Dernière journée du tour de l’île de Groix organisé pour les minis 650 par l’association Rond de Chute. Après deux journées bien remplies et suffisamment ventées pour assurer les premiers chronos, le petit temps dans la baie de Lorient menace…
Pression chez les Pogo ! Le premier concurrent à quitter le ponton du Défi Français pour la Coupe de l’America est Ronan Trolez. Il est presque 8h30... Les autres skippers de la catégorie Série se regardent. Font les comptes... De quelques secondes à quelques minutes, il faut évaluer les risques entre partir dans le sillage du premier à se risquer ou bien attendre que le vent se lève un peu.
Météo du jour : La ligne est ouverte ce dimanche de 8h00 à 15h00. Au lever du jour, le vent est encore faible (5 noeuds maxi, 8 noeuds annoncés à Groix). La rade est balayée par les averses. Un vent de sud-ouest 1 à 2 est attendu sur zone avec des rafales sous les grains.
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La sortie de la rade de Lorient a été quelque peu laborieuse mais le courant descend a offert aux minis un tapis roulant profitable. Sous un nuage orageux, les voiliers ont glissé les uns après les autres vers l’Est de l’île de Groix. Le vent souffle alors de l’Est et les minis peuvent envoyer leur genaker. Du côté des prototypes, Fred Duthil a choisi de contrôler le tableau arrière de Fred Duval avec lequel il régate pour le classement cumulé des trois jours. Mais c’est David Raison qui pourrait tirer les marrons du feu de l’opération. Pendant que l’ensemble de la flotte a choisi la même route que lors des précédents runs, l’architecte-skipper a pris la route ouest, direction Pen Men. Sous spinnaker son mini s’est vite écarté du reste du groupe avant de quitter le régime orageux qui baigne le côté Est de l’île pour rejoindre le coûté Ouest où le synoptique d’ouest-sud-ouest pourrait lui permettre de remettre le spi une fois les aiguilles laissées à bâbord.
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Isabelle Magois, comme la majorité des autres solitaires a choisi la route Est pour contourner l’île de Groix.
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L’option ouest de David Raison n’aura finalement pas payé et c’est le groupe qui est passé par le Sud qui est revenu en premier à Lorient. La régate pour la victoire finale, au cumul des temps des trois journées, s’est donc joué entre Fred Duval et Fred Duthil. Le Briochain qui coupe la ligne d’arrivée en premier réalise le meilleur temps de la journée et reporte la Solo Chrono 2002 en prototypes. Chez les Pogo, le meilleur temps est réalisé par Fabrice Guillerm qui en profite pour prendre la première place du podium final.
François Lucas : "On a mis du temps, c’était sympa. Intéressant avec le vent qui n’arrêtait pas de tourner. Il fallait bien observer le plan d’eau avec le thermique sur la fin ! Mais c’est ce que je n’ai pas fait. C’était la remise à l’eau de mon bateau avec une nouvelle sphère de quille et ça marche bien ! C’était la remise en jambe, j’ai repris mes marques, retrouvé les circuits de bouts, etc. On va maintenant confirmer cela au Challenge Mini ! (ndr : dans deux semaines à Lorient)"
Eskil Degsell : I had a new genaker and it was too much angle when arriving from the island. The two days were the bast ! I enjoy living in France for a while ! Next weekend we will be training."
Fred Duthil : je suis parti derrière Duval et suis arrivée devant donc ca s’est bien passé. J’ai réussi a bien avance r dans la pétole au début et j’ai réussi à repartir à terre avant les autres. Je suis content de mon week-end car le bateau va bien. cela continue de se confirmer. c’est une course sympa parce que en solo ca apprend à naviguer seul et faire des manoeuvres, gérer l’arrivée dans les chenaux. C’est un bon entrainement pour le solo !"
Ronan Trolez : En une minute on était quatre bateaux ! Je suis parti tôt e maint et devant je suis resté dans de la molle. Quand le vent est revenu, je l’ai touché plus tôt qu’eux mais c’était grillé ! J’aurais du assurer car j’étais trois hier.. Mais bon."
Jérôme Dixneuf : " Quand c’est rentré ouest j’ai pu repartir tout en me faisant décaler par le courant. Après Groix c’était bien pointu sous spi. Des fois j’étais limite. J’ai affalé à la citadelle car j’était plein cul. Je suis super content de mon bateau. Au près j’ai encore un peu de mal Des que l’air rentrait j’allais aussi vite que les autres. Mais dans le vent je ne sais pas encore quelle toile lui mettre. Sinon au portant il a la bonne balle. En solo c’est plaisant !"
isabelle Magois : Ca m’a fait faire plein de manoeuvres, c’était très bien. ce week-end était un bon entraînement."
Le suspense n’aura duré que le temps d’un près. Après le départ de la 2e étape donné à Gijon mercredi 23 juillet, Benoit Marie (1067) s’est rapidement envolé sur ses foils à l’avant de la flotte. Dans une allure au près où Nicomatic-Petit Bateau est censé être moins performant, il était talonné par la paire Pozzoli-Chapot (1026). Mais la (…)
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