A 29 ans, François Gabart est devenu le plus jeune vainqueur de l’histoire du Vendée Globe. Il a tenu la tête de la course pendant 45 jours et 23 heures soit près des deux tiers de son Vendée Globe et empoché plusieurs records sur le parcours : une victoire sans appel.
François Gabart, quelques minutes après son arrivée : « C’est un soulagement énorme ! Jusqu’au bout on ne sait pas ce qu’il peut se passer d’autant que la dernière a été nuit difficile. J’y croyais depuis plusieurs jours mais quand même ! On a de supers bateaux ! En partant, je ne pensais pas jouer la victoire. Mais dans l’Indien j’ai commencé à y croire. C’est une course difficile, mais j’ai essayé de me battre à humeur égale. Je n’ai jamais baissé les bras ou la tête ou juste quelques secondes…
Cinq jours après le départ, j’ai eu un petit souci de moteur. C’était un peu dur, mais j’ai réussi à réparer. Le plus difficile, c’est la longueur et l’enchainement ! Ca ne s’arrête jamais ! Même dans le Golfe de Gascogne, je n’ai pas été épargné ! C’est le calme qui m’a manqué le plus car on a été bien ce secoués. Quelque chose qui ne bouge plus... Et puis bien sûr, mes copains, ma copine, mon fils... la vie de terrien !
Merci à Armel Le Cléac’h. C’était exceptionnel ce qu’on a vécu ensemble ! Pour des compétiteurs que nous sommes, vivre une telle confrontation de l’intérieur est un privilège. »
L’équipage composé de Yoann Richomme, Mariana Lobato, Corentin Horeau et Pascal Bidégorry a franchi la ligne à Carthagène ce samedi à la 3e place à 08 :37 :41 (FR) après 5 jours, 14 heures et 37 minutes de compétition. Il boucle ainsi une étape mouvementée qu’il a un temps dominée, notamment en passant en tête le détroit de Gibraltar, avant (…)
Paul Meilhat et son équipe sur Biotherm poursuivent leur sans faute au classement général provisoire de The Ocean Race Europe après avoir récolté tous les points disponibles depuis le départ de Kiel, le 10 août dernier.
C’est juste avant le lever du jour, à 6h19 heure locale, que l’IMOCA Holcim-PRB a fait son entrée dans le port de Carthagène. À bord, Rosalin Kuiper, Franck Cammas, Nicolas lunven, Alan Roberts et Anne Beaugé (OBR) affichaient un immense sourire. Ils sont le deuxième équipage à arriver en Espagne après Biotherm, qui s’impose une nouvelle fois (…)
Après 4 jours intenses de réparations, de doutes et de travail collectif acharné, l’IMOCA Allagrande Mapei d’Ambrogio Beccaria est prêt à rejoindre Portsmouth pour prendre le départ de la deuxième étape de The Ocean Race Europe.
Le skipper normand Fabien Delahaye a remporté avec brio la deuxième étape de Les Sables – Horta – Les Sables. En s’imposant en solitaire au terme d’un parcours complexe entre les Açores et la Vendée, il prend également la tête du classement général de cette 10e édition.
Au terme d’une bataille acharnée et grâce à une option sud audacieuse, le skipper du Class40 LEGALLAIS s’offre la victoire sur ce retour des Açores après 5 jours 20 heures 39 minutes et 26 secondes de compétition. Troisième de la course aller en double, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher remportent le classement général* de cette épreuve (…)
Si la phrase est de Bruno Peyron, on imagine facilement qu’elle est dans toutes les têtes des membres d’équipage. " On peut dire que c’est, enfin, notre première journée dans le Grand Sud, poursuit Bruno. Le bateau marche entre 25 et 26 noeuds de vitesse et nous devrions avoir ce flux de nord-ouest pendant plusieurs jours ". Et si la grande (…)
King Neptune is back with the fleet, racing in the Volvo Ocean Race, after waiting patiently for five months at the equator for the fleet to return. His patience was rewarded with some fresh sailors who haven’t crossed the equator on a sailing yacht before as they came onboard on one of the southern hemisphere legs. No matter where positioned, (…)
L’équipage de Team SEB se relaxe. Photo : Magnus Woxen Team SEB
Deux événements majeurs ont ponctué ce week-end la marche des 8 VO 60 qui disputent actuellement la 5e manche de la Volvo Ocean Race, entre Rio de Janeiro et Miami, où ils sont attendus vers le 27 mars.
Ronan et Diane Gélébart travaillent une partie importante du bateau : son étrave. Inspirés des minis sur lesquels ils ont déjà beaucoup navigué, ils veulent donner à leur bateau de croisière un air de racer. Si la ligne d’étrave est bien entendu verticale, ils ont soigné la position de l’oeil et de la cadène d’étai afin de les camoufler.
Peter Holmberg of the Oracle America’s Cup team is anxious about the Steinlager/Line 7 regatta which starts on Wednesday (20th March), he hasn’t sailed for a month, having suffered a broken collar bone, so he’s starting right back at the deep end.
Pushed well to the west for a week by the Saint Helena high, Orange is now battling this weekend with a new very similar zone of high pressure, a "cousin" that is moving far to the south, in a zone usually swept by strongish winds and where the experienced Bruno Peyron expected everything except sailing into a choppy head sea against light (…)
Repoussé très à l’ouest pendant une semaine par l’Anticyclone de Sainte-Hélène, " Orange " se débat ce week end avec une nouvelle zone de hautes pressions très similaire, un " cousin " qui évolue très sud, dans une zone habituellement ventée où l’expérimenté Bruno Peyron s’attendait à tout sauf à naviguer contre une mer formée et face à des (…)
With the equator crossed by all yachts over the course of the day, some of the crews have experienced this crossing for the first time. The ceremonial visit by King Neptune, and the penalties he has inflicted on them will be over by now. Freddy Loof, helmsman on Amer Sports One was really worried and he wrote : "For my own concern I will also (…)
With top two place winners, Cameron Appleton and Jesper Bank, not being available to sail in the Steinlager Line 7 because of their America’s Cup commitments, it was not until the very end of today’s racing that the four competitors that go through to the Regatta proper were decided.
Entre Afrique et Amérique du Sud, les masses d’air circulent vite sur un océan vide de tout obstacle terrestre. Très vite ! Trop vite ! Même pour un maxi-catamaran dernière génération. L’anticyclone arrive à toute vitesse et happe le " Géant " Orange. A bord, on fait le dos rond et on compose avec l’adversité, vent mollissant et mer chaotique, (…)