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Le début de cette treizième édition de The Artemis Transat s’annonce laborieux pour les treize solitaires en monocoque Imoca : dès le départ, la brise n’a pas dépassé dix nœuds et le clapot levé par les centaines de bateaux spectateurs gênait considérablement la progression des bateaux vers le Sud. Mais au fur et à mesure que les concurrents s’éloignaient des côtes de Plymouth, la brise tournait à l’Ouest en se stabilisant, au bénéfice de Loïck Peyron qui parait le premier le phare d’Eddystone.
Bon départ ! Le coup de canon libérateur donné par Mike Golding à bord du HMS Argyll a retenti à 15h00 (heure française) sans qu’aucun solitaire ne vole le départ. Et pourtant la ligne était chaude car les treize monocoques s’alignaient presque parfaitement pour s’élancer au top et, avec seulement cinq nœuds de vent de secteur Sud-Ouest, le positionnement parfait était loin d’être évident ! Car incontestablement, la plupart des skippers avaient l’expérience des Solitaire du Figaro pour ne pas se faire prendre au piège : Sébastien Josse (BT) était le mieux placé au vent de la ligne mais malheureusement le plus proche des centaines de bateaux spectateurs qui suivaient le départ. Le clapot était impressionnant par rapport à la faiblesse d’un vent de Sud-Ouest ne dépassant pas cinq nœuds et Loïck Peyron (Gitana Eighty), simplement dans l’axe du leader, perdait mètre par mètre du terrain simplement parce qu’il était ballotté dans tous les sens.
En fait, c’est en milieu de ligne que la situation était la plus favorable et Michel Desjoyeaux (Foncia) s’extirpait progressivement d’un groupe très compact comprenant Marc Guillemot (Safran), Yann Eliès (Generali), Vincent Riou (PRB), Arnaud Boissières (Akena Vérandas). Seul Steve White (Spirit of Weymouth) et Samantha Davies (Roxy) se retrouvaient piéger légèrement en retrait et étaient par là même encore plus pénalisés par le clapot des bateaux. Quant à Armel Le Cléac’h (Brit Air), il préférait virer de bord pour se sortir de cette nasse et se décalait vers l’Ouest vers une zone moins agitée et un vent moins perturbé.
Il y avait 9,4 milles à parcourir pour virer le premier point de passage, le phare d’Eddystone et c’est Loïck Peyron qui, bénéficiant d’une rotation progressive du vent vers le secteur Ouest, pouvait prendre la tête mais avec seulement quelques centaines de mètres d’avance sur Marc Guillemot, suivi par Armel Le Cléac’h (fort bien revenu par la droite !) et par Sébastien Josse. Les écarts n’étaient pas significatifs au vu des conditions de vent faible et de clapot fort et c’est désormais la sortie de Manche qui risque bien de créer une première hiérarchie plus marquée en raison d’une brise assez variable en force et en direction (voir météo).
Les treize solitaires vont en effet composer avec des zones de calmes et des bascules de vent au moins jusqu’à Land’s End avant de retrouver un flux plus soutenu et plus stable : la première nuit en mer s’annonce ainsi calme sur l’eau mais agitée à bord ! Et les skippers auront fort à faire ces jours prochains car sous spinnaker de 400 m2, il faut rester le plus longtemps possible à la barre pour faire la différence. Et si les conditions de navigation peuvent paraître paisibles vu de terre, il faut s’attendre à quelques endormissements impromptus et imprévus qui pourront coûter cher. La route est longue pour Boston, mais le rythme est déjà soutenu !
Passage au phare d’Eddystone
– 1-Loïck Peyron (Gitana Eighty) en 1h 16’ 17
– 2-Marc Guillemot (Safran) à 3’06
– 3-Armel Le Cléac’h (Brit Air) à 3’29
– 4-Sébastien Josse (BT) à 4’44
– 5-Michel Desjoyeaux (Foncia) à 5’27
– 6-Yann Eliès (Generali) à 10’41
– 7-Vincent Riou (PRB) à 12’42
– 8-Samantha Davies (Roxy) à 20’28
– 9-Yannick Bestaven (Cervin EnR) à 35’04
– 10-Dee Caffari (Aviva) à 53’41
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