Nul n’est prophète en son pays, il y a eu les Sudistes à la fête dans le Nord, les Dunkerquois en Bretagne, et maintenant, le Franciliens à Gruissan ! Île de France s’impose aujourd’hui sur l’étape de ralliement, une manche pratiquement disputée en un bord, qui récompense un coup de barre particulièrement adroit, un placement réfléchi et des réglages précis.
" La décision de faire un convoyage jusqu’à Argelès était plus prudente. Nous savions qu’en partant d’Argelès, ça allait fermer pas mal le jeu. Cela s’annonçait sur un bord. On savait que le bord de dégagement serait important et nous... nous nous sommes un peu ratés. Nous nous sommes faits sortir par Île de France, et du coup nous nous sommes un peu déphasés. Sur le reaching, nous avons vraiment bien bossé, pas mal tourné aussi : la GV réclame pas mal de régulation. Seb (Col) à la barre a été très exigeant avec l’équipage, c’est ce qu’il fallait faire car c’était compliqué. Il a bien fait marcher le bateau et on a fondu en vitesse sur le paquet de tête. Avec Dunkerque, on va se regarder c’est sûr. Il reste un coefficient 3, peut-être dans le petit temps, je pense que ça va se jouer là..."
Vincent Aillaud – co-skipper, Île de France
"Cette victoire, on la prend superbement parce qu’on en a bavé pour l’avoir ! Nous savions que ça allait être une course de vitesse, on a réussi à prendre un très bon départ d’entrée de jeu et les gars ont bien bossé sur la vitesse et le placement. Tout le monde a bien bossé, il fallait tout donner au rappel … Nous sommes bien récompensés par cette belle victoire ! "
Daniel Souben – skipper, Courrier Dunkerque 3
" C’est une bonne journée, nous refaisons une bonne manche devant TPM Coych, ce n’est qu’un petit point de pris mais c’est déjà ça, d’autant que les écarts sont faibles. Il a fallu batailler ferme, nous avions un petit déficit de vitesse par rapport à eux, nous avons fait un bon départ mais il a fallu les contenir jusqu’au bout. Tant que TPM n’était pas très bien, on pouvait faire un bon jackpot, en fait, ils ont traversé les dévents et ils sont revenus rien qu’en vitesse. Dans ces conditions-là, ils ont un petit plus indéniable. "
L’équipage composé de Yoann Richomme, Mariana Lobato, Corentin Horeau et Pascal Bidégorry a franchi la ligne à Carthagène ce samedi à la 3e place à 08 :37 :41 (FR) après 5 jours, 14 heures et 37 minutes de compétition. Il boucle ainsi une étape mouvementée qu’il a un temps dominée, notamment en passant en tête le détroit de Gibraltar, avant (…)
Paul Meilhat et son équipe sur Biotherm poursuivent leur sans faute au classement général provisoire de The Ocean Race Europe après avoir récolté tous les points disponibles depuis le départ de Kiel, le 10 août dernier.
C’est juste avant le lever du jour, à 6h19 heure locale, que l’IMOCA Holcim-PRB a fait son entrée dans le port de Carthagène. À bord, Rosalin Kuiper, Franck Cammas, Nicolas lunven, Alan Roberts et Anne Beaugé (OBR) affichaient un immense sourire. Ils sont le deuxième équipage à arriver en Espagne après Biotherm, qui s’impose une nouvelle fois (…)
Après 4 jours intenses de réparations, de doutes et de travail collectif acharné, l’IMOCA Allagrande Mapei d’Ambrogio Beccaria est prêt à rejoindre Portsmouth pour prendre le départ de la deuxième étape de The Ocean Race Europe.
Le nom Caradec s’apprête à faire son retour sur la ligne de départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Quarante ans après la disparition de Loïc Caradec dans la tempête tragique de l’édition 1986, son fils Tanguy prendra, à son tour, le large. En novembre 2026, il s’élancera en solitaire de Saint-Malo vers Pointe-à-Pitre, à bord d’un (…)
C’est une performance majuscule qu’Alexis Loison et Jean-Pierre Kelbert viennent de signer sur le centenaire de la Rolex Fastnet Race. Les deux marins s’imposent en effet sur le classement Overall puisqu’aucun concurrent encore en course ne peut rattraper l’équipage français.
Voici donc (encore) un nouveau venu dans la classe des minis de série. Le Zéro est issu des plans de l’architecte naval Rochelais Marc Lombard, auteur entre autres du prototype 650 de Lionel Lemonchois, des Open 60 de Roland Jourdain et Catherine Chabaud et du nouveau Figaro Bénéteau.
Dix équipes représentant sept nations ont participé à Auckland à une épreuve de match-racing. Il s’agit d’un championnat du monde non officiel de match-racing pour les jeunes.
Six and a half days after crossing the Trophée Jules Verne start line off Ushant at 01:25 GMT (02:25 French time) last Monday and 2,785 miles later (an average speed approaching 18 knots), Geronimo is approaching the equator. This is the first waypoint on her circuit of the globe and one she should cross during Monday morning.
Six jours et demi après avoir pris le départ du Trophée Jules Verne devant l’île de Ouessant, lundi dernier à 1h25’ TU (2 H 25’ heure française) et parcouru 2785 milles (soit près de 18 nœuds de moyenne), Geronimo se rapproche de l’équateur, première marque de parcours de son tour du monde.
Ronan Gélébart arrive au terme de la construction de la coque. Enfin… de la structure de la coque. Voici une nouvelle étape difficile achevée : la coque a été enduite et poncée.
Ce matin à l’aube, le maxi-trimaran Geronimo et ses onze vaillants pensionnaires naviguaient encore à près de 16 nœuds de moyenne au large des côtes africaines par le travers de la Guinée-Bissau en route vers l’équateur et l’hémisphère sud.
Les membres de la Classe Mini ont donc adopté un changement majeur dans la jauge série. Comme les prototypes, les bateaux ’de chantier’ pourront disposer d’un bout dehors fixe, orientable ou rétractable pour tangonner leur spinnaker.