La liste officielle des inscrits à la Route du Rhum 2002 a été présentée jeudi dernier. Mais tous les concurrents n’ont pas encore obtenu leur ticket d’entrée puisqu’ils n’ont pas accompli leur qualification. Le premier d’entre eux est Michel Desjoyeaux, le skipper du trimaran Géant.
Nouveau skipper d’un trimaran de 18 mètres, le vainqueur du Vendée Globe 2000 est à la bourre. Parti vendredi dernier de Port-La-Forêt, Michel Desjoyeaux a dû faire demi-tour ce week-end suite à des problèmes de pilote automatique. Son départ en qualification avait déjà été repoussé après que le mât aile ne s’affaisse sur le pont du trimaran lors d’une de ses premières navigations. En trois semaines, Espace Composite lui a construit et livré un nouvel espar moins high tech mais plus sûr : " avoir un mât raide vaut bien du poids en plus car cela permet de ne plus naviguer la tête en l’air " disait MichDesj avant de partir en qualif [1]. De retour à son port d’attache, le trimaran a été inspecté pour régler ce problème de liaison barre-safran-pilote automatique. Mais le mauvais temps sur la Bretagne n’arrange pas les choses pour Finistérien.
De son côté, Alain Gautier, qui participera lui-aussi à la Route du Rhum dans la catégorie des multicoques ORMA, vient de boucler ses 1000 milles de navigation en solitaire. Parti jeudi dernier de Lorient, l’ancien vainqueur du Vendée Globe (lui-aussi) a affronté des conditions météo difficiles en cette mi-octobre : « Je me suis fait bien brasser, surtout qu’à mi-parcours je me suis retrouvé au centre d’une dépression plus grosse qu’annoncée, avec des vents de 35-40 nœuds soufflant parfois en rafales à 45 nœuds dans une mer infecte. Avec un nouveau mât et le peu d’entraînement, j’étais assez tendu les 36 premières heures et puis j’ai pris le rythme. Techniquement, je suis content de Foncia même si il y a une somme de petits soucis à régler. Rien de problématique, des détails, ce qui est normal vu que le bateau a très peu navigué depuis sa sortie de chantier. » [2] Tout comme Michel Desjoyeaux, le Lorientais avait dû repousser sa qualification afin de recevoir son nouveau mât - le précédent s’étant rompu au large de Belle-île.
Dans cette catégorie des trimarans de 18 mètres, il ne reste donc que Michel Desjoyeaux en liste d’attente sur les 18 inscrits. Tous les autres se sont qualifiés à temps en parcourant les 1000 milles obligatoires. Mais on est loin des préparations des précédents vainqueurs de la Route du Rhum ! En 1990, Florence Arthaud avait surpris tout le monde en s’imposant à Pointe à Pitre. Quelques mois avant le départ de St Malo, elle avait pourtant battu le record de la traversée de l’atlantique en solitaire à la barre de son trimaran Pierre 1er. Quatre ans plus tard, c’était au tour de Laurent Bourgnon de traverser l’atlantique en solitaire en un temps record avant de s’imposer pour la première fois sur le Rhum. Mais depuis, les temps ont changé et les multicoques doivent prendre part à un circuit de grand-prix qui leur laisse peu temps pour naviguer au large. Il ne sera donc pas surprenant de voir sur le podium en novembre prochain des skippers qui ont déjà traversé l’océan à la barre de leur machine.
En monocoques de 60 pieds où le plateau est autant relevé qu’en multicoques, deux navigateurs ne sont pas encore qualifiés. Il s’agit de Mike Birch qui est arrivé des États-Unis pour prendre la barre de l’ancien UUNet de Philippe Monnet afin de participer à sa sixième Route du Rhum ! Quant à Elie Canivenc, il a une bonne excuse. Il vient de mettre à l’eau son Furtif 60, le monocoque à bouchains qu’il a co-dessiné et construit. Elie doit partir de Caen en milieu de semaine et revenir à St Malo avant le 1er novembre et valider ainsi son inscription…
Enfin, le dernier homme à qualifier est le jeune Yannick Bestaven. Le vainqueur de la Transat 650 2001 a longtemps cherché budget et bateau pour participer à la Route du Rhum. Mais une victoire dans la Mini n’ouvre pas facilement les portes de la course au large professionnelle. C’est grâce à Renaud le Youdec qu’il va pouvoir sauter le pas. Le Breton lui a laissé la barre de son beau 50 pieds dessiné par Berret-Racoupeau et construit en Italie en 2000. Le jeune Arcachonnais disposera alors d’une belle machine pour se confronter à Nick Moloney, Luc Coquelin et les autres…
Additif du 17 octobre : Jean Le Cam doit terminer sa qualification
Dans la catégorie des multicoques de 18 mètres, Jean Le Cam n’a pas terminé sa qualification suite à son accident (Bonduelle avait heurté une baleine et déchiré une partie de sa coque centrale innondant le bateau et détruisant l’électronique). Le comité de course de la Route du Rhum lui a demandé de terminer son parcours (le début reste validé), de nuit…
L’équipage composé de Yoann Richomme, Mariana Lobato, Corentin Horeau et Pascal Bidégorry a franchi la ligne à Carthagène ce samedi à la 3e place à 08 :37 :41 (FR) après 5 jours, 14 heures et 37 minutes de compétition. Il boucle ainsi une étape mouvementée qu’il a un temps dominée, notamment en passant en tête le détroit de Gibraltar, avant (…)
Paul Meilhat et son équipe sur Biotherm poursuivent leur sans faute au classement général provisoire de The Ocean Race Europe après avoir récolté tous les points disponibles depuis le départ de Kiel, le 10 août dernier.
