Construction amateur
Le Banjo prend des cloisons avant de recevoir sa mousse
lundi 3 février 2003 –
Le Banjo 9.90, le plan Rolland de Ronan et Diane Gélébart est un voilier insubmersible. Son mousse dédié à la construction autonome nous décris une fois de plus la suite de son aventure. Un coup de scie sauteuse, un coup de peinture epoxy... des coffres, une table à carte, des varangues... la bête prend forme. Chronique.

"La pratique de la scie sauteuse est maintenant ma spécialité : et hop, 15 kilos de contre-plaqué de gagnés !
L’arrière, sous le cockpit, est ouvert, les cloisons ajourées, les zones peintes en gris (peinture époxy) vont être remplies de mousse et stratifiées pour l’insubmersibilité du canot. Pour 3 tonnes en charge, il faut 3,5 mètres cube de mousse à caser.
Le coffre moteur est en place et entièrement stratifié, afin d’empêcher les infiltrations d’eau, d’huile et de gasoil dans le bois.
Les deux tablettes en arrière du carré seront la table à carte et la cuisine, 2 feux avec évier, s’il vous plaît ! Non, il n’y aura pas d’eau chaude sous pression...
Les varangues de quilles d’une épaisseur justifiée, compte tenu de leur importance, sont en place. Difficile à voir sur les photos, pour les non initiés. Le marteau est posé à peu près à l’endroit de la quille.
La bannette avant est structurée, pour la rigidité de la coque, et pour recevoir les planches de bannette. Les fonds sont là aussi peints à l’époxy avant de recevoir la mousse.
L’intérieur de la coque est stratifiée dans les zones stratégiques : Réservoirs de ballasts, avec trois hublots pour accéder au joint coque pont et à l’accastillage,
fond de coque dans la zone de la quille."
Photos et commentaires Ronan Gélébart
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Les cloisons de l’avant du Banjo | Les trappes du ballast latéral |