Peu ou pas un souffle d’air… La baie de Lorient ressemble à un lac. Pourtant, certains skippers n’ont pas hésité à s’élancer dès l’ouverture de la ligne pour tenter de boucler un tour. L’enjeu étant plus stratégique que chronométrique…
Cette troisième journée de la Chrono 650 a pris une tournure stratégique. Avec trois temps validés et une sérieuse avance, Yves Le Blévec a quasiment course gagnée ce matin. Quasiment… Il faut en effet qu’il valide un quatrième chrono lors de cette dernière journée contre la montre.
Le classement se fait au cumul des trois meilleurs temps avec obligation de boucler 4 tours de l’île de Groix. Or, si un de ses poursuivants valide un tour aujourd’hui mais que les petits airs l’empêchent de valider le sien avant 15 heures, heure de la fermeture de la ligne, Yves ne sera pas classé.
Sans viser la victoire au général, ceux qui termineront un tour ce dimanche pourront eux-aussi assurer un classement. C’est tout l’enjeu de la Chrono 650 : il faut être rapide contre-la-montre. Mais aussi, il fait être capable de valider 4 tours de Groix en 3 jours… Et ce n’est pas toujours évident !
Enfin, il est encore possible que le vent reste absent. Dans ce cas, la journée est annulée et le classement sera réalisé sur trois manches… Suspens jusqu’à 15 heures !
Finalement… pas de chrono validé !
Le suspens a duré… pour les skippers. Une fois arrivés derrière l’île de Groix, les minis se sont empétolés les uns après les autres. Seul à partir vers l’ouest, David Sineau sur Bretagne Lapins aura quant à lui rebroussé chemin avant de rejoindre Pen Men. C’est alors qu’Ariane Pehrson et Laurent Tanguy, deux des co-organisateurs ont décidé de filer en pneumatique pour rejoindre les concurrents et s’apprêter à les remorquer.
Le premier à s’élancer ce matin a pourtant failli réussir le gros coup. Yann Riou sur le plan Rolland Caméléon a franchi la ligne d’arrivée, à la voile mais hors temps ! C’est à 15h10 que le préparateur de Groupama 3 est repassé entre la bouée de Toulhars et Larmor-Plage. Mais c’était 10 minutes trop tard. La ligne d’arrivée étant déjà fermée. Triste couperet pour Riou. Heureux coup du sort pour les autres concurrents puisque la dernière journée n’est donc pas validée et que le classement restera celui établi après deux jours.
Le suspense n’aura duré que le temps d’un près. Après le départ de la 2e étape donné à Gijon mercredi 23 juillet, Benoit Marie (1067) s’est rapidement envolé sur ses foils à l’avant de la flotte. Dans une allure au près où Nicomatic-Petit Bateau est censé être moins performant, il était talonné par la paire Pozzoli-Chapot (1026). Mais la (…)
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