Toutes les versions de cet article :
[English][français]
Jean Le Cam a franchi le Cap Horn ce matin à 8h19 (heure française). Le skipper de SynerCiel a eu le bonheur de voir le célèbre rocher à la faveur de l’aube naissante en passant à moins d’un mille ! Un instant inoubliable pour le roi Jean qui vient s’ajouter à sa boite à souvenirs déjà fournie de passages du cap dur.
« Je l’ai vu et bien vu ! Je suis passé à moins d’1 mille du rocher. Même avec Vincent (Riou), nous n’étions pas passés aussi proches en 2009. En fait je longe les côtes chiliennes depuis 2h du matin (heure française). Ca fait du bien de voir la terre après un Pacifique aussi dur. J’avoue que j’aurais bien aimé voir un bateau de pêche. J’ai envie de revoir des vies humaines ! »
Quatruple cap hornier
« Je voulais le passer de jour et j’ai eu de la chance car à une ½ heure près, je ne le voyais pas ! Là, c’était juste avant le lever du soleil, les feux étaient encore allumés, mais il faisait assez jour pour le voir ! La première fois en 1982 avec Eric Tabarly, c’était tranquille. La deuxième fois en 2004, je l’ai passé en tête avec une super avance sur Vincent Riou. En 2008, le passage était émouvant car j’étais en double avec le même Vincent qui m’avait récupéré après mon chavirage et cela signifiait la fin de mon aventure. C’est chaque fois différent. Le passage d’aujourd’hui va me rester comme un très très bon souvenir. »
Pensée pour mon ami Vincent !
« Je pense beaucoup à Vincent (Riou) ces derniers temps. Le 6 janvier, c’était la date « anniversaire » de mon chavirage en 2009. 24h après, on passait le Horn tous les deux à bord de son bateau ! Et là, demain, c’est son anniversaire ! »
The Ocean Race Europe 2025 est officiellement ouverte à Kiel. Les marins, les équipes, toutes les parties prenantes et les fans profitent des festivités au sein de l’Ocean Live Park. Tous partagent aussi deux jours de runs de vitesse dans les eaux du canal de Kiel, avant le grand départ de la course prévu dimanche à 15h50, heure locale (CEST).
Le skipper normand Fabien Delahaye a remporté avec brio la deuxième étape de Les Sables – Horta – Les Sables. En s’imposant en solitaire au terme d’un parcours complexe entre les Açores et la Vendée, il prend également la tête du classement général de cette 10e édition.
Au terme d’une bataille acharnée et grâce à une option sud audacieuse, le skipper du Class40 LEGALLAIS s’offre la victoire sur ce retour des Açores après 5 jours 20 heures 39 minutes et 26 secondes de compétition. Troisième de la course aller en double, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher remportent le classement général* de cette épreuve (…)
La Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne revient en 2026 avec un parcours innovant et inédit : au départ des Sables d’Olonne, les skippers devront franchir le cercle polaire arctique – soit 66° Nord – pour la toute première fois, mais à la longitude de leur choix, avant de revenir dans le célèbre port vendéen. Une révolution dans le monde de la (…)
Le team MACIF Santé Prévoyance a franchi en tête la ligne d’arrivée de la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire Nord, ce samedi 5 juillet à 15h10. Après 6 jours, 01 heure et 10 minutes d’une boucle exigeante autour des îles Britanniques, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et (…)
C’est peu après minuit que l’IMOCA VULNERABLE de Thomas Ruyant, Manon Peyre, Morgan Lagravière, Ambrogio Beccaria, accompagnés du mediaman Pierre Bouras, a brutalement interrompu sa chevauchée fantastique dans la Course des Caps - Boulogne sur Mer - Banque Populaire du Nord. Alors qu’il évoluait en deuxième position, en chasse du leader Macif, (…)
Le Néo Zélandais, vainqueur de la Whitbread, deuxième détenteur du trophée Jules Vernes et double vainqueur de la Coupe de l’America aurait été assassiné ce matin en Amazonie.
La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
Le nouveau Figaro Bénéteau serait-il déjà un succès ? La classe Figaro Bénéteau reconnaît comptabiliser entre 20 et 25 intentions d’achat. Le chantier Bénéteau qui a promis de construire 50 bateaux en un an remplit son carnet de commandes.
Après une saison record dont la principale épreuve était la Transat Jacques Vabre en double, Franck Cammas et Alain Gautier ont terminé au coude à coude. Chacun marque 78 points sur la saison mais c’est le skipper de Groupama qui s’impose grâce à sa victoire dans la transatlantique.
Onze skippers sont classés (Joyon, Duprey et Richards n’ont (…)
Le premier Open 570 exposé à la Porte de Versailles. Déjà dix commandes. Photo : Ch.Guigueno
Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
Laurent Brossat devant le Fun Power exposé au salon nautique de Paris. Photo : Ch.Guigueno
La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
L’Australienne Layne Beachley vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif en se qualifiant pour les quarts de finale du Billabong Pro Maui. Sa compatriote Neridah Falconer s’adjuge de son côté l’épreuve en battant en finale Pauline Menczer.
Australian Layne Beachley today reached an ’Everest’ of a career goal by equaling the previous record set of four consecutive world titles by claiming her fourth at the Billabong Pro Maui, the final women’s World Championship Tour (WCT) of 2001. Neridah Falconer, meanwhile, achieved her own milestone this afternoon by defeating 1993 world (…)
illbruck arrive à Sydney à 2 heures GMT ce matin. Photo : Daniel Forster / illbruck
En franchissant en vainqueur, à 01h 22 (heure française – 11h 22 heure locale) la ligne d’arrivée de la seconde étape Cape Town – Sydney, illbruck signait une magnifique victoire, arrachée aux différentes fortunes de mer qui ont éprouvé l’équipage battant pavillon allemand depuis le début de cette manche de 6 550 milles. Les ennuis de illbruck (…)