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Route du Rhum • Multi 50’

Loïc Escoffier fils et cousin malouin

A 24 ans, le jeune armateur, pêcheur, skipper s’engage en trimaran de Classe 2

mardi 17 octobre 2006Redaction SSS [Source RP]

A 24 ans, le fils de Franck-Yves et cousin de Servane, est l’un des plus jeunes concurrents de la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum -La Banque Postale. Il porte déjà plusieurs casquettes. Il est à la fois armateur, pêcheur, skipper… C’est une passion dévorante pour la mer qui guide le jeune marin, chez lui, métier ou loisirs, se vivent intensément, sur l’océan.

Loïc Escoffier participera à sa première Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum -La Banque Postale, à bord du trimaran 50 pieds ‘Gamin’ de son père, soutenu par les sociétés DELEAGE et DIAZO.

Loïc est un des plus jeunes patrons de pêche de France. Il ‘chasse’, selon ses propres termes, l’araignée de mer et le bulot en baie de Saint Malo. Levé chaque jour dès potron-minet, c’est avec passion qu’il exerce son métier. « A cinq ans déjà, je voulais être pêcheur et mon passage dans l’enseignement général n’a pas été très glorieux. Par contre, dès que j’ai intégré le lycée maritime de Saint Malo, je me suis senti dans mon élément. J’ai même sauté une classe et c’est bien la première fois que mes parents étaient fiers de mes résultats scolaires », raconte Loïc. Aujourd’hui, il est patron-pêcheur, armateur et lieutenant de pêche.

Voilà pour la profession. Reste les loisirs… Là non plus, Loïc ne fait les choses à moitié. « En fait, avec papa (Franck Yves), nous avons baigné dans ce mélange de travail et de plaisir lié à la mer. Quand nous étions petits, avec Kevin et maman, nous avons suivi les cinq Solitaires du Figaro de notre père. Il nous avait acheté deux blocs de plongée et, on plongeait pour nettoyer les carènes des bateaux concurrents, tout le monde connaissait les petits Escoffier. A tel point, qu’il m’est arrivé une drôle d’aventure Aventure au départ d’une étape, à Gijon. Philou (Philippe Poupon), avait oublié d’émarger, il était en mer, peu avant le départ. Il m’a vu sur un zodiac, m’a confié la barre de son Figaro et est retourné à terre pour émarger. Mon père qui était concurrent a fait une drôle de tête en me voyant tout seul à la barre de Fleury Michon. J’avais 12 ans… »

Le pli est pris, Loïc qui adore le rugby dit être trop pris et ne pas pouvoir s’y consacrer, pour la mer, il trouvera le temps et régatera le plus souvent possible. Il collectionne quelques podiums (Champion d’Europe en catamaran de sport Catamaran de sport #catamaran 1998, 2e de la Québec / Saint Malo) et participe à trois championnats du monde en Formule 18. C’est un loisir, mais intensif, comme dans tout ce qu’il touche, Loïc Escoffier s’implique totalement. Il en est de même pour la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum -La Banque Postale. « Quand on est malouin et marin de surcroît, le Rhum fait forcément rêver. Je n’avais jamais beaucoup navigué à la voile tout seul et, lors de la qualification, j’ai senti que j’étais bien, je n’étais même pas pressé de rentrer au port. A terre, je n’aime pas la solitude pourtant… ».

Loïc se sent donc ‘fin prêt’ pour cette traversée de l’Atlantique. « Le bateau est au top. Je suis très entouré par ma famille et par mon père en premier lieu qui me confie quand même son bateau qu’il vient tout juste de finir de payer. Nous sommes très complices, on ne s’engueule jamais, même en mer. Il me connaît bien, je pense qu’il me fait confiance et ça, c’est un moteur important. D’autre part, je suis soutenu par deux entreprises malouines, DELEAGE et DIAZO qui, il y a 8 ans, pour le Rhum, étaient déjà les partenaires de mon père, sur ce même bateau. C’est une belle histoire Histoire #histoire . Il y a aussi de nombreux co-partenaires malouins n’ont pas hésité à nous rejoindre, ce qui me touche beaucoup parce que c’est une démarche chaleureuse et sympathique. J’aime bien l’esprit dans lequel ça se passe ». Quand on évoque les risques, le stress, c’est le marin pêcheur qui répond : « Même si je suis moins expérimenté que bien des concurrents, je suis amariné. Je navigue 250 jours par an, par tous les temps. Je commence mes journées à deux heures du matin, la gestion du sommeil, je connais bien. Je crois que c’est un avantage qui peut compenser mon déficit d’expérience en course ».

Il reste quand même un petit quelque chose qui trouble le sommeil de Loïc ces jours-ci : le discours qu’il devra prononcer au baptême de son bateau, le 26 octobre à 17 heures…

Information presse RivaCom



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