Communiquer lorsque l’on régate en mini 650 représente un challenge relevé. Les règles de classe sont intransigeantes. Le téléphone portable est autorisé... s’il est placé dans un caisson sous scellé ! Le téléphone Irridium fait parti du vocabulaire interdit. Seule la VHF est autorisée pour discuter de bateau à bateau. Mais désormais, avec une BLU et un Palm on peut pourtant faire vivre sa course au jour le jour !
Un ordinateur relié à la radio du bord...
Et on peut envoyer et relever des mails depuis n’importe quel navire !
La Classe Mini a longtemps interdit l’usage du GPS au nom de l’Esprit Mini. Un état d’esprit qui fixe les règles minimum de cette grande école de la course au large. Heureusement, l’époque du sextant est révolue même si sa pratique reste indispensable et requise pour des raisons de sécurité. Il reste pourtant de nombreux autres points qui restreignent l’esprit de compétition caractéristique de toute course de voile... Pendant la traversée de l’Atlantique, les solitaires n’ont connaissance que de leur classement et jamais de la position de leurs concurrents. La stratégie de course est ainsi complètement impossible. La stratégie météo est quant à elle limitée aux bulletins marine de RFI... Enfin, la communication avec la terre est strictement interdite hormis les contacts VHF avec les bateaux accompagnateurs. Il en résulte une grande limitation des informations en provenance des concurrents. Si cela se justifiait par le coût d’un téléphone Irridium, la Classe, donc les coureurs, ont pourtant autorisé la fabrication d’espars tout en carbone cette année en prototype. Que représente le coût d’une stratégie logique de communication par rapport au coût de fabrication d’un mât ? ou d’un prototype neuf ? Rien... Et pourtant c’est ce qui motivera un partenaire pour investir dans un des projets les plus spectaculaires du circuit de course au large. D’ailleurs, l’école de la course au large ne passe-t-elle pas par l’école de la communication et, bien sûr, de l’analyse de fichiers météo ou de la stratégie de course ?
SailMail.com pour communiquer avec sa BLU
Irridium hors jeu... Il existe pourtant un autre moyen de communiquer à peu de frais lors d’une navigation au large. De nombreux voyageurs utilisent déjà ce système. SailMail.com propose à ses abonnés un email et une connexion au web depuis n’importe quel bateau ! Il suffit pour cela de connecter son ordinateur portable à son récepteur BLU et de respecter quelques limitations comme l’envoi et la réception de fichiers mail en mode texte uniquement (pour un gain de poids) et surtout une connexion hebdomadaire de 90 minutes maximum. Avec 15 minutes par jour, un skipper de mini engagé sur la Transat 650 devient le roi de la communication ! Il peut envoyer un mail quotidien à l’organisation, à sa famille et ses amis, à son service de communication et à ses partenaires. Avec un mail quotidien en mode texte, il peut alimenter son site internet et s’offrir une chronique dans un de ses quotidiens locaux. Enfin, il contourne la loi de "tout sur les premiers". Celui qui communiquera bien fera parler de lui ! Et peut être mieux que le leader qui taille la route sans envoyer de messages à terre. Avec SailMail, il peut aussi accéder à un serveur FTP d’information météo ou encore télécharger des fichiers GRIB à condition qu’ils ne pèsent pas plus 10Ko. L’envoi et la réception d’images quant à lui est impossible même s’il semble possible de le faire avec le logiciel AirMail via Ham Radio Service...
Communiquer c’est pas tricher ?
La communication gratuite par onde radio est donc un outil qui pourrait révolutionner le monde de la Mini. Imaginons une Transat 650 lors de laquelle les concurrents envoient de textes tous les jours à l’organisation et aux média ! Imaginons encore l’organisation qui envoie tous les jours aux coureurs les classements et positions ainsi qu’un fichier de prévision météo. C’est pourtant ce qui se passe sur toute autre compétition de course au large que ce soit en Figaro-Bénéteau ou en Open multi et mono. A la différence que, sans Irridium, on n’a pas de son ni d’image, mais on a des infos et c’est gratuit et compatible avec le matériel autorisé embarqué à bord d’un Mini 650. Ou presque... puisque l’ordinateur portable n’est pas accepté à bord. Il y a pourtant des concurrents qui ont participer à la Transat avec un Palm. Et avec un Palm, on peut utiliser une version light de windows et, sans doute, se connecter à la radio en utilisant un câble de liaison entre son port USB et le port parallèle du modem radio. A un Palm, on peut, en plus, brancher un appareil photo, un micro, une caméra... et la communication devient multimédia ! Reste qu’avec de tels mini systèmes de communication et surtout son faible coût, c’est à la portée de toute personne qui veut contourner les règles de la classe. Mettre en place un tel système, ou tout du moins l’autoriser, permettrait donc de prévenir la triche, d’offrir aux concurrents des informations fiables, quelque soit leur langue d’origine, et surtout de monter encore d’un cran le niveau de sécurité des grandes courses au large.
A propos de SailMail
SailMail est une association qui présente une liste de stations pour des connexions web avec un PC depuis n’importe quel navire. L’abonnement est de 250$ par an et par bateau.
– Site : http://sailmail.com/
Configuration requise
– Ordinateur PC ou compatible
– Modem HF
– Logiciel : AirMail Software
A propos de Ham Radio Service
Ham est un service de logiciels gratuits pour PC (Windows) qui permet l’expédition et la réception de mails par radio HF.
