Ce matin, PRB sera resté moins d’une heure à quai à Mindelo sur l’île de Sao Vincente pour changer un safran. Un pit stop express pour une organisation au millimètre. Impossible pour Vincent et Jean d’imaginer alors qu’ils étaient en tête de la Transat Jacques Vabre que cet arrêt technique remette leur course en jeu.
L’équipe de PRB présente sur place (Jean-Marc Failler et Philippe Laot) avait donc tout mis en œuvre pour être le plus efficace possible dans ce changement de safran. Objectif atteint ! Vincent et Jean sont repartis de plus belle dans la course depuis ce matin 9h (heure française). Cette escale leur a côuté une trentaine de milles. Le duo Gabart / Desjoyeaux a en effet profité de cet arrêt au stand pour prendre la tête mais PRB n’est quà 23.30 milles du tableau arrière de Macif. Un écart insignifiant à l’échelle de ce qu’il reste encore à courir (3 000 milles). Vincent et Jean sont désormais dans la position du chasseur, une situation finalement pas si inconfortable alors que les IMOCA s’apprêtent à traverser le Pot au Noir. Deux camps s’opposent dans l’approche de la fameuse « Zone de Convergence Intertropicale », Macif et PRB qui progressent près de la route directe et les poursuivants Maître Coq, Safran, Poujoulat, situés à une cinquantaine de milles dans l’ouest des deux leaders.
Jean Le Cam : « On s’est arrêté une heure, juste le temps de changer le safran. Une escale rapide et tout s’est très bien déroulé. Le safran avait cassé du côté de Madère. C’est sûr qu’on tire de plus en plus sur le bateau, surtout en double et à un moment, ça casse. Ça fait huit jours maintenant qu’on est à la barre. On est repartis à fond la caisse après notre arrêt et on va tout faire pour reprendre le devant de la scène. La course n’est pas finie. On a quand même fait une moyenne de 6,9 nœuds en quatre heures, avec un arrêt ! Maintenant, il faut négocier les iles du Cap Vert et les dévents éventuels et se positionner pour le Pot au Noir. »
L’équipage composé de Yoann Richomme, Mariana Lobato, Corentin Horeau et Pascal Bidégorry a franchi la ligne à Carthagène ce samedi à la 3e place à 08 :37 :41 (FR) après 5 jours, 14 heures et 37 minutes de compétition. Il boucle ainsi une étape mouvementée qu’il a un temps dominée, notamment en passant en tête le détroit de Gibraltar, avant (…)
Paul Meilhat et son équipe sur Biotherm poursuivent leur sans faute au classement général provisoire de The Ocean Race Europe après avoir récolté tous les points disponibles depuis le départ de Kiel, le 10 août dernier.
C’est juste avant le lever du jour, à 6h19 heure locale, que l’IMOCA Holcim-PRB a fait son entrée dans le port de Carthagène. À bord, Rosalin Kuiper, Franck Cammas, Nicolas lunven, Alan Roberts et Anne Beaugé (OBR) affichaient un immense sourire. Ils sont le deuxième équipage à arriver en Espagne après Biotherm, qui s’impose une nouvelle fois (…)
Après 4 jours intenses de réparations, de doutes et de travail collectif acharné, l’IMOCA Allagrande Mapei d’Ambrogio Beccaria est prêt à rejoindre Portsmouth pour prendre le départ de la deuxième étape de The Ocean Race Europe.
Le skipper normand Fabien Delahaye a remporté avec brio la deuxième étape de Les Sables – Horta – Les Sables. En s’imposant en solitaire au terme d’un parcours complexe entre les Açores et la Vendée, il prend également la tête du classement général de cette 10e édition.
Au terme d’une bataille acharnée et grâce à une option sud audacieuse, le skipper du Class40 LEGALLAIS s’offre la victoire sur ce retour des Açores après 5 jours 20 heures 39 minutes et 26 secondes de compétition. Troisième de la course aller en double, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher remportent le classement général* de cette épreuve (…)
Le Néo Zélandais, vainqueur de la Whitbread, deuxième détenteur du trophée Jules Vernes et double vainqueur de la Coupe de l’America aurait été assassiné ce matin en Amazonie.
La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
Le nouveau Figaro Bénéteau serait-il déjà un succès ? La classe Figaro Bénéteau reconnaît comptabiliser entre 20 et 25 intentions d’achat. Le chantier Bénéteau qui a promis de construire 50 bateaux en un an remplit son carnet de commandes.
Après une saison record dont la principale épreuve était la Transat Jacques Vabre en double, Franck Cammas et Alain Gautier ont terminé au coude à coude. Chacun marque 78 points sur la saison mais c’est le skipper de Groupama qui s’impose grâce à sa victoire dans la transatlantique.
Onze skippers sont classés (Joyon, Duprey et Richards n’ont (…)
Le premier Open 570 exposé à la Porte de Versailles. Déjà dix commandes. Photo : Ch.Guigueno
Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
Laurent Brossat devant le Fun Power exposé au salon nautique de Paris. Photo : Ch.Guigueno
La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
L’Australienne Layne Beachley vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif en se qualifiant pour les quarts de finale du Billabong Pro Maui. Sa compatriote Neridah Falconer s’adjuge de son côté l’épreuve en battant en finale Pauline Menczer.
Australian Layne Beachley today reached an ’Everest’ of a career goal by equaling the previous record set of four consecutive world titles by claiming her fourth at the Billabong Pro Maui, the final women’s World Championship Tour (WCT) of 2001. Neridah Falconer, meanwhile, achieved her own milestone this afternoon by defeating 1993 world (…)
illbruck arrive à Sydney à 2 heures GMT ce matin. Photo : Daniel Forster / illbruck
En franchissant en vainqueur, à 01h 22 (heure française – 11h 22 heure locale) la ligne d’arrivée de la seconde étape Cape Town – Sydney, illbruck signait une magnifique victoire, arrachée aux différentes fortunes de mer qui ont éprouvé l’équipage battant pavillon allemand depuis le début de cette manche de 6 550 milles. Les ennuis de illbruck (…)