C’est à 10 h 59’ 45" (heure française) que le monocoque Open 60 Bobst Group/Armor Lux a franchit la ligne d’arrivée de la seconde étape d’Around Alone, entre Torbay et Cape Town, après 29 jours 21 h 59’ 45" de course. Bernard Stamm remporte par la même occasion sa deuxième victoire d’affilée dans le tour du monde en solitaire avec escales. Ses poursuivants, Thierry Dubois -Solidaires-, Emma Richards -Pindar- et Graham Dalton -Hexagone- sont attendus à partir de jeudi en Afrique du Sud.
Encore du champagne pour le Bigouden-Suisse
Photo Marinepics / Riva.com
Et de deux pour Stamm. Un véritable sans faute dans ce tour du monde pour le skipper d’un plan Rolland qui accumule les performances depuis son abandon dans le dernier Vendée Globe : un record de distance parcourue en 24 heures, le record de l’Atlantique en équipage, un première victoire dans la première étape d’Around Alone et par la même occasion le record de l’Atlantique en solitaire entre New York et le Cap Lizard... Et maintenant, une deuxième victoire d’étape consécutive sur un parcours exigeant de 7000 milles nautiques !
Avec 24 heures d’avance sur Dubois et Richards qui ont mené la chasse depuis la Manche, Stamm a assuré sa position de leader sans compromettre sa victoire probable. Dans ce tour du monde qui se joue aux points, toute erreur réduirait ses chances de victoire finale promise à zéro.
Mais il était loin de penser à cela ce matin quand il a aperçu les Table Mountains, signe de l’arrivée sur la côte sud-africaine. A 17 milles de l’arrivée, Bobst Group était ralenti par le dévent des falaises et Bernard pouvait joindre le PC course par téléphone : "Le vent est tombé à 13 noeuds et je suis à deux heures de l’arrivée. Il y a plein de phoques partout ! J’en ai même terrorisé un à mort en lui hurlant dessus pour qu’il aie le temps d’échapper à mon étrave !"
Ses premiers spectateurs auront sûrement apprécié !
Premières réactions
« Putain d’étape ! C’était coriace, jusqu’à la ligne, puisque 300 mètres avant de la franchir, j’étais dans la pétole et tout d’un coup, le vent est rentré à bloc, comme quoi, ce n’est jamais fini. »
« J’ai envie de quelque chose de frais, une pomme, une pêche, un truc frais quoi ! et ensuite une bonne douche serait la bienvenue. On va essayer de fêter ça proprement… ».
« Comme c‚est une course aux points, seulement deux points vont nous séparer Thierry et moi, s’il conserve la deuxième place, c’est bien, la course reste ouverte. A la fois, je préfère avoir de l’avance pour la suite, on est plus serein, je fais mes manoeuvres et je réfléchis plus posément, sans précipitation. »
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Two years after his first attempt, Yannick Bestaven has made an exploit by winning the Transat 650 Charente Maritime Bahia by finishing first in both legs.
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Deux ans après sa première expérience, Yannick Bestaven a réussi l’exploit inégalé de remporte la Transat 650 Charente Maritime Bahia en s’imposant sur les deux étapes.
Le lundi 5 novembre, au chantier Multiplast de Vannes, débutera la construction d’un nouveau Class America français. Après un an et demi de travail réalisé par un Design Team regroupant douze experts du meilleur niveau mondial, le Défi pour l’America’s Cup 2003 se félicite de remplir à l’heure le planning fixé.
Olivier Desport a franchi la ligne à 13h13 TU (14h13 heure française) en tête des Séries. Coup double pour cet amateur très éclairé qui gagne, comme Bestaven chez les Protos, l’étape et la course. (Olivier n’a cependant pas remporté la première étape en Série qui a été gagnée par Michel Mirabel sur Discount Marine ).
Nouvelle surprise au classement cumulé des deux étapes. S’il est déjà étonnant qu’un solitaire s’impose en remportant les deux manches de la Transat 650, un non Français vient de réaliser une excellente performance en s’adjugeant la deuxième place du podium.
“Dans le temps, au Québec, on avait la possibilité de donner à ses enfant un nom de famille différent. Ma mère, Dominique Manny, née en France, et mon père Carl Mailhot, on donc choisi de me donner le nom d’une rivière du grand Nord du Québec. Ils étaient partis là bas en 1968 pour faire une excursion en canot...”
Yannick a volé la vedette à Brian, à seulement quelques milles de l’arrivée qu’il coupe en vainqueur avec 27 minutes d’avance sur son homologue Anglais. Qui l’eut cru ? Pas Yannick en tout cas. « J’étais persuadé que Brian était déjà arrivé », lance le skipper, « je suis sur le cul ! ».