Construction amateur
Le Banjo danse la Javanaise
Un ’oeil cyclopéen’ au bout de la (fausse) étrave
lundi 18 février 2002 –
Le lien de parenté avec les voiliers de course dessinés par l’architecte brestois n’est pas innocent. L’étrave du Banjo se doit donc de posséder un design de racer ! Droite, protégée par un bloc de mousse anti-choc, la crash-box est aussi équipée d’un oeillet qui permettra de reprendre la tension d’un bout-dehors. Quand des ministes passent à la croisière, ils n’oublient pas leurs réflexes.
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Le bois a été coupé à la verticale du brion (l’angle arrondit en bas de l’étrave, ici, c’est en haut, vu que le canot est à l’envers...). |
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Puis un pain de mousse est collé et shappé à la cale à poncer. Attention à ne pas suivre les formes des bordés car sinon, l’étrave sera très laide. Elle est donc poncée en creux au niveau du brion. |
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Le brion est coupé et remplacé par un oeil de voilerie, collé et stratifié avec du tissus unidirectionnel de carbone (en noir sur la photo). Ils sont disposés dans le sens des efforts. Cet oeil servira pour la sous barbe du bout dehors (la corde qui tient le tube qui tient le spi). |
Sûr ! Le Banjo n’a rien de Lola Rastaquouère…
Commentaires et photos : Ronan Gélébart
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