ce qui est écrit ci-dessus est librement inspiré de faits irréels et, bien entendu, totalement faut. Ou presque !
C.G.