– Site ; http://hrd.ham-radio.ch
Le suspense n’aura duré que le temps d’un près. Après le départ de la 2e étape donné à Gijon mercredi 23 juillet, Benoit Marie (1067) s’est rapidement envolé sur ses foils à l’avant de la flotte. Dans une allure au près où Nicomatic-Petit Bateau est censé être moins performant, il était talonné par la paire Pozzoli-Chapot (1026). Mais la (…)
C’est à 11h34, jeudi 22 mai, que Benoît Marie (1067 - Nicomatic Petit Bateau) a coupé la ligne d’arrivée en vainqueur de la 12e édition de la Mini en Mai. Après 3j 3h32’00” de course et une âpre bataille, Benoît Marie remporte pour la première fois cette épreuve mythique du circuit Mini, quelques minutes devant son concurrent direct depuis le (…)
À 00h 37mn 54s ce lundi 5 mai, le skipper nantais de 38 ans franchissait la ligne d’arrivée de la 24e édition de LA Pornichet Select en pole position d’une flotte dense de 89 Mini 6.50 au départ. Le skipper de Nicomatic-Petit Bateau aura mis 1 jour 11 heures 37 minutes et 54 secondes à la vitesse moyenne de 8,42 noeuds pour parcourir les 300 (…)
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas sur la Plastimo Lorient Mini 6.50. Après une dernière édition sous le signe du gros temps, place cette année à des conditions idéales : une mer calme, un soleil généreux et du vent juste « comme il faut » pour donner un bon tempo. De quoi faire le bonheur des 73 équipages doubles mixtes composant (…)
Comme prévu, le dénouement de la 5e édition de la Duo Concarneau – Challenge BFR Marée Haute s’est tenu ce matin, après un peu mois de 48 heures de course. Une course qui s’est finalement beaucoup jouée sur le premier bord de portant dans le vent soutenu entre Concarneau et la marque SN1 située au large de Saint-Nazaire, mais dont le suspense (…)
Si Alexandre Demange (1048 – DMG MORI Sailing Academy 2) s’est assuré de sa victoire en Proto dans la deuxième étape mais aussi de sa première place au classement général de l’épreuve dès ce matin aux environs de 3 heures, il a fallu patienter un peu pour connaître le tiercé gagnant complet de cette 10e édition de la Les Sables – Les Açores – (…)
La jauge Mini pourrait évoluer dans les prochaines années. En dehors du débat sur l’autorisation des mâts en carbone dans la division Prototypes, s’est aussi posée lors de la dernière assemblée générale la question sur les bout-dehors en Série. Les membres de la classe se sont, là encore, positionné en faveur d’une réflexion plus approfondie. (…)
In the french version of SeaSailSurf.com, you can read Sébastien Magnen, Pierre Rolland, Ollivier Bordeau and Denis Glehen’s answers about the possible change in the prototype division of the mini 650 class rules. This time, it is to Leo Voornevelt to answer to thoses question.
Leo followed the last Transat 650 Charente Maritime Bahia. As (…)
Un deuxième défi français pour la coupe de l’America ! Est-ce vraiment possible alors que le team actuel, Le Défi peine à trouver un budget pour rejoindre Auckland ? C’est en tout cas ce que pensent les Kandler père et fils. Appuyés sur leur société K-Yachting, ils lancent K-Challenge. Un cas à part dans l’histoire de la Coupe en France.
Le jeune Anglais Alex Bennett convoyait le monocoque jaune ex-Aqua Quorum quand il a été contraint d’abandonner son bord après que le système hydraulique qui fait pivoter la quille ait donné de graves signes de faiblesse.
14th December 2001, 29 26 09’ N 26 03 49’ W : At 23.00 GMT Alex Bennett, 25-year-old solo yachtsman, abandoned his Open 50 racing yacht ‘One Dream One Mission’ to the elements.
Like the other skippers of Open 60 monohulls, the American sailor Bruce Schwab has done his inversion test for his new Ocean Planet. An important moment for the skipper :
Après Sébastien Magnen et Pierre Rolland, deux architectes navals, Ollivier Bordeau, un constructeur, voici l’avis d’un spécialistes des calculs de structures. Denis Gléhen est responsable des calculs chez HDS (Hervé Devaux Structures) à Brest. Il a travaillé sur les études de Club Med, de différents trimarans de 60 pieds et dernièrement de (…)
Une bonne prise sur le pont de Sill Plein Fruit. Photo : G. Le Cléac’h
Trois monocoques sont actuellement en convoyage retour vers la France. D’un côté, Sill Plein Fruit, l’Open 60 victorieux de la Transat Jacques Vabre rentre aux mains de Gaël Le Cléac’h et son équipage, accompagné par celui de Dominique Wavre. D’un autre, Adrien, le monocoque ‘no limit’ de 25 mètres de Jean-Luc Van Den Heede, qui poursuit sa (…)
Le patron du chantier naval Latitude 48°24’ répond, à son tour et sur le ton de l’humour, sur l’opportunité d’ouvrir la jauge des 650 prototypes aux tubes en carbone.
Grant Dalton doit maudire la rafale de 45 nœuds qui a couché Amer Sports One la veille de son arrivée à Sydney. Projeté à l’intérieur du bateau dans une chute magistrale, alors qu’il était entrain de cuisiner (fait exceptionnel), Dalton souffre de deux côtes cassées ainsi que de plusieurs fractures aux vertèbres qui pourraient l’empêcher de (…)