Les organisateurs du Tour de France à la Voile, le Groupe Larivière, ont lancé un appel auprès des architectes et constructeurs pour concevoir le successeur du M30 pour l’épreuve estivale de 2010. Après l’A35 évoqué comme successeur potentiel, les projets adaptés aux desiderata de l’organisateur naissent les uns après les autres. Il y a eu, l’été dernier, le JPK 998. Devrait bientôt sortir de Facebook le Nacira One Design 34. Et voici donc un projet mené par Charles Bertrand, le TFV 940.
« FoX Technology et Pauger Carbon ont mené leur projet commun pour la candidature à la succession du M30 comme monotype official du Tour de France à la Voile : le TFV 940.
FoX Technology et Pauger Carbon ont décidé de frapper fort avec un bateau ayant largement recours aux composites de carbone. Fort de l’expérience de Pauger Carbon dans la construction de bateaux léger et de haute performance tout en carbone comme le fameux RC44, l’équipe a conçu un bateau dont la structure composite est faite à plus de 80% de tissus de carbone pré imprégnés, tout en respectant le budget maximum autorisé !
Refusant d’augmenter longueur et tirant d’eau comme moyen facile de booster les performances, l’équipe a travaillé dur dans le but de garder un bateau aux dimensions modérées afin de garantir l’évolutivité sur l’eau et la facilité de transport à terre. La structure étant ainsi plus résistante et légère grâce au recours aux renforts de carbone, le rapport de lest a pu être revu à la hausse dans le but d’augmenter le capital de performances de bateau qui s’annonce décoiffant. Les performances dans le petit temps est ainsi également garanti, comme requis par le cahier des charges, et ce en dépit d’un devis de poids plus élevé en raison des équipements requis.
Le bateau propose des rangements spécifiques et « plombables » pour le rangement du matériel et du mouillage de sécurité, ainsi que pour le radeau de survie (accessible depuis l’extérieur). Un moteur de 20 Cv a également été retenu dans le but d’accélérer les convoyages lorsque le vent fait défaut. L’intérieur propose un volume revu à la hausse et décloisonné au maximum pour faciliter le maniement et rangement des voiles et du matériel, avec une bannette sur cadre présente de chaque côté. Sur le pont, le cockpit et taillé pour l’équipage de 6 et propose un package accastillage classique, avec cependant le rail et régleur de GV positionné en arrière du poste de barre. Les lignes de carènes adoptent un bouchain marqué sur l’arrière afin d’augmenter
la puissance, alors que le maître bau maximum est maintenu des cadènes de hauban, jusqu’au tableau arrière afin de rendre le rappel aussi efficace que possible et ce à toutes les allures. Le gréement est simple avec un mât carbone à 2 étages de barres de flèche et un bout-dehors rétractable sur lequel viennent s’amurer le grand spi asymétrique. La tête de mât est équipée d’une longue potence permettant de dégager le pataras de la petite corne de GV.
La stricte monotypie est garantie par le recours extensif aux tissues pré imprégnés ainsi qu’à des moules femelles, produits à partir de préformes 3D découpées numériquement, sans compter l’expérience réussie de Pauger avec la production des RC44. »
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C’est une performance majuscule qu’Alexis Loison et Jean-Pierre Kelbert viennent de signer sur le centenaire de la Rolex Fastnet Race. Les deux marins s’imposent en effet sur le classement Overall puisqu’aucun concurrent encore en course ne peut rattraper l’équipage français.
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To every New Zealander on the Volvo Ocean Race fleet, to be the first Kiwi into Auckland rates extremely high in their list of achievements for this leg. Grant Dalton from Amer Sports One when asked how important for him personally to lead into Auckland, said in Hobart, "As important as any other Kiwi in this race, won the last two and I (…)
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