America’s Cup

8 - 8 : La 34e Cup va se jouer sur un dernier match entre ORACLE TEAM USA et Emirates Team New Zealand

Dean Barker : "Il est évidemment difficile de les voir revenir au score"

mercredi 25 septembre 2013Information America’s Cup

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Mercredi 25 septembre 2013 s’annonce comme une journée d’anthologie en 162 ans d’histoire de l’America’s Cup. Contre toute attente, les deux équipes finalistes sont ce soir à égalité. Demain, les Kiwis et les Américains disputeront une seule et ultime manche décisive pour la suite de leurs carrières qui mettra fin à trois longues années de campagne sportive.


En réalisant le doublé à nouveau aujourd’hui, ORACLE TEAM USA a mis Emirates Team New Zealand dos au mur. Demain, le defender américain tentera conserver son titre et l’aiguière d’argent tandis que le challenger kiwi se battra pour que la Nouvelle-Zélande remporte la Coupe une troisième fois (1995, 2000).

A la veille de l’ultime duel pour la 34e America’s Cup, les deux finalistes sont donc à un point du sacre. Le scénario défie tous les pronostics et depuis 1851, seulement deux fois tout s’est joué lors d’un ultime duel, en 1920 et en 1983. En 1920 le defender l’avait emporté et en 1983 ce fut au tour du challenger. Le grand vainqueur de demain remportera aussi et surtout les fameux droits de la compétition.

En écopant de deux pénalités sur la ligne du premier départ, la course s’est finie avant même de commencer pour les Kiwis qui se sont inclinés face à un Defender à nouveau intouchable. Lors du premier coup de canon, ORACLE TEAM USA était sous le vent du challenger qui ne s’est pas écarté tandis que les Américains tentaient de les lofer.

Les deux AC72 sont ensuite entrés en collision à deux reprises. L’arrière tribord d’ORACLE TEAM USA a heurté la coque bâbord d’Emirates Team New Zealand. Lors de cette 17e course de la finale de l’America’s Cup, les Kiwis terminent 27 secondes derrière les Américains.

« Ce premier départ fut un vrai désastre » commente Dean Barker, le skipper néo-zélandais. « Nous avons tenté de redresser la situation mais nous étions vraiment en mauvaise posture. Nous avons essayé de les pousser sur la ligne mais c’était beaucoup trop tôt. A 40 secondes avant le coup de canon nous avions déjà compris que les choses étaient sur le point de mal tourner ».

Contrairement à la première manche du jour, les Kiwis, emmenés par le skipper Dean Barker, se sont élancés en tête en enroulant la 1re marque avec 5 secondes d’avance. Arrivé à la 2e porte, le challenger menait toujours avec 7 secondes mais ORACLE TEAM USA est alors parvenu à prendre les commandes en sortie de virement le long de la limite de parcours, aux abords de l’île d’Alcatraz. Puis, à la 3e porte, ORACLE TEAM USA disposait d’un net avantage de 57 secondes. Une avance que les Américains maintiendront jusqu’à la ligne d’arrivée franchie en tête 54 secondes devant les Kiwis.

Flashé à 47.57 nœuds soit 88 km/h, le challenger Emirates Team New Zealand a aujourd’hui battu le record de vitesse en AC72 au passage de la 1re bouée lors de la 18e course de la finale de l’America’s Cup.

Mené 8-1, ORACLE TEAM USA a donc remis les pendules à l’heure en revenant 8 – 8 au score. Lors de leurs débuts difficiles, son skipper australien Jimmy Spithill avait annoncé qu’il rêvait faire partie de l’équipe qui signerait le plus grand come-back dans l’histoire du sport. C’est désormais chose faite !

« Le moment est maintenant venu de canaliser toute l’énergie que la ville de San Francisco et la nation entière nous insuffle en nous soutenant. Nous l’utiliserons à bon escient demain pour défendre notre titre et le trophée ». « Aujourd’hui, ce fut probablement le jour le plus décisif de notre vie. Nous ne voudrions être nulle part ailleurs. Nous avons hâte d’en découdre demain et de nous battre de toutes nos forces » affirme Jimmy Spithill.

Ben Ainslie, le tacticien britannique d’ORACLE TEAM USA continue :

« En vue de demain, nous effectuerons une préparation identique à celle d’aujourd’hui et des jours précédents ».

Idem du côté néo-zélandais commente le skipper kiwi Dean Barker :

« Notre objectif est de naviguer comme jusqu’à présent, du mieux possible. Je doit reconnaître que les progrès d’Oracle forcent l’admiration ». « Il est évidemment difficile de les voir revenir au score mais notre équipage n’a jamais baissé les bras. Nous savons que nous pouvons y arriver ».

Qu’est-ce qu’il en dit Kiki ?

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