Le projet révolutionnaire d’Yvan Bourgnon rentre dans une nouvelle phase. Créée en septembre 2016, l’association The SeaCleaners qu’il préside vise à lutter contre la pollution océanique au travers de la construction d’un navire inédit à la pointe de l’innovation, le MANTA, collecteur de déchets plastiques en mer. Après un an et demi d’études de faisabilité et de recherche de financements, le navigateur-aventurier franco-suisse passe à l’étape supérieure en nous dévoilant une maquette de la version finale du navire !
Depuis le succès de la campagne de crowdfunding de décembre 2016, The SeaCleaners tient ses promesses. Ce mode de financement participatif avait permis à l’association de récolter 150 000 €, soit quasiment le double de la somme initialement envisagée. Depuis, plus de 3000 heures d’études ont pu être menées par 6 bureaux d’études, dont les spécialistes ont fait évoluer le projet pour le mettre en phase avec la réalité du terrain. Le résultat de cette première phase de travail permet aujourd’hui de dévoiler la version finale du navire avec une maquette au 1/80e qui présentera la combinaison inédite et impressionnante des technologies embarquées sur le premier Quadrimaran collecteur de déchets marins.
Le Manta : un navire usine révolutionnaire
Le Manta utilisera des outils à la pointe de la technologie a n de sortir les macro-déchets plastiques flottants avant qu’ils ne se dégradent et polluent irréversiblement la biodiversité marine. Pour cela, une véritable usine sera embarquée à bord pour collecter, trier, compacter et stocker les déchets plastiques. Trois collecteurs seront installés entre les coques du navire sous la forme de tapis roulants pour remonter rapidement de grandes quantités de plastiques. Le Manta sera capable de stocker plus de 250 tonnes de déchets dans ses coques avant de les rapatrier sur terre où ils seront pris en charge par des centres de recyclages adaptés.
Le Manta : un défi technologique
Au-delà de sa mission de nettoyage des océans, le MANTA est en lui-même un pari technologique sans précédent. La propulsion et l’autonomie énergétique du navire sont deux enjeux fondamentaux du projet. C’est dans une optique d’innovation toujours plus poussée que le MANTA sera alimenté par plusieurs sources d’énergie renouvelable. Il sera propulsé par quatre gréements DynaRig et quatre moteurs électriques. Pour les alimenter, il embarquera plusieurs technologies combinées de production d’énergie renouvelable associées à un système de stockage énergétique optimisé. 2000 m2 de panneaux solaires vont ainsi être installés sur le pont du quadrimaran et deux éoliennes verticales utiliseront la force du vent pour produire de l’électricité. De quoi permettre au MANTA d’être autonome dans ses phases de déplacement et de collecte et de pouvoir se déplacer sur toutes les zones de forte densité de pollution (estuaires, zones côtières...).
Le Manta : un projet global
La bataille contre la pollution des océans se mène sur tous les fronts et se remporte également à terre. Il est essentiel de remonter à la source de la pollution a n de réduire en amont la consommation de plastique et son gaspillage. Le MANTA servira de base au développement d’actions de sensibilisation à destination des populations les plus impactées par la pollution plastique. C’est d’ailleurs la dimension la plus essentielle de cette mission écologique.
Dans la même lignée, ce projet est destiné à devenir un levier de l’économie circulaire. Les plastiques collectés constitueront la base d’une dynamique d’économie locale et circulaire. Le MANTA permettra d’initier ou de développer des initiatives de transformation des déchets en matière première et de dynamiser l’économie des pays où s’effectueront les collectes.
L’association poursuit également un but scientifique d’observation et d’analyse. Chaque collecte sera géolocalisée, quantifiée et qualifiée grâce à la mise en place d’un véritable laboratoire à bord du navire. Toutes les données seront ensuite publiées en Open Data a n d’en permettre l’accès à toute la communauté inter nationale.
