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Lionel Lemonchois et le Maxi80 Prince de Bretagne s’offre la victoire sur ce Tour de l’île de Wight où il fallait avoir les nerfs solides pour terminer devant, car une fois de plus, le Solent a remplit toutes ses promesses. Des conditions de vent erratiques et un fort courant.
« C’était plutôt Tendu au début on ne savait pas si nous arriverions à sortir du Solent. On est resté quelques minutes les voiles faseyantes juste poussé par le courant », a déclaré Mathieu Souben.
Il s’en suivi une bataille de virements de bords pour contourner l’île de Wight par l’Ouest. A ce petit jeu, les trois Volvo 65 et les deux multicoques faisaient jeux égal. Moins à l’aise que les monocoques lors des virements de bords, les trimarans compensaient en s’envolant au moindre souffle d’air.
Puis, au passage des légendaires "Needles", Le Maxi80 Prince de Bretagne prenait l’avantage sur tous ses concurrents en doublant le Volvo 65 Abu Dhabi. Le vent tournait alors au Sud Ouest pour une dizaine de nœuds permettant aux trimarans d’envoyer leurs Gennaker et de creuser l’écart sur le reste de la flotte. Après une belle bataille d’empannages avec le MOD70 Musandam, le Maxi80 coupait la ligne d’arrivée à 14 heures 16 minutes et 35 secondes (heure anglaise) en grand vainqueur à l’entrée Est du Solent, où le parcours fut raccourci faute de vent.
« Le travail effectué sur les voiles cet hiver semble porter ses fruits. On est forcément très contents. Le bateau est véloce même dans les petits airs, on ne pensait pas forcément pouvoir tenir le MOD 70 dans ces conditions légères, et on finit devant ! C’est vraiment top ! On repart en convoyage ce soir, histoire d’être à la maison vendredi soir ! »,
déclarait le skipper juste avant de monter sur la première marche du Podium de cette belle épreuve et d’enchaîner sur les 300 milles de navigation pour rentrer sur Lorient.
L’équipage composé de Yoann Richomme, Mariana Lobato, Corentin Horeau et Pascal Bidégorry a franchi la ligne à Carthagène ce samedi à la 3e place à 08 :37 :41 (FR) après 5 jours, 14 heures et 37 minutes de compétition. Il boucle ainsi une étape mouvementée qu’il a un temps dominée, notamment en passant en tête le détroit de Gibraltar, avant (…)
Paul Meilhat et son équipe sur Biotherm poursuivent leur sans faute au classement général provisoire de The Ocean Race Europe après avoir récolté tous les points disponibles depuis le départ de Kiel, le 10 août dernier.
C’est juste avant le lever du jour, à 6h19 heure locale, que l’IMOCA Holcim-PRB a fait son entrée dans le port de Carthagène. À bord, Rosalin Kuiper, Franck Cammas, Nicolas lunven, Alan Roberts et Anne Beaugé (OBR) affichaient un immense sourire. Ils sont le deuxième équipage à arriver en Espagne après Biotherm, qui s’impose une nouvelle fois (…)
Après 4 jours intenses de réparations, de doutes et de travail collectif acharné, l’IMOCA Allagrande Mapei d’Ambrogio Beccaria est prêt à rejoindre Portsmouth pour prendre le départ de la deuxième étape de The Ocean Race Europe.
Le nom Caradec s’apprête à faire son retour sur la ligne de départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Quarante ans après la disparition de Loïc Caradec dans la tempête tragique de l’édition 1986, son fils Tanguy prendra, à son tour, le large. En novembre 2026, il s’élancera en solitaire de Saint-Malo vers Pointe-à-Pitre, à bord d’un (…)
À plus de 70 ans, Éric Loizeau, qui incarne comme personne les croisements d’expérience entre la course au large et la haute montagne, annonce son retour en mer pour participer à la Route du Rhum 2026. Et pas à bord de n’importe quel voilier puisqu’il a choisi Flo, l’ancien trimaran de Florence Arthaud, comme compagnon de route pour cette (…)
Deux jours avant de quitter les Etats Unis, dimanche, le Français Jean Yves Bernot, navigateur à bord du bateau norvégien Djuice, l’avait bien dit : « la première partie de la traversée de l’Atlantique va être très ventée… ». Après trois jours de mer, la météo effectivement plutôt musclée a eu des effets plus ou moins heureux sur les concurrents.
Vétérinaire de formation, Jean-Pierre mène ses projets avec rigueur et professionnalisme. Il a découvert la voile dès son plus jeune âge à bord du bateau familial.
Paris, le 2 mai 2002. Les concurrents de la sixième Transat AG2R ont passé la longitude des Açores. Ils naviguent toujours entre 8 et 9,5 noeuds de vitesse moyenne sous spinnaker. Les alizés établis sur l’atlantique les propulsent vers Saint Barthélemy où ils sont attendus à partir du 11 mai.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas en Baie de Douarnenez. En effet, à la journée pluvieuse et venteuse d’hier, a succédé un grand soleil pour accueillir les premières épreuves du Grand Prix Petit Navire 2002. Le vent capricieux en début de journée a contraint l’ensemble des concurrents à faire preuve de patience. Peu avant midi, les (…)
Paris, le 1er mai 2002. La période d’observation est terminée. L’anticyclone des Açores poursuit sa diffusion ininterrompue d’alizés sur le parcours des Figaro-Bénéteau en route vers Saint Barthélémy. Il est temps d’attaquer !
The western island of the Azores group is 550 miles away to starboard. The high of the same name is lazing at home... Bruno Peyron, wary and cunning, is skirting round it well away, apparently in no hurry to wink right and rush for France. On the sixtieth day at sea and less than 1500 nautical miles from the promised land, Orange’s XIII appear (…)
L’île occidentale de l’Archipel des Açores est à 550 milles sur tribord. L’anticyclone y paresse comme en son salon... Bruno Peyron, méfiant et avisé, le contourne de loin, apparemment peu pressé de mettre le clignotant à droite et de foncer vers la France. Au soixantième jour de mer et à moins de 1500 milles de la terre promise, le XIII (…)
At 1534 GMT yesterday it looked as though illbruck had broken the 24 Hour Monohull World Record by covering a huge 473 nautical miles, just a few hours later the crew has pushed even harder and, subject to confirmation and ratification by the International Sailing Federation, she has achieved a staggering 484 nautical miles. This was achieved (…)