La troisième édition des Sables – Les Açores – Les Sables s’est élancée avec un peu de retard, du fait d’un vent qui avait décidé de lézarder en ce début d’après-midi. Quand le nord-ouest annoncé s’est enfin levé, il est monté franchement aux alentours de quinze nœuds, rendant le premier bord de près, pour parvenir à la bouée de dégagement, franchement sportif. Passée cette dernière marque aux abords de la bouée Nouch Sud, la flotte a mis le cap au sud-ouest vers la pointe de l’Espagne, puis l’archipel des Açores.
Cette fois, c’est fait… La flotte a mis cap au large vers la pointe de la péninsule ibérique, propulsée à bonne allure dans un flux de nord-ouest renforcé par la brise thermique le long des côtes vendéennes. Et comme à chaque départ, les tempéraments des uns et des autres se sont révélés. Il y a les régatiers purs, les accros du virement de bord au refus, de la place qu’on vient se faire sur la ligne départ. Xavier Macaire (Starter) en est un parfait exemple. Auteur du meilleur départ en bout de ligne, il contenait les assauts d’Andrea Caracci (Speedy Maltese) et Thomas Normand (Financière de l’Echiquier). D’autres préfèrent en garder sous le pied, jouer la prudence. Il reste encore 1200 milles devant les étraves et la qualité du départ ne peut pas revêtir la même importance que s’il s’agissait d’une régate en baie. Bertrand Delesne (Prati’buches) fait visiblement partie de cette catégorie de même que Nicolas Boidevezi (Défi GDE), auteur d’un départ prudent, mais qui fut le premier à partir chercher le bord à terre. L’inspiration était judicieuse puisqu’à la bouée de dégagement, il se retrouvait à la lutte avec Thomas le Normand pour la première place. Autre favori dans le coup dès le départ, Jörg Riechers qui pointait en troisième position, avant d’attaquer le long bord de reaching vers le centre du golfe de Gascogne.
En série, si Xavier Macaire continuait son festival en tête de flotte, il devait néanmoins faire avec Jean-Marc Allaire (Baker Tilly AG2R La Mondiale), lui aussi très incisif. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si leurs noms reviennent souvent dès lors qu’il s’agit de faire des pronostics pour le podium. En troisième et quatrième position, Jean-Marie Oger (JMO Sailing) et Davy Beaudart (Innovea Environnement) rappelaient qu’il faudrait aussi compter sur eux.
Pas d’incident majeur au départ, si ce n’est des soucis de latte de grand-voile pour Sébastien Picault (Kickers) et Hugues Chollet (Dizikilepti), vite réparés pour chacun d’entre eux. Véronique Loisel, quant à elle, a bien failli subir un abordage avec un bateau spectateur qui a tardé à s’écarter de la route de la navigatrice, l’obligeant à un virement de bord en catastrophe. Plus de peur que de mal au final, mais il existe des manières plus sereines de rentrer dans le match. La flotte allonge maintenant la foulée vers l’île de Horta. Devant les étraves des Minis, va rentrer bientôt la houle du large, celle qui donne enfin le sentiment d’être en haute mer. Commencera alors le chant de la quille quand le voilier accélère sur le haut de la vague, les plaintes des écoutes tendues autour des poupées de winch et ce sentiment de plénitude qui n’appartient qu’à ceux qui osent franchir le pas pour se retrouver seuls en mer… enfin seuls.
Prototypes :
– 1- 787 Financière de l’Echiquier (Thomas Normand)
– 2- 719 Défi GDE (Nicolas Boidevezi)
– 3- 753 Mare.de (Jörg Riechers)
– 4- 265 Région Nord Pas de Calais (Paul Marette)
– 5- 759 Follow me (Milan Kolacek)
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Two years after his first attempt, Yannick Bestaven has made an exploit by winning the Transat 650 Charente Maritime Bahia by finishing first in both legs.
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Deux ans après sa première expérience, Yannick Bestaven a réussi l’exploit inégalé de remporte la Transat 650 Charente Maritime Bahia en s’imposant sur les deux étapes.
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