Une étude de l’Université de Berne a conclu que, contrairement à ce que l’on supposait jusque-là, les courants marins circulant dans l’océan Atlantique et responsables du climat doux en
Europe, ne se sont pas complètement arrêtés à la fin de la dernière période glaciaire. Une
découverte non sans conséquences sur les débats menés autour des (…)
Le voilier français Blue Observer a bouclé avec succès ce mercredi 19 janvier la deuxième des trois étapes de sa grande mission océanographique. À la seule force du vent et en 36 jours, l’équipage de six personnes mené par le navigateur Eric Defert a parcouru plus de 6 000 milles entre Woods Hole (Etats-Unis) et l’île de Sainte-Hélène (UK). (…)
Le Parlement européen a adopté à une grande majorité le rapport sur le système de collecte des données relatives à la consommation de CO2 des navires. Derrière ce titre technique se cache en réalité une avancée majeure pour accélérer la décarbonation du transport maritime.
Depuis son retour de l’Expédition OceanoScientific 2016-2017, le 2 juin de l’année dernière au ponton d’honneur du Yacht Club de Monaco au terme de son tour du monde en solo de 152 jours, dont 60 de campagne océanographique inédite et réussie autour de l’Antarctique, sous le 40° parallèle Sud et les trois grands caps continentaux : (…)
Pour la 2e année consécutive, la FSN 13 - Fédération des Sociétés Nautiques des Bouches-du-Rhône –, avec le soutien de l’ensemble des collectivités locales et de des associations liées à l’environnement et au nautisme a tenu son pari : rassembler et fédérer pour une grande action de nettoyage du Vieux-Port de Marseille.
Les expéditions de recherche scientifique Tara Oceans 2009-2013 (France) et Malaspina 2010 (Espagne) ont mis en évidence le transport à grande échelle de débris de plastique flottants depuis l’océan Atlantique jusqu’à l’Arctique. L’étude, publiée dans Science Advances, confirme qu’en seulement quelques décennies d’utilisation de matières (…)
Avec 186 monotypes répartis dans 10 classes de huit concurrents minimum (Bénéteau 25, Etchell, J/22, J/24, Mumm 30, Smeralda 888, Star, Surprise, UFO 22 et Melges 24), la Primo a pulvérisé son record de participation, confirmant ainsi son rang de première épreuve de monotypie de la saison.
Skippers d’Islande a été initiée et organisée pour la première fois en juin 2000 par l’ADEPAR (Association pour le Développement de Paimpol et sa Région). En 2003, la deuxième édition sera lancée le 1er juin avec un nouvel objectif : franchir le Cercle Polaire Arctique au solstice d’été et faire le tour de l’Islande.
The 2002 Rolex Miami Olympic Classes concluded today with all but one of nine Olympic and two Paralympic classes working in light-air races on Biscayne Bay. Though not the preference of the 400 plus sailors competing, 5-6 knot breezes were welcome after yesterday’s total lack of breeze, which led to cancellation of all racing. Only the Star (…)
Parti de Marseille le 21 janvier dernier, le maxi-catamaran Orange a fait son entrée ce midi dans la rade de Brest, aux alentours de 12H30. Un convoyage d’entraînement de 2500 milles qui a permis de tester un bateau en parfait état et un équipage tout fraîchement recruté. Dès son arrivée à Brest, Bruno Peyron a annoncé que le 13e homme à bord (…)
Première épreuve du circuit international de monotypes, le rendez-vous de la PRIMO CUP accueille chaque année sur les deux premiers week-ends de février, une flotte impressionnante de monotypes. L’an dernier, ils étaient 179 bateaux venus participer à cette épreuve organisée par le Yacht Club de Monaco.
La construction du monocoque d’Elie Canivenc se poursuit à Caen. La coque à bouchains est assemblée. Pour fixer les couples et poser le pont, la coque a été mise à l’endroit. Une étape sensible car la moindre erreur peut réduire à néant des mois de travail.
The champagne bottles are opened at the base in Viaduct Harbour in Auckland. Magnus Holmberg, helmsman in Victory Challenge, has at this moment received the message that he and his colleagues Stefan Rahm, Lars Linger and Magnus Augustson are appointed the Sailors of the Year 2001. The Swedish America‚s Cup-challenge’s whole crew is present and (…)