Lors d’un entretien au téléphone avec Patrick Roger sur l’antenne d’Europe 1, Franck Cammas a évoqué depuis Lorient les recherches de budget de Team France pour participer à la 35e Coupe de l’America. Au cours de cette interview, le skipper a annoncé disposer d’un partenariat technique avec le Defender, Oracle Team USA.
Il n’y avait pas d’équipe française lors de la 34e coupe de l’America. L’équipe des frères Peyron n’était pas parvenue à trouver le budget nécessaire pour armer un catamaran ailé de 72 pieds. Il y a 3 ans pourtant, les Américains avaient déjà apporté leur aide technique à Energy Team en mettant à leur disposition les plan d’un catamaran. Voici donc au tour de Franck Cammas de bénéficier de cette assistance : « les Américains d’Oracle ont décidé de partager leurs plans et de collaborer avec Team France ». Une aide précieuse pour construire un AC48 que les Français espèrent donc mener au Bermudes en 2017.
Au micro d’Europe 1, Franck Cammas évoque en premier la difficulté de trouver les budgets pour ce « championnat du monde de voile » :
« On navigue depuis 2 ans en vue de cette Coupe de l’America avec mon partenaire historique. Depuis deux ans, on cherche à monter ce projet avec Michel Desjoyeaux et Olivier de Kersauson. C’est peut être le challenge le plus difficile à monter en voile. C’est un véritable championnat du monde de voile. Les meilleurs sont là et la compétition est très ardue. »
Le skipper du Team France explique ensuite que la diminution de la taille du bateau va dans le sens d’équipes comme la sienne :
« Depuis quelques semaines, il y a eu un gros changement. La taille des bateaux a diminué énormément pour passer de 22 m à 15 mètres. Les Américains ont décidé de faire ce gros changement pour que cette compétition ne suive plus la compétition des teams les plus riches mais des teams les meilleurs. On est entré dans une nouvelle aire. Il faut que la Coupe de l’America devienne un projet commercial intéressant et efficace. »
C’est alors qu’il aborde le côté finance et parle de la « bonne nouvelle », l’aide des Américains :
« On cherche des fonds privés. Avec 7 millions d’euros par an, on n’est pas hors norme comme l’était la Coupe de l’America il y a quelques années. Aujourd’hui, il faut 7 millions par ans pour participer à cette Coupe de l’America et essayer de la gagner. Une bonne nouvelle, c’est que les Américains d’Oracle ont décidé de partager leurs plans et de collaborer avec Team France. Cela nous fait gagner du temps. On aura la certitude d’avoir le meilleur bateau sur l’eau si on part et on gagne une certaine crédibilité technique si on part. »
Le Protocol prévisionnel publié par le Defender Emirates Team New Zealand le 23 mai dernier, fruit de discussions impliquant toutes les équipes, marque différentes avancées que nous soutenons.
Lorsqu’en avril dernier, Alinghi Red Bull Racing a décidé de ne pas participer à la 38e America’s Cup, c’était en raison de sérieuses préoccupations concernant l’administration et la gouvernance de l’America’s Cup par le tenant du titre, Team New Zealand.
Le plus vieux trophée sportif du monde ne déroge pas à sa maxime établie il y a plus de 170 ans, « il n’y a pas de second ». Et donc, qu’un seul vainqueur. Ce vainqueur étant, pour la 3e fois consécutive - la 5e au total - le Royal New Zealand Yacht Squadron. Le club et son équipe, Emirates Team New Zealand, sont les grands gagnants de cette (…)
La Coupe de l’America ? A la fin, ce sont encore les Kiwis qui gagnent ! La 9e manche aura été la dernière régate disputée sur le plan d’eau de Barcelone. Les Néo-Zélandais ont écrasé leur concurrent. Un premier tour avec une avance bâtie avec facilité face aux Anglais. Trop facile même, au point que le Defender en perd son match-race et laisse (…)
Comment dit-on « there is no second » en italien ? La sélection du Challenger qui affrontera les Néo-Zélandais dans quelques jour pour la 37e édition du plus vieux trophée sportif du monde est terminée. Et ce sont les surprenants Anglais qui se sont imposés au terme d’une Louis Vuitton Cup pour laquelle il n’y a qu’un vainqueur. Les Italiens (…)
Le plus vieux Trophée sportif au monde, l’America’s Cup, sait se renouveler, innover sur chaque édition, et pas seulement au niveau technologique. En 2013, les Américains ouvraient la compétition aux jeunes générations en créant la première Youth America’s Cup dédiée aux marins âgés entre 18 et 25 ans ; les Néo-Zélandais ont conservé cette (…)
Jean Yves Bernot, Arve Roass and Grant Wharington sporting the unshaven look. It’s possible to see that we have been out sailing for a while. Onboard photo / djuice team.
No other team relies so heavily on French sailing expertise. World-renowned weather router and navigator Jean Yves Bernot plots the boat’s course, while Thomas Coville and Jaques Vincent support the team with trimming and driving. Building 25% of the total crew of 12, they a major force on deck of the pink yacht.
John Kostecki deserved to win this leg perhaps more than any other - it is hard to see where they put a foot wrong. And yet at one point a couple of days ago in the fickle wind conditions off the Brazilian coast, it looked as though victory could be cruelly snatched away from them. They led all the way up the South American coast, always the (…)
C’est ce matin, à 6h 58 - heure française, dans de tous petits airs, une chaleur moite et sur des airs de samba, que illbruck, a franchi la ligne d’arrivée de la 4e manche de la Volvo Ocean Race 2001-2002, après un sans faute de 23 jours, 5 heures, 58 minutes et 42 seconds de course dans une des manches les plus difficile du parcours.
Poussé par une bonne brise de nord d’environ 25 nœuds, Geronimo a avalé à vive allure le golfe de Gascogne au cours de ses premières heures de mer. 13 heures après avoir coupé la ligne de départ devant l’île de Ouessant, le grand trimaran gris avait déjà parcouru 299 milles à la moyenne de 23,2 nœuds. Une vitesse à laquelle il progressait (…)
Bruno Peyron has left Vannes, leaving repairs to Orange’s mast in the hands of the architects and engineers of the Mulitplast boat yard. Casting his thoughts back to the start and the incident which occurred only 30 minutes afterwards, Bruno Peyron commented : " It is difficult to describe what goes through your head when so much positive (…)
After almost 7000 miles of racing, the five leading boats in the Volvo Ocean Race fleet are locked into the tightest of battles. It could almost be likened to a Wild West Shoot Out. The action of the strategy, weather and boat to boat tactics is awe-inspiring and to the dedicated followers it will no doubt, now be bordering on addiction to (…)
Avec Ronan Gélébart, SeaSailSurf.com suit la progression du monocoque de croisière que le Finistérien construit avec sa femme Diane. Le Banjo est un voilier de 9,50 mètres de long dessiné par Pierre Rolland. Cette nouvelle étape de la construction concerne la partie avant du bateau : son étrave.
Le bateau anglais en match-race avec celui des Suédois. Photo : John Nash / GBR Challenge
La semaine de régate entre Class America organisée par le club qui va défendre une seconde fois à Auckland le fameux trophée s’est soldée par une nouvelle surprise : la victoire sur le fil et sous le pont d’Auckland Harbour des américains de OneWorld Challenge.