La Tasmanie est déjà dans le sillage de Groupama 3 et la mi-parcours a donc été franchie ce samedi matin vers 4h43 TU, soit après moins de 23 jours de mer ! Et si l’océan Indien laisse désormais place au Pacifique, c’est aussi l’occasion pour Franck Cammas et ses hommes de retrouver les hautes vitesses pour au moins trois jours !
Deux petits recadrages ce matin alors que Groupama 3 en finissait avec l’océan Indien après 22 jours 20 heures 52 minutes et 57 secondes de navigation depuis Ouessant, soit une avance de 22 heures et 29 minutes sur le temps de référence. Bruno Peyron et ses hommes conservent tout de même le record de la traversée de l’Indien, entre le cap des Aiguilles et le Sud de la Tasmanie, à une heure près ! Mais la suite du programme s’annonce plutôt favorable au trimaran géant qui va, comme aujourd’hui, aligner normalement plusieurs journées à plus de 700 milles quotidiens...
« Nous venons d’empanner et nous avons eu un petit problème de fuite de gasoil ! Nous avons fait des empannages pour rester dans la pression du vent de l’anticyclone et nous avons de bien meilleures conditions en ce moment même si nous avons une mer un peu de travers. On peut choisir où on veut être... J’espère que nous aurons de belles vagues dans le Pacifique : c’est ça qui est beau et c’est pour ça que nous sommes venus jusqu’ici ! » s’enthousiasmait Steve Ravussin à la vacation radio du jour.
Vivement dimanche !
De nouveau sur une route vers l’Est, Groupama 3 engrange les milles à plus de trente noeuds de moyenne et devrait passer sous l’île Stewart la nuit prochaine (heure française) pour ensuite, passer l’antéméridien dimanche : deux fois le même jour à bord puisque, l’équipage va ainsi passer en longitude Ouest et « rattraper » le même jour comme l’avait oublié Phileas Fogg et son domestique Passepartout lors du tour du monde en quatre-vingt jours de Jules Verne... Pour l’instant, les conditions météorologiques pour les trois jours à venir sont très favorables sans une manoeuvre à bord et surtout, sans avoir à veiller aux glaces dérivantes puisque le trimaran géant va rester sur le 50° Sud. Pas de descente vers le Sud-Est prévu dans cette brise de Sud-Ouest d’une trentaine de noeuds qui pourrait bien se renforcer dès demain. L’objectif est désormais de mettre moins de huit jours et demi pour atteindre le cap Horn...
« On va raser l’île Stewart car nous sommes dans le Nord d’une dépression où il y a pas mal de vent, mais on ne sait pas encore si nous la verrons... Nous avons fait beaucoup plus de milles que Orange II dans l’océan Indien donc si nous faisons la même distance que lui, nous devrions faire un bon temps dans le Pacifique... Il se présente bien car on va pouvoir glisser et le bateau est vraiment en bon état : nous n’avons aucun problème de potentiel ! Côté icebergs, nous n’allons pas en voir dans les prochains jours, en tous cas pas dans les 2 000 milles à venir car nous ne devrions pas descendre très Sud » précisait Steve Ravussin.
Les chiffres du jour
– Départ le 24 janvier à 7h50’17’’ TU
– Arrivée avant le samedi 15 mars 2008 à 00h09’21’’ TU
Jour 23 à 8h 00’ TU
Distance parcourue sur l’eau en 24 heures : 680,7 milles
Distance parcourue depuis le départ : 12 291 milles
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La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
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Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
Laurent Brossat devant le Fun Power exposé au salon nautique de Paris. Photo : Ch.Guigueno
La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
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