C’est juste avant le lever du jour, à 6h19 heure locale, que l’IMOCA Holcim-PRB a fait son entrée dans le port de Carthagène. À bord, Rosalin Kuiper, Franck Cammas, Nicolas lunven, Alan Roberts et Anne Beaugé (OBR) affichaient un immense sourire. Ils sont le deuxième équipage à arriver en Espagne après Biotherm, qui s’impose une nouvelle fois (…)
Après 4 jours intenses de réparations, de doutes et de travail collectif acharné, l’IMOCA Allagrande Mapei d’Ambrogio Beccaria est prêt à rejoindre Portsmouth pour prendre le départ de la deuxième étape de The Ocean Race Europe.
Le nom Caradec s’apprête à faire son retour sur la ligne de départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Quarante ans après la disparition de Loïc Caradec dans la tempête tragique de l’édition 1986, son fils Tanguy prendra, à son tour, le large. En novembre 2026, il s’élancera en solitaire de Saint-Malo vers Pointe-à-Pitre, à bord d’un (…)
À plus de 70 ans, Éric Loizeau, qui incarne comme personne les croisements d’expérience entre la course au large et la haute montagne, annonce son retour en mer pour participer à la Route du Rhum 2026. Et pas à bord de n’importe quel voilier puisqu’il a choisi Flo, l’ancien trimaran de Florence Arthaud, comme compagnon de route pour cette (…)
En un temps record, le chantier naval Multiplast, constructeur des Jet Services, des sister-ships Club Med et Orange / Innovation Explorer ou encore de Geronimo et des deux derniers Class America français, a réparé le mât brisé du catamaran de Bruno Peyron.
Two weeks after a breakage of the masthead prematurely interrupted Orange’s adventure in the Jules Verne Trophy, Bruno Peyron, his crew and the technicians from the Multiplast yard have pulled off the improbable gamble of reconstructing and assembling some 4 metres of mast in record time.
"A little over 9 days to reach the equator isn’t an achievement that will go down in the record books", said Olivier de Kersauson in his radio bulletin today.
A bord de Geronimo ce mercredi. Photo : Cap Gemini Ernest & Young - Schneider Electric http://www.grandsrecords.com
« Un peu plus de 9 jours pour franchir l’équateur, ce n’est pas un score qui restera dans les annales » constatait Olivier de Kersauson à la vacation du jour. « Avec un bateau comme Geronimo, sans fanfaronner, on peut prétendre passer dans l’hémisphère sud en 6 jours. On a vécu un Pot au Noir horrible.
Bruno Peyron l’a confirmé lors d’une conférence de presse tenue ce midi à Paris, Orange devrait être prêt pour repartir autour du monde dès la fin de la semaine. L’équipe de l’organisateur de The Race profitera d’une fenêtre météo favorable samedi midi pour partir aux trousses de Geronimo.
Mike Horn est parti aujourd’hui 26 février 2002 du Cap Arktichevsky, au nord de la Sibérie, pour la première partie de son expédition ARKTOS, qui le mènera à travers l’Arctique jusqu’au Pôle Nord. Sa marche jusqu’au Pôle devrait durer environ deux mois.
Ce premier tour de chauffe sur le plan d’eau des Jeux 2004 s’achève sur de belles performances tricolores. Le Finn, la Mistral ou l’Europe remportent leur lot de médailles. Les premiers enseignements sont très instructifs.
With 200 miles still to go to the equator (at 13:00 GMT today), sailing conditions are hardly in Geronimo’s favour. The ten or so knots of wind available mean that the Cap Gemini Ernst & Young - Schneider Electric team trimaran is making very slow headway towards the Southern Hemisphere.
A 200 milles de l’équateur (à 13 h TU), les conditions de navigation ne s’arrangent guère pour Geronimo. Le vent d’une dizaine de nœuds rencontré par le trimaran du team Cap Gemini Ernst & Young - Schneider Electric cet après-midi ne lui permet de progresser qu’à faible allure vers l’hémisphère sud. « Même les prévisions météos sont dans (…)
Girls are no more on Club Med’ sails. They are at the helm ! Photo : Ch.Guigueno
Sailing legend Tracy Edwards is to take on the world again. The pioneer of all female sailing projects has acquired the record breaking 110 foot maxi-catamaran Club Med, renamed it Maiden II, re-formed her crew of expert women sailors, and is about to embark on a challenging three year programme which includes participation in both the Jules (…)