Velux 5 Oceans
Bernard Stamm : "j’ai la possibilité de défendre mon titre"
"c’est une des plus belles courses en solitaire au monde, parce qu’on s’arrête pour dire bonjour aux gens"
mardi 7 février 2006 –
La VELUX 5 Oceans Velux 5 Oceans #Velux5Oceans partira de Bilbao en Espagne en octobre 2006 et emmènera la flotte en Australie puis aux États-Unis. C’est la plus grande et plus ancienne course à la voile en solitaire autour du monde, la compétition sportive individuelle la plus longue et la plus difficile.
Quelles sont les raisons qui te poussent à remettre ton titre en jeu
Jeu
#jeu
?
« En fait, C’est une compétition qui me correspond bien. C’est un peu comme un championnat autour du monde, c’est long et difficile. C’est une suite de très grandes régates, à chaque étape, tous les bateaux sont regroupés. Donc, si on se vautre, on peut toujours se refaire et inversement, même en tête, il y a, à chaque fois un nouveau départ et tes adversaires peuvent revenir. C’est compliqué. Au-delà de la compétition, je trouve que c’est une des plus belles courses en solitaire au monde, parce qu’on s’arrête pour dire bonjour aux gens ».
Que penses-tu du parcours ?
« Les étapes seront plus longues et les escales moins nombreuses et davantage resserrées, avec, du coup, une préparation plus courte avant le départ de l’étape suivante. C’est toujours 30 000 milles de course, mais l’ensemble de l’épreuve durera moins longtemps. La grosse difficulté en 2002, c’était que nous faisions l’équivalent de cinq fois une double transat à un mois d’intervalle, c’était un peu raide. Les escales étant assez longues, on se sortait du contexte de la course entre l’arrivée et le départ. Je pense que nerveusement cette édition sera moins dure, par contre, physiquement, il va falloir s’accrocher ».
Quel est ton plus beau souvenir lors de ta dernière participation ?
« Il y en a plusieurs, mais au niveau des paysages, c’était un arc-en-ciel de lune, je n’en avais jamais vu, c’est magnifique. Et, sur le plan psychologique, lors de la dernière étape, après le Pot au Noir, j’ai vu que mon adversaire direct -Thierry Dubois- avait pris une option qui, normalement, me donnait un bon ticket pour la victoire finale. C’est la seule fois où je me suis presque senti à l’abri. »
Tu repars avec ton 60 pieds Cheminées Poujoulat ?
« Oui, c’est un bateau déjà ancien, comparé à tous les petits nouveaux apparus ces dernières années. Il était à maturité en 2004 pour le Vendée Globe, mais je n’ai pas pu prendre le départ à cause de mon avarie de quille sur la Transat anglaise. C’est aussi une des raisons pour lesquelles je participe à Velux 5 Oceans
Velux 5 Oceans
#Velux5Oceans
. Sur une transat comme la Route du Rhum
Route du Rhum
#RouteDuRhum
, je n’ai aucune chance contre les nouveaux 60 pieds, là, sur un tour du monde, j’ai la possibilité de défendre mon titre ».
Info Véronique GUILLOU / RivaCom
Dans la même rubrique
Tour du monde : Un monotype de 52’ pour un tour en solo en deux étapes
Vendée Globe : 28 solitaires aux Sables d’Olonne en 2008
Class 40 : Un autre plan Lucas construit près de Nantes
Transat Jacques Vabre : Dick & Peyron premiers en mono à Bahia