Joint par téléphone en milieu de journée, Loïck Peyron, qui se trouve actuellement dans le petit port de Figueiras non loin de Porto (Portugal), a confirmé que malgré les efforts de l’équipe, le trimaran ne pourrait être sauvé. "ça fait mal au cœur, vraiment, de perdre un bateau… sans compter que cela représente des années de travail". Sur le quai, Loïck et ses troupes trient et emballent le matériel qui a pu être récupéré à bord, avant de sauter dans l’avion et de rejoindre leur base de La Trinité-sur-Mer.
L’épave a sans doute été heurtée par un cargo et va bientot s’échouer...
Parti samedi matin des Açores où le cargo Sun Maria l’avait déposé, Loïck a ensuite rallié le port de Vigo (Espagne) au plus vite afin d’embarquer sur un remorqueur et de partir au secours de son trimaran… "Malheureusement, on avait à peine fait 5 ou 6 milles lorsque le remorqueur est tombé en panne. C’est dommage, car les conditions étaient assez bonnes et on aurait pu retrouver le bateau facilement. Le lendemain, on avait perdu sa trace et il a fallu aller survoler la zone avant de remettre la main dessus… mais nous n’étions pas au bout de nos peines, car ensuite le signal de la balise Argos a cessé d’émettre, et nous ne l’avons retrouvé qu’avant-hier dans la nuit. Pierre Lasnier nous a guidés en fonction des dernières estimations, mais lorsque nous sommes arrivés sur zone, j’ai vu qu’il était couché à 45° et qu’il n’y avait plus grand-chose à faire… Je pense même qu’il a subi une collision, vu l’état. Nous avons essayé de le remorquer malgré tout, c’était plutôt épique, avec 4 mètres de creux et une ambiance genre ’Commandant Cousteau et Jojo le mérou’. On a rien pu faire".
"Ce qui a pu être démonté a été sauvé (l’électronique, les instruments de navigation), mais il y a pas mal d’accastillage que l’on a dû laisser. J’ai récupéré mes affaires, les photos de mes enfants - j’ai quand même laissé un dessin de ma fille à bord, pour tenir compagnie au bateau… Il va maintenant finir quelque part sur les cailloux, entre Porto et Lisbonne, à moins que des vents favorables ne le poussent jusque dans le port de Porto, mais ça… Je pense plutôt qu’il finira à la côte demain ou après demain. Voilà, on finit d’emballer ce qui a été sauvé, puis on rentre, direction le chantier : il faut que l’on se réunisse pour envisager la suite. Il faut tout recommencer à zéro, on se retrouve sans bateau sous les pieds avant un an ! Cela dit, les compétences sont là, la motivation est là et nos partenaires sont derrière nous de toutes leurs forces - ce qui nous enlève un sérieux poids ! Quant à savoir comment repartir, les modalités précises etc, il est encore trop tôt, mais on y travaille dès demain".
À plus de 70 ans, Éric Loizeau, qui incarne comme personne les croisements d’expérience entre la course au large et la haute montagne, annonce son retour en mer pour participer à la Route du Rhum 2026. Et pas à bord de n’importe quel voilier puisqu’il a choisi Flo, l’ancien trimaran de Florence Arthaud, comme compagnon de route pour cette (…)
À l’issue d’une course haletante, le Maxi Banque Populaire XI a franchi la ligne d’arrivée ce lundi au petit matin à 6h23. Après 1 jour, 18 heures et 3 minutes de course, l’équipage autour d’Armel Le Cléac’h termine à 45 minutes du vainqueur (SVR-Lazartigue). Un sprint qui contribue à poursuivre la montée en puissance de l’Ultime avant la (…)
Edenred, engagé dans la course au large depuis 2018, entame un nouveau cycle avec la mise à l’eau de son Ocean Fifty ce 18 juillet 2025 au Verdon-sur-Mer. Une journée empreinte d’émotions pour Basile Bourgnon, Emmanuel Le Roch et tous les acteurs mobilisés autour de la réalisation de ce premier trimaran Edenred par les équipes du Neo Sailing (…)
Il n’y a que six bateaux dans le monde qui appartiennent à la même catégorie qu’IDEC SPORT, le maxi trimaran de 100 pieds qui détient actuellement le record du monde du tour du monde à la voile le plus rapide, l’emblématique Trophée Jules Verne.
L’Act 2 des Ocean Fifty Series s’achève à Concarneau sur de belles actions réalisées dans le cadre du premier grand prix ambitieux en termes d’inclusion, de mixité et de durabilité et sur une nouvelle victoire d’Erwan Le Roux (Koesio) après celle de l’Act 1 à Saint-Malo. Il s’en est fallu de peu. Sébastien Rogues (Inter Invest) occupait la (…)
Du 29 avril au 10 mai 2026, les ULTIM se donneront rendez-vous à Antibes. À bord de ces multicoques volants, les équipages disputeront une course vers l’inconnu au fil d’un sprint haletant et épique, qui les mènera jusqu’aux rivages de la Grèce, avant de revenir dans la cité antique. Un défi humain et technologique sur les traces de l’Odyssée (…)
Cette nuit, c’est passé par l’Ouest. A 4h00, Belgacom est en tête de la course avec 3,6 milles sur Groupama et Bonduelle pointe… 8e. Chez les monocoques, Sill Plein Fruit leader encore hier matin s’est recalé vers l’Ouest, a donc empanné et perd du terrain en route directe. Ecover, bien calé à l’Ouest, en profite et se glisse devant. Il pointe (…)
The Transat Jacques Vabre Race HQ in Paris has just received the news that Sergio Tacchini (Fauconnier/Proffit) is retiring to home base at Port La Foret in France. They managed to detail more of their incident this morning and here is a transcript of that explanation from their shore team.
Les concurrents mis à rude épreuve, par les conditions météo et pour certains, par la casse sur leur bateau, et déjà des escales programmées et un abandon… Dans les trois classes, les leaders poussent leurs machines aux limites de ce qu’ils jugent raisonnable... et ça tient !
Jean Luc Van Den Heede s’éloigne inexorablement des côtes brésiliennes et des températures clémentes. Depuis hier c’est en polaire et ciré que l’Amiénois navigue à l’approche des fameux quarantièmes rugissants.
With the arriving of Christian Saury took end this edition of the Transat 650. They were 60 single-handed skippers to start from La Rochelle on September 22nd : 27 in the serie division and 33 in the prototype one.
Avec l’arrivée de Christian Saury s’est terminée cette nouvelle édition de la Mini-Transat, baptisée cette année Transat 650 Charente Maritime - Bahia. Soixante concurrents avaient pris le départ de La Rochelle le 22 septembre dernier : vingt-sept bateaux de série et trente trois bateaux prototypes.
La bataille des superlatifs pour qualifier le départ des quatorze multicoques de cette cinquième Transat Jacques Vabre est à l’image de leur engagement sur l’eau. Incroyable « l’agressivité » avec laquelle les protagonistes sont entrés dans le vif du sujet. Départ au raz de la bouée mouillée au bateau comité à la seconde près - à 12h50 